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Test : Le Xperia X10 reste sous Android 1.6, mais avec une interface Sony

Le Xperia X10 est enfin vendu en France. Après avoir flirté avec son prototype, nous avons testé sa version finale.

L'avis de 01net.com

Sony Ericsson Xperia X10

Les plus

  • + Le processeur Snapdragon à 1 GHz
  • + L'environnement Nexus agrégeant les contenus
  • + Le large écran capacitif
  • + Les fonctions multimédias et le GPS
  • + La carte de 8 Go incluse

Les moins

  • - L'avant-dernière version d'Android

Affichage

2.5 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/05/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Sony Ericsson Xperia X10

Système Android 1.6
Processeur Qualcomm QSD8250
Voir la fiche complète

Sony Ericsson Xperia X10 : la promesse

Le Xperia X10, c’est « le » smartphone haut de gamme de Sony. Son écran tactile capacitif de 10 cm de diagonale fait très belle figure, il est dépasse celui de l’iPhone en hauteur, avec une résolution très confortable de 854 x 480 pixels. Ce portable est équipé de tous les raffinements de rigueur : système A-GPS, capteur optique à 8,1 mégapixels, un flash et bien sûr la 3G+. Nous avons donc utilisé ce téléphone pendant plusieurs jours, pour vérifier ce qu’il offre sous sa coque blanche dans sa version définitive.

Sony Ericsson Xperia X10 : la réalité

Première constatation : l’écran tactile capacitif de ce portable fait particulièrement miroiter les traces de doigts ! Le problème est naturellement propre à tous les écrans tactiles, mais tous ne reflètent pas les traces de doigts de la même manière. L’écran du Xperia X10 les rend particulièrement lumineuses à la lumière du jour, un point gênant pour les maniaques de la propreté.

Une belle finition, mais…

Le Xperia X10 est un beau smartphone. Il est moderne, anguleux et sa finition est de qualité. On peut néanmoins lui reprocher quelques imperfections. Ainsi ce téléphone flirte avec l’obésité. Il est très large, très long et se fait du coup bien sentir dans une poche de jean, mais sa relative finesse le sauve.
Autre défaut à noter, sa dominante plastique l’éloigne du téléphone de luxe, particulièrement sa coque arrière amovible. Le Xperia X10 n’est pas pour autant un téléphone en « toc ». Son écran tactile est très rigide et révèle une certaine qualité de fabrication.

L’ergonomie de Sony est globalement réussie

L’interface et l’ergonomie de Sony sont de belles réussites. Presque un sans-faute. Evacuons le seul défaut gênant au quotidien : la position – en bas de l’écran – et la finesse des boutons les rendent difficiles à atteindre avec le pouce. Ces commandes étant très fréquemment utilisées pour naviguer dans les menus du système Android, il aurait fallu leur trouver une place et une forme plus opportunes.
Pour le reste, l’interface de Sony, surcouche appliquée au système Android, flirte avec l’excellence. Sa dominante de bleu et ses dégradés sont agréables à regarder et, surtout, ils offrent une ergonomie visuelle facile à appréhender. L’ensemble est fluide et réactif, malgré certains temps de chargement dont nous parlerons plus bas.
L’interface est bien servie par l’écran du Xperia X10. Sa définition est fine, les couleurs sont vives, mais la luminosité est relativement limitée : 291 cd/m2, contre 370 cd/m2 pour le Samsung Galaxy Spica et même 400 cd/m2 pour l’iPhone 3GS d’Apple.
Les deux applications stars du Xperia X10 sont aussi très bien pensées. La première, TimeScape, est la plus impressionnante. Son interface, en 3D, est fluide : elle affiche une cascade de petites « cartes » permettant de répertorier dans l’ordre chronologique l’ensemble des messages SMS, Facebook, Twitter, appels téléphoniques et autres événements à consulter. Très simple et facile d’accès, Timescape est un plaisir à utiliser.

Du surf et du multimédia efficaces

La navigation Internet est aussi très agréable. Le défilement et le zoom sur les pages sont fluides et leur chargement est rapide à souhait. Question téléchargement en revanche, nous avons mesuré un débit un peu faible : 115 Ko/s, alors que l’iPhone 3GS obtient un débit trois fois supérieur dans les mêmes conditions. Du côté autonomie, le téléphone tient 6 h 37 min en communication GSM, 4 h 47 min en 3G+ et 4 h 18 min en lecture vidéo.
Du côté du multimédia, le centre névralgique du Xperia X10, c’est MediaScape. L’application regroupe l’ensemble des fichiers vidéo, photo et audio disponibles sur la carte mémoire du smartphone. Son ergonomie est encore une fois réussie, même si l’interface est beaucoup plus basique que celle de TimeScape. Le lecteur du téléphone est simpliste mais efficace, il est notamment compatible avec tous les formats que nous avons voulu lire (MP4, 3GP, WMV, MPA, WMA et AAC).

Android 1.6, pas de Microsoft Exchange

Voilà le principal défaut de ce téléphone : son système d’exploitation est la version 1.6 d’Android. Alors que la version 2.1 tend à se généraliser sur les smartphones haut de gamme et que d’autres fabricants ont déjà fait leur mise à jour sur d’autres modèles de milieu de gamme, Sony se retrouve un peu à la traîne. Du coup, le japonais promet une mise à jour avant la fin de l’année, on parle de cet été ou du mois de septembre, sachant qu’il lui faudra revoir toute sa surcouche pour la nouvelle version d’Android, avec une éventuelle prise en charge du multitouch.
Android 1.6 manque de souvent de réactivité, les temps de chargement sont parfois longs, de nombreuses fonctions manquent à l’utilisateur, notamment dans la gestion de ses contacts. Il manque surtout une possibilité essentielle pour les travailleurs : la gestion native des comptes de courriers électroniques Microsoft Exchange. Bref, c’est aujourd’hui une version obsolète, surtout pour un téléphone haut de gamme.

Des performances à optimiser

Quelques problèmes de performances se font sentir à l’utilisation du téléphone, dont beaucoup ont pour origine la version de son système d’exploitation. La réactivité du clavier n’est pas constante, surtout celui de Sony. Nous lui avons finalement préféré le clavier virtuel natif d’Android.
On se surprend souvent à attendre le téléphone lors du chargement de certaines applications comme TimeScape. Même une fonction basique semble poser quelques problèmes de réactivité : le téléphone a du mal à s’allumer après une veille, il faut parfois appuyer plusieurs fois sur le bouton de mise sous tension pour voir l’écran s’allumer sur la page d’accueil du Xperia, c’est très gênant, sachant que c’est la manipulation la plus fréquente que l’on effectue sur un smartphone.

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