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Test LG 55B7V, le téléviseur OLED « entrée de gamme » qui fait des merveilles

La série B7 regroupe les téléviseurs OLED les plus « abordables » chez LG et pourtant le modèle 55 pouces que nous avons reçu pour test n’a pas grand-chose à envier à ses aînés. Son image est sublime et on apprécie l’ergonomie logicielle de WebOS. Seul bémol, aurez-vous les moyens de craquer pour cet OLED ?

L'avis de 01net.com

LG OLED55B7V

Les plus

  • + La qualité de l'image
  • + La fluidité de l'interface

Les moins

  • - Le prix un peu élevé

Qualité d'image

5 / 5

Traitement vidéo

4.5 / 5

Equipement

4 / 5

Confort d'utilisation

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 19/03/2018

Voir le verdict

Fiche technique

LG OLED55B7V

Technologie OLED
Diagonale de l'écran (cm) 139 cm
Label HD 4K Ultra HD
Définition de l'écran 3840 x 2160
Aspect de la dalle Brillant
Voir la fiche complète

Le LG OLED55B7V est le petit frère de l’excellent OLED55C7V qui nous a littéralement conquis lorsque nous l’avons testé l’été dernier. Sur le papier, peu de choses distinguent finalement ce B7 du C7. Les caractéristiques techniques sont quasi identiques et, dans le cadre de notre test, on retrouve le même format de 55 pouces. Pour autant, cet OLED55B7 n’en reste pas moins un téléviseur d’une gamme inférieur à celle du C7, avec un prix public de 2290 euros contre 2990 euros pour l’OLED55C7V. Heureusement on commence peu à peu à le trouver sous la barre des 2000 euros.

D. Nogueira, 01net.com – A l’écran, le service vidéo Molotov accessible nativement sur le téléviseur

Côté design, peu de choses distinguent les deux modèles, si ce n’est le pied. Il s’agit d’un modèle droit pour le C7 alors que le B7 adopte un pied en demi-lune que certains trouveront plus esthétique. De côté, les deux téléviseurs profitent de ce qui fait la particularité de l’OLED, à savoir cette dalle ultra fine, en tout cas sur la partie haute.

En effet, le bas du téléviseur est occupé par une connectique complète (on trouve même un tuner satellite) : il est donc plus épais à cet endroit. Pas de quoi s’offusquer, l’objet reste sublime, surtout s’il est accroché au mur – pour peu qu’un effort soit fait dans le passage des câbles.

Une qualité d’image toujours aussi dingue

Nous ne nous étalerons pas sur la qualité d’image de ce téléviseur. Et pour cause, les qualités propres à l’OLED sont toujours aussi flagrantes : le contraste de l’image est tout simplement renversant ! Néanmoins les technos concurrentes telles que le QLED de Samsung tendent à réduire cet écart dans la dynamique de l’image. D’ailleurs, notre découverte de la nouvelle gamme QLED de Samsung nous a d’ores et déjà permis de constater que le millésime 2018 de ces QLED s’annonce très prometteur. Nous y reviendrons à l’occasion des prochains tests car ils devront se confronter à des modèles LG toujours aussi bluffants.

D. Nogueira, 01net.com – Les options de réglages sont innombrables

C’est le cas de ce 55B7V qui affiche un contraste remarquable à l’œil nu et, surtout, à en juger par les mesures de notre sonde, une fidélité parfaite des couleurs (delta E 2000 moyen de 2,52 en mode cinéma).

Et même s’il est déjà très bien calibré de base, LG propose dans ses menus un nombre incalculable de modes et d’options permettant d’ajuster les paramètres de l’image au cas où, par exemple, vous trouveriez que le mode HDR de ce téléviseur UHD en fait un peu trop. Un moyen assez simple de corriger une image dont le rendu vous paraîtrait trop artificiel.  

Des mesures légèrement en dessous du C7

Mais si ce modèle B7 est si bon, pourquoi payer plus cher pour un C7 ? Et bien si vous avez l’œil, vous profiterez d’une image encore plus folle. En effet, l’OLED55C7 est un rien plus lumineux (323 cd/m² contre 302 cd/m²) et à peine plus fidèle encore (delta E 2000 moyen de 2,1 en mode cinéma). Il est vrai que cela ne devrait pas franchement être visible à l’œil nu.

D. Nogueira, 01net.com – On aime toujours l’ergonomie de l’interface de WebOS 3.5

Pour le reste, le B7 profite aussi des points forts que nous avions notés chez son grand frère à savoir la fluidité et la réactivité de son interface WebOS 3.5 pilotée ici avec une grande aisance grâce à la télécommande Magic Remote. Rappelons que celle-ci permet de naviguer dans les menus grâce à une molette, mais aussi par le biais d’un pointeur qu’on pilote en manipulant la télécommande dans les airs. Un dispositif auquel on s’habitue rapidement.

D. Nogueira, 01net.com – On se fait très bien à l’ergonomie de cette télécommande dotée d’un système de pointage

Un bon décodeur multimédia intégré

Côté service connectés, ce n’est toujours pas la panacée. On retrouve l’essentiel avec Netflix, Molotov, Amazon Prime Video, Rakuten TV ou encore BeIN Sport. En revanche, nous avons apprécié l’efficacité du processeur à décoder de nombreux formats de fichiers audio (AC3 Dolby Digital, EAC3, HE-AAC, AAC, MP2, MP3, PCM, DTS, DTS-HD, DTS Express, WMA, apt-X) et vidéo (VC-1, Xvid, H.264/AVCMPEG-4, MPEG-2, MPEG-1, VP8, RV30, RV40, VP9, HEVC, etc.), ce qui évite de passer par un lecteur tiers pour lire des contenus depuis un NAS par exemple.

LG-7.jpg
D. Nogueira, 01net.com – La fonction screen share fait office de Google cast sur ce système Web OS 3.5

Enfin terminons sur la fonction « screen share » compatible Miracast et Intel WiDi. Il s’agit là ni plus ni moins que de l’équivalent de la fonction « Google Cast » – disponible notamment sur les TV Android – à la sauce WebOS 3.5.  Celle-ci permet de partager très facilement du contenu via un mobile ou une tablette, mais aussi depuis un PC portable, grâce à la compatibilité WIDI.

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