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Test : Le SteelSeries Apex Raw est un clavier gamer aux touches bien trop proches

Sur ce clavier pour joueurs, vous pouvez paramétrer la moindre des touches ! Mais nos doigts ont eu beaucoup de mal à s’habituer à leur disposition.

L'avis de 01net.com

SteelSeries Apex [RAW]

Confort d'utilisation

3 / 5

Equipement

2.5 / 5

Fonctions

3.5 / 5

Finition

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/01/2014

Voir le verdict

Fiche technique

SteelSeries Apex [RAW]

Type de souris / clavier Jeux
Interface USB
Touches multimédia 0
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SteelSeries Apex [RAW] : la promesse

Présenté lors du CES 2013, le clavier gamer SteelSeries Apex se décline en deux versions. La première est vendue 100 euros et propose un rétroéclairage multicolor (par zones), des touches multimédia ainsi que 22 touches de macros personnalisables selon 4 profils différents. La seconde, quant à elle, est plus sage et propose un seul et unique rétroéclairage –blanc-, ne possède que 17 touches de macros et seulement 2 touches de profils. Elle est vendue 70 euros, une jolie somme pour un clavier pour joueurs. Voyons ce qu’il a dans les touches.

SteelSeries Apex [RAW] : la réalité

Le parfait attirail du gamer se compose de trois éléments : un casque audio avec micro, un mulot de compétition avec plein de boutons et, éventuellement, un clavier dédié. Si une grande majorité de joueurs se contentent d’un simple clavier, basique, d’autres préfèrent ceux sur lesquels il y a des touches paramétrables, qui peuvent se voir assigner des raccourcis de commandes voire des combinaisons de touches (macro). C’est typiquement à cette catégorie de claviers qu’appartient l’Apex [RAW] ! En plus de la centaine de touches usuelles, il en possède 21 supplémentaires dont 19 dédiées aux jeux. Les deux dernières font varier la configuration des touches selon deux deux profils, paramétrables via le logiciel SteelSeries Engine.

Un logiciel clair pour des réglages complexes

Très bien fait et vraiment intuitif, le SteelSeries Engine vous offre la possibilité de paramétrer l’Apex dans les moindres détails. L’interface est claire, les réglages sont simples à mettre en œuvre et le logiciel n’est pas très gourmand en mémoire, ce qui lui permet de tourner en arrière-plan sans problème. En plus des deux programmations de touches accessibles via les touches L1 et L2, vous pouvez –aussi- créer des profils pour chaque jeu que vous lancez. Et là aussi, les fonctions L1 et L2 sont opérationnelles. Les possibilités sont donc énormes et mieux vaut y aller progressivement pour bien prendre ses marques. On regrette simplement qu’il n’y ait pas un repère visuel pour savoir qui de L1 ou L2 est actif.

Jeu lancé, clavier automatiquement réglé

En outre, vous pouvez faire en sorte que tous vos réglages changent en fonction des jeux que vous lancez sur votre ordi. Dans le logiciel, il suffit simplement d’associer un réglage à un jeu et dès que vous lancerez ce dernier, le clavier fait la bascule automatiquement. Enfin, bonne idée de la part de SteelSeries, il est possible de d’assigner des phrases de votre cru à toutes les touches de l’Apex qui s’afficheront dans le chat du jeu d’une simple pression de doigt, sans quitter l’écran des yeux. Dans un Battlefield 4 à 32, c’est super pour donner des ordres ou informations à tout le monde rapidement.

Les doigts sont à l’étroit

Posé sur le bureau, l’Apex [RAW] ne passe pas franchement inaperçu. Il est plus large et long qu’un clavier traditionnel, fabriqué dans un plastique épais et ses touches sont rétroéclairés de blanc (intensité réglable selon 8 niveaux). Et si vous ne l’avez pas vu, vous l’entendrez ! Ses petites touches en plastique dur sont bruyantes. Elles le sont moins que celles des Razer BlackWidows, mais bien plus que celles qui garnissent notre clavier de référence, le Logitech Illuminated Keyboard.
Côté confort, par contre, on a connu mieux. Il est quasiment impossible de faire varier significativement l’inclinaison du clavier. Certes, il est naturellement penché vers vous mais le mettre à plat est impossible. Ensuite, nous avons trouvé que les touches étaient très près les unes des autres, ce qui ne facilite pas la frappe. La largeur de la barre d’espace et son extrême sensibilité nous ont prodigieusement agacées également. Enfin, sur l’ensemble des boutons de raccourcis, seuls ceux situés sur la partie gauche du clavier sont réellement exploitables dans le feu de l’action. Les touches « M », au-dessus des touches « F », auraient dû être placées en dessous pour être à portée de doigts et donc être un véritable atout pour ce clavier…

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