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Test : Lenovo Y50-70, un bon PC portable pour jouer… à seulement 900 euros

Un PC gamer à 900 euros ? Avec un tel prix, le Y50-70 de Lenovo devrait en séduire plus d’un. Et ce, malgré quelques défauts.

L'avis de 01net.com

Lenovo Y50-70 (20378)

Performances

0 / 5

Affichage

1.5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 13/04/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Lenovo Y50-70 (20378)

Processeur Intel Core i5-4210H
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 960M
Voir la fiche complète

Lenovo Y50-70 (20378) : la promesse

En fin d’année dernière, Lenovo lançait un Y50-70 équipé d’un écran 4K. À l’issue de nos tests, le verdict était sans appel : la carte graphique n’arrivait pas à assurer un rendu à la fois fluide et détaillé sur un une telle définition d’écran. Aujourd’hui au menu, on retrouve ce même châssis à écran 15,6 pouces mais avec une configuration remodelée. La marque chinoise a en effet modifié certains ingrédients de la recette, notamment au niveau de l’écran. Ce Y50-70 sera disponible mi-mai à 900 €, notamment chez Cdiscount. Une bonne affaire ?

Lenovo Y50-70 (20378) : la réalité

Lenovo revient avec un Y50 un peu plus dans les standards actuels des machines gaming. Le boîtier ne change toutefois pas d’un iota. Ainsi, ce dernier conserve sa couleur noire, avec un capot en métal sombre brossé, plutôt réussi, mais toujours aussi sensible aux traces de doigts. Le plateau du clavier est recouvert de cette fameuse matière en caoutchouc très douce au toucher que l’on retrouve sur les Asus ROG G751 par exemple. Le touchpad est large et très/trop proche du clavier à notre goût. Il faut penser à le désactiver lorsqu’on joue à certains jeux de tir car le pouce de la main gauche repose invariablement dessus.

Le clavier, quant à lui, conserve une disposition de touches assez dense et son rétroéclairage rouge. Impossible de ne pas penser au Qosmio de Toshiba lorsque nous en voyons un ! Rétroéclairage d’ailleurs assorti avec les grilles des enceintes stéréo et du mini caisson de basse, tous deux signés JBL.

Rouge toujours, repris une dernière fois par les deux prises USB 3.0 et le modèle 2.0 de la machine. L’ensemble des couleurs et des matières fonctionnent toujours aussi bien, le Y50 conserve son côté agressif sans trop en faire.

Plus de 4K et une dalle mate

Sur le précédent modèle, nous déplorions la qualité assez médiocre de l’écran 4K. Déjà parce qu’il était brillant et donc avait tendance à capter tous les reflets. Mais surtout parce que son taux de contraste n’était pas fabuleux (780:1). C’est donc lui le premier à passer sur le grill. Ou plutôt devant la sonde. Sur ce modèle-ci, la dalle IPS est Full HD et son revêtement, mat. Ça commence très bien !

En revanche, à quelques candelas près (224 contre 248 cd/m2), la luminosité de l’écran est identique à celle du précédent modèle, malheureusement trop faible. Le taux de contraste est, lui, un peu meilleur et dépasse dorénavant les 850:1. Bilan, trois petits progrès et un ex aequo avec l’ancien modèle, ce Y50 serait-il enfin sur la bonne pente ?

Une configuration qui tient la route pour 2015

Un prix plus contenu est souvent synonyme de configuration moins musclée. Lenovo confirme cette règle puisqu’au lieu du Core i7 de la machine à écran 4K, c’est un Intel Core i5-4210H qui officie ici. Il s’agit d’une puce double cœur cadencée à 2,9 GHz qui peut augmenter sa fréquence jusqu’à 3,5 GHz dans certains cas, de manière dynamique. Logés également sur la carte mère, 8 Go de mémoire sont à disposition pour tous les programmes. Windows 8.1 et les applications vidéoludique logent sur un unique disque SSD, sur lequel seuls un peu moins de 200 Go sont libres. Il faudra faire des choix sur les installations et les archivages de données.

