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Test : LG nous offre une image magique grâce à son téléviseur OLED incurvé

La technologie OLED nous en met plein les yeux depuis plusieurs mois, et les tests du 01Lab le confirment : ce 55 pouces signé LG frise la perfection.

L'avis de 01net.com

LG 55EA980V

Les plus

  • + L'OLED et ses couleurs mirifiques
  • + La qualité des contrastes
  • + L'apport de l'OLED et de l'écran incurvé sur la 3D
  • + Le design
  • + Les possibilités multimédia

Les moins

  • - Le prix
  • - L'intérêt discutable de la courbure sur une si petite diagonale d'écran 

Qualité d'image

3 / 5

Equipement

4 / 5

Confort d'utilisation

4 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 18/12/2013

Voir le verdict

Fiche technique

LG 55EA980V

Technologie OLED
Diagonale de l'écran (cm) 127 cm
Label HD HDTV 1080p
Définition de l'écran 1920 x 1080
Aspect de la dalle Brillant
Voir la fiche complète

LG 55EA980V : la promesse

C’est LG qui nous aura livré notre toute première télévision à technologie OLED (diodes organiques électroluminescentes), la 55EA980V, vendue 8000 euros. Cet écran courbé de 55 pouces de diagonale affiche une image Full HD. Chaque pixel y est composé de quatre sous-pixels (rouge, vert, bleu et blanc), comme le montre la photo n°2. Nous l’avons testé.

LG 55EA980V : la réalité

Côté design, c’est avant tout la finesse de l’écran qui nous a bluffés. La dalle est tellement fine qu’elle est souple. Déjà courbée, elle peut même se tordre très facilement. Certes, le centre névralgique du téléviseur est plus épais, pour regrouper les interfaces audio-vidéo et toute l’électronique de l’appareil. Le pied affiche une esthétique tout aussi travaillée, avec deux haut-parleurs intégrés. Petit bémol toutefois : le choix exclusif de matériaux plastiques dénote un peu avec le tarif très haut de gamme de l’appareil.

Claque visuelle garantie

Regarder un écran OLED, surtout dans le noir, c’est voir une image qui sort de nulle part. Les pixels OLED produisent leur propre lumière (plus besoin de rétroéclairage, c’est pourquoi la dalle est ultra fine) et lorsqu’ils doivent afficher du noir : ils s’éteignent. Du coup, le noir ne dégage absolument aucune luminosité, ce qui confère à l’écran un taux de contraste infini, quelle que soit la luminosité du blanc.
Du coup, les couleurs sont d’autant plus mises en valeur. Elles sont riches et apparaissent très brillantes, même si la luminosité moyenne de l’écran est un peu faible (181 cd/m²). En mode « THX Cinema », ces couleurs sont fidèles (DeltaE moyen de 2,31), et couvrent 91 % de l’espace de couleur sRGB.
Dernière qualité, cette technologie OLED est d’une rapidité déconcertante. Nous avons mesuré un temps de réponse moyen de 2 ms (0,79 ms en montée et 1,29 ms en descente). Un résultat que nous n’avions encore jamais constaté. L’image est donc parfaitement nette en toute circonstance !

Une minuscule marge de progression

Attention, ce téléviseur est sujet au problème de marquage de dalle : nous l’avons laissé une après-midi sur le menu d’un DVD, et nous avons constaté que les partie blanches fixes de ce menu sont restée imprimées sur l’écran le jour suivant (voir photo N°3) !
D’autre part, ce premier modèle de TV OLED peut encore – très légèrement – s’améliorer. Tout d’abord, il est dommage d’avoir opté pour une technologie 3D passive (très chère à LG) sur cet écran, ce qui divise la définition de l’image par deux (1920 x 540 pixels). La dalle OLED est tellement rapide qu’elle aurait pu afficher de la 3D active sans aucun problème de dédoublement d’image (« crosstalk »).
Second bémol, nous avons constaté une teinte très légèrement verdâtre sur les blancs et les gris de l’écran. Nos sondes colorimétriques ne l’ont pourtant pas remarqué (température moyenne des gris à 6388°K). Serait-ce dû au filtre polarisant nécessaire à la 3D passive, qui reflèterait une partie de la lumière ambiante en une teinte un peu verte ? Pas de réponse pour l’instant. Mais rien de vraiment gênant.
Autre détail : comme sur les écrans OLED des smartphones ou les écrans plasma, ce téléviseur OLED affiche une luminosité très variable en fonction de l’image. Plus il y a de pixels allumés, moins ils sont lumineux. Un petit carré blanc sur un fond noir dégage donc 382 cd/m² de luminosité, alors qu’une image blanche en plein écran chute à 90 cd/m². Ce problème impacte la régularité de la luminosité des nuances de gris, massacrant le gamma de l’écran (1,1 en mode « THX Cinema », alors qu’il devrait être de 2,2). Il est possible de voir à l’œil nu les variations de luminosité sur des mires, mais beaucoup moins en pratique (films, etc.), ce n’est donc pas trop gênant.
Dernier détail : le taux de contraste n’étant plus un problème (il est infini), il faut parier que les prochains tests se pencheront sur la propagation de la luminosité du blanc au sein même de la dalle. Par exemple, nous avons constaté qu’à proximité d’un carré blanc sur un fond noir (sur 2 cm environ), la luminosité du noir est de 0,01 cd/m², alors qu’elle est nulle au-delà. C’est très grave pour les animaux nyctalopes ! Comment ça, on chipote ?

Ergonomie et qualité audio à la hauteur

Comme d’habitude, les menus de LG sont parmi les meilleurs du marché : jolis, très rapides, réactifs et fluides. C’est un vrai plaisir à utiliser, surtout avec la télécommande gyroscopique de LG, aussi précise et réactive qu’une manette de console Wii !
Côté audio, les haut-parleurs de ce téléviseur font un excellent boulot. Le son manque encore un peu de basse, mais il est puissant et mieux défini que sur d’autres téléviseurs haut de gamme. Chapeau !

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