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Test : Le smartphone Desire Z, une nouvelle réussite pour HTC

Une conception originale, une finition sans reproche et une plate-forme performante, le Desire Z fait mouche.

L'avis de 01net.com

HTC Desire Z

Affichage

2 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/12/2010

Voir le verdict

Fiche technique

HTC Desire Z

Système Android 2.2
Processeur Qualcomm
Voir la fiche complète

HTC Desire Z : la promesse

HTC affiche une volonté de fer pour occuper tous les secteurs de la téléphonie. Des concentrés de technologies avec des écrans immenses, à l’image du Desire HD, mais aussi des modèles très pratiques comme le Desire Z, que nous venons de tester. Livré avec la version 2.2 d’Android, ce smartphone possède une finition de qualité et exploite un processeur cadencé à 800 MHz, pour que l’appareil de haute