Dernier élément, et pas des moindres, la GeForce GTX 960M de Nvidia chargée de toute la partie 3D. C’est une carte graphique dernier cri, utilisant l’architecture Maxwell, identique à celle employée sur la Titan X par exemple. Soumise à nos différents tests, elle s’est révélée apte à faire tourner à plus de 80 images par seconde un très grand nombre de jeux, dans la définition native de la dalle et avec des niveaux de détails graphiques entre « Moyen » et « Ultra » suivant l’ancienneté des titres. Rappelons que plus la carte est capable d’afficher un nombre d’images par seconde supérieur à 60 ips dans un niveau de détails donné, plus le jeu est fluide et beau. Pour être sûr d’atteindre les 100 ips, il suffit de passer la définition en 1600 par 900 pixels et le tour est joué.

Après quelques heures passées à jouer avec le Lenovo Y50, nous avons pu constater que le mercure grimpait très rapidement à plus de 50°C sous l’appareil. La ventilation a donc fort à faire… et se fait bien entendre ; nous avons relevé un maximum de 41,1 dB au plus fort de l’activité, de quoi déranger les tympans les plus sensibles. Nous avons également étudié les courbes d’activité des composants et nous n’avons pas constaté de baisses de fréquences (throttle) dues à une mauvaise dissipation de la chaleur. Aussi bien sur le processeur que sur la carte graphique.

Endurance acceptable

Compatible Optimus, la GeForce GTX 960M et le contrôleur graphique du processeur Intel assurent l’affichage à tour de rôle. Quand il y a besoin de pixels et de textures 3D, la GTX monte au créneau et le reste du temps, c’est l’Intel HD Graphics qui gère. C’est un moyen de limiter la consommation électrique mais surtout d’augmenter l’endurance d’un PC portable. Dans le cas de notre Y50, la batterie lui confère entre 3 heures 30 et presque 4 heures d’autonomie. Pour une machine de jeu à écran 15,6 pouces, c’est bien plus que la moyenne. Ainsi, profiter d’un film ou de plusieurs épisodes de la dernière série US dans le train semble possible… à condition de supporter les 2,3 kilos de l’engin.

Quelques améliorations possibles, une ventilation pas au top

Dernière étape de notre test, le démontage. Quelques coups de tournevis, un peu de torsion pour « déclipser » tous les ergots en plastique et l’ensemble de la carte mère se dévoile. On remarque tout de suite que le SSD est au format classique et peut aisément être changé par un modèle de plus forte capacité. Les barrettes de mémoire sont, elles aussi, accessibles et il est possible d’augmenter la quantité jusqu’à 32 Go théoriquement. En pratique, passer de 8 à 16 Go est économiquement viable et envisageable. Aller au-delà, ce sera sûrement plus coûteux et les bénéfices, moins évidents.

Nous nous sommes aussi intéressés au système de ventilation de la machine. Il se compose de deux ventilateurs de taille différente situés côte-à-côte et d’un petit réseau de caloducs en cuivre. L’un des tuyaux est par ailleurs commun au processeur et à la puce graphique, ce qui n’est pas idéal pour une dissipation optimale. Les grilles d’évacuation d’air chaud se situent, quant à elles, entre la charnière et l’arrière de la machine, une disposition d’ordinaire plus commune sur des appareils moins puissants et qui génère donc moins de calories. En outre, le seul point d’entrée d’air frais est sous la machine, presque en contact avec la surface sur laquelle l’ordi repose. Or comme ce dernier n’est pas surélevé à l’arrière, les appels et flux d’air sont assez minces. Il n’est donc pas étonnant que le mercure ait tendance à grimper rapidement, la ventilation ayant d’ailleurs du mal à pousser rapidement les calories hors de la bête.

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