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Test : Le vidéoprojecteur JVC DLA-X3, un must pour le home cinéma 3D

Depuis quelques années déjà, les projecteurs JVC font la loi dans les salons équipés de home cinéma. Voici un très bon modèle d’entrée de gamme.

L'avis de 01net.com

JVC DLA-X3

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 23/02/2011

Voir le verdict

Fiche technique

JVC DLA-X3

Technologie d'affichage D-ILA Full HD
Technologie d'éclairage Lampe
Définition 1920 x 1080
Décalage d'objectif (Lens Shift) Oui
Voir la fiche complète

JVC DLA-X3 : la promesse

En matière de vidéoprojecteurs home cinéma, JVC jouit d’une solide réputation. Depuis le DLA-HD1, ses appareils équipent bon nombre de salons, et les passionnés se disputent encore les anciens modèles sur le marché de l’occasion. Après le HD100, le HD350 et ses grands frères, JVC a décidé de faire passer tout son petit monde à la 3D, avec trois vidéoprojecteurs D-ILA vendus entre 3 990 et 9 990 euros.
Le DLA-X3 est le modèle d’entrée de gamme. Il s’agit d’un appareil Full HD, compatible avec la 3D, donc, offrant une luminosité de 1 300 lumens, un taux de contraste natif de 50 000:1, un mode de balayage de 240 Hz (Clear Motion Drive), deux entrées HDMI 1.4, le tout fonctionnant en silence (moins de 20 dB) et étant proposé en deux finitions (coque noire ou blanche). Bref, de l’entrée de gamme, peut-être, mais avec un niveau d’exigence qui le situe d’emblée au-dessus du tout-venant.

JVC DLA-X3 : la réalité

Alors, le home cinéma 3D avec un projecteur D-ILA, ça donne quoi ? C’est la grande question. Avant de fournir une réponse, quelques petites précisions s’imposent. Il faut bien être conscient que, sorti du carton tel quel, le X3 ne permet pas de profiter des Blu-ray 3D ni des programmes en 3D annoncés sur Canal+ au mois de mars. Il faut, bien entendu, lui adjoindre un émetteur-récepteur infrarouge – le PE-EM1, vendu en option à 79 euros – et les lunettes 3D compatibles – les PK-AG1, vendues, elles, 179 euros l’unité. Il faut donc ajouter au minimum environ 450 euros (pour deux paires de lunettes et l’émetteur) avant de pouvoir démarrer une séance en 3D. Signalons par ailleurs que les lunettes fonctionnent avec des piles et que leur autonomie est d’une centaine d’heures environ. Une batterie rechargeable aurait été préférable.

Un signal reçu 5 sur 5

Point rassurant, l’installation de l’émetteur (à brancher à la prise 3D Synchro située à l’arrière de l’appareil) et la synchronisation des lunettes se font simplement. Ces dernières s’activent automatiquement dès qu’un signal 3D est détecté. Nous n’avons constaté lors des essais en 3D aucun problème de synchronisation, aucune perte de signal, y compris en bougeant la tête, en changeant de place ou en nous allongeant sur le canapé. Contrairement à ce que l’on peut déplorer avec la majorité des TV 3D.

Un projecteur pratique et bien pensé

L’installation du DLA-X3 est donc plutôt engageante. La connectique, placée à l’arrière, abrite deux entrées HDMI 1.4, un port RS232C, une entrée YUV, deux connecteurs mini-jack (un Trigger 12 V pour l’écran, par exemple, et un pour un contrôle filaire). Pas d’entrée VGA, donc : elle est réservée aux modèles supérieurs (X7 et X9). Ceux-ci possèdent également un port Ethernet permettant un contrôle à distance.
Côté entretien, tout est plutôt pratique. Sachez par exemple que le filtre à air situé sous l’appareil peut être facilement retiré et remplacé, que les quatre pieds sont ajustables en hauteur (pour les projections frontales) et que la lampe (UHP 220 watts au mercure) devrait pouvoir tenir 3 000 heures en mode Normal. Pour son remplacement, comptez entre 300 et 400 euros. Visiblement, l’opération n’est là non plus pas bien compliquée.

Une interface agréable, mais un calibrage à peaufiner

Ensuite, tout est fait pour nous faciliter la tâche. La mise au point, le zoom et le lens shift sont motorisés, et des mires rendent le calibrage relativement simple. On retrouve les mêmes possibilités de réglages que sur les modèles précédents, avec des menus bien faits, des intitulés clairs, une navigation agréable et des outils efficaces. Au bout du compte, le calibrage de ce X3 se révèle plus simple, plus rapide et plus précis que sur bon nombre d’appareils moins onéreux. En sortie de carton, avec le mode Normal, l’image n’est pas mauvaise, mais ce n’est pas encore tout à fait ça. L’idéal est évidemment d’utiliser une sonde et un logiciel de calibrage. Sans cela, il faudra tâtonner un peu pour trouver les réglages corrects de chaque couleur primaire et ajuster au mieux les différents paramètres vidéo. Mais, vraiment, et nous insistons sur ce point, les menus et la navigation sont suffisamment bien faits pour que n’importe qui puisse s’en sortir sans problème. Trois mémoires utilisateur sont d’ailleurs là pour conserver vos réglages. Alors, certes, les X7 et X9 offrent plus de possibilités d’ajustement avec, en prime, un ratio de contraste natif plus élevé, mais déjà, en l’état, ce X3 s’en sort sacrément bien pour peu que l’on prenne le temps de le bichonner.

Ah ! quels contrastes !

En HD 1080p sur un écran de 2,90 m de base, sans calibrage poussé, le résultat est déjà très satisfaisant. Comme d’habitude avec les projecteurs JVC, la luminosité n’est pas très poussée, et l’image n’est donc pas aussi dynamique que sur les derniers modèles Epson, par exemple. En revanche, on apprécie toujours autant la qualité des contrastes, la densité des noirs, la générosité des couleurs, leurs nuances et la tenue générale de l’image. Petite déception en ce qui concerne le Clear Motion Drive : censé améliorer la fluidité des séquences en mouvement, il n’a pas rendu l’image plus naturelle et ne nous a absolument pas convaincus. Le traitement vidéo, lui, reste d’une redoutable efficacité et permet d’affirmer que, même fraîchement sorti du carton, le X3 offre une belle et grande image HD.

Du délire en 3D, même si tout n’est pas encore parfait

Sur la 3D, alors là, c’est un véritable bonheur. Comparé à un téléviseur 3D, c’est le jour et la nuit. Les effets de jaillissement sont démultipliés, la profondeur est bluffante, et ce sans rogner sur la précision. Que ce soit sur les images de Grand Canyon Adventure ou sur Le Drôle de Noël de Scrooge, le visionnage en 3D s’est révélé être un vrai régal. Pas d’effet de dédoublement, peu de flou, une fluidité plutôt agréable, bref, un résultat nettement plus convaincant que sur la majorité des télés 3D. J’achète !

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