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Test : Le W703D de BenQ assure des projections en relief à moindres frais

Avec ce vidéo projecteur HD 720p, BenQ se propose de vous initier à la 3D en grand format, pour 599 € hors lunettes.

L'avis de 01net.com

BenQ W703D

Qualité de l'image

4 / 5

Luminosité

4.5 / 5

Confort d'utilisation

5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 03/04/2012

Voir le verdict

Fiche technique

BenQ W703D

Technologie d'affichage DLP
Technologie d'éclairage Lampe
Définition 1280 x 720
Décalage d'objectif (Lens Shift) Non
Voir la fiche complète

BenQ W703D : la promesse

BenQ semble vouloir être très actif dans le monde du vidéoprojecteur, et plus particulièrement en ce qui concerne les modèles grand public… voire très grand public. C’est en tout cas notre impression quand le constructeur nous met à disposition pour test son W703D, un vidéoprojecteur 3D 720p à seulement 599 €, mais sans lunettes. Un produit intéressant sur le papier car – malgré son petit prix – il est « 3D natif ». Qu’est-ce que cela signifie ? A quoi faut-il s’attendre à ce niveau de prix ? Faut-il se laisser tenter ? La réponse est dans notre test.

BenQ W703D : la réalité

Il ne faut pas confondre les vidéoprojecteurs dits « 3D natifs » avec les projecteurs dits « 3D Ready ». La nuance est assez simple à comprendre. Les modèles 3D Ready doivent utiliser, en plus d’une source 3D (platine Blu-ray 3D, disque dur multimédia compatible 3D Side-by-side, PC, etc.), une platine 3D de type Optoma 3D XL ou Viewsonic VPD3D, elle-même livrée avec une paire de lunettes actives (environ 300 €).
Les projecteurs 3D natifs intègrent, quant à eux, la liaison 3D et communiquent directement avec les lunettes actives via la technologie DLP Link de Texas Instrument. Le confort d’utilisation et la rentabilité – on économise le coût de la platine intermédiaire – sont donc bien meilleurs.

Première étape pour la 3D : acheter des lunettes

BenQ ne livre pas de paire de lunettes avec son projecteur. Le fabricant nous a donc livré pour notre test le modèle qu’il propose en option (80 € environ). Une monture qui ne souffre d’aucune critique. Plutôt jolie, elle est légère (40 grammes) et – encore mieux – se recharge via un port USB. Nous avons également profité de la présence à la rédaction de lunettes DLP Link de la marque Xpand, les X102, elle aussi vendue 80 € environ pour les tester avec ce projecteur.
Côté rendu – que nous aborderons après – les yeux de nos testeurs placent les deux lunettes au même niveau. En revanche, côté confort et praticité, le modèle BenQ l’emporte haut la main. Tout d’abord, les X102 ne sont pas rechargeables. Ensuite, leurs branches ne se replient pas, ce qui peut s’avérer pénible pour les ranger. Enfin, elles sont aussi plus lourdes : 70 grammes.

Du bon et du moins bon pour la 3D

Compte tenu de son prix, on ne s’attend pas à ce que ce projecteur embarque une électronique de haute volée, capable d’appliquer un traitement particulier à l’image. Et on se rend vite compte que le rendu 3D est assez quelconque. La perception du relief est bien là et, comme toujours avec la technologie 3D via le DLP Link, on ne constate aucune image fantôme. Sur ce modèle BenQ, la perte de luminosité est presque insignifiante. Et pour cause, le W703D a une bonne luminosité (466,5 cd/m² en mode standard). Pourtant, le rendu 3D n’est pas parfait. Nous avons constaté des problèmes de fluidité de l’image, voire un manque de fluidité au moment des changements de plans avec certains Blu-ray. Ces bugs n’étaient pas visibles avec tous les films que nous avons testés. En fait, le phénomène était assez rare, mais suffisamment gênant pour être signalé. Pourtant, il est difficile d’en tirer une conclusion. Sans compter que tous nos testeurs ne percevaient pas ces défauts de la même manière. Le relief n’a pas fini de créer des divergences d’avis. Si vous faites partie des personnes qui s’accommodent bien à ces images en relief, vous ne devriez pas être déçu. Précisons toutefois que le W703D n’est pas compatible Nvidia 3D Vision, ce qui est plutôt dommage.

L’image aurait pu être parfaite

Au premier coup d’œil, on remarque que le noir manque de profondeur. Les fameuses bandes noires qui bordent l’écran sont très délavées, presque grises. Naturellement, il en est de même pour les scènes sombres d’un film. Le premier réflexe est de presser la touche menu, direction les options de configuration de l’image. La déception est immédiate, même en mode utilisateur, il est impossible d’intervenir sur d’autres réglages que la luminosité et le contraste, alors que BenQ propose habituellement des menus très complets. Dommage, ces derniers ne suffiront pas à redonner de l’intensité au noir.
Pourtant, aussi paradoxale que cela puisse paraître, la stabilité et la fidélité des couleurs sont parfaites. Le mode standard est très lumineux (466,5 cd/m²) et très contrasté (2333:1). La courbe de fidélité et de stabilité des couleurs est tout simplement parfaite tout comme celle du gamma (2,23). Il en est de même pour le mode cinéma, un peu plus sombre dans l’ensemble, mais très bon lui aussi. Quant au piqué de l’image, là encore, rien à redire, c’est tout à fait convenable.

Petite image et petit coffre

Les deux autres critiques que l’on peut faire à ce W703D concernent sa taille d’image et la qualité du haut-parleur. Ce dernier est peu puissant et de qualité moyenne. Plus décevant, nous avons mesuré une image de  1,51 m de diagonale avec deux mètres de recul (1,35 m avec le zoom au minimum) ce qui correspond plutôt à une petite diagonale. Oubliez également l’option de décalage de l’image (Lens Shift). Ce modèle d’entrée de gamme en est privé.

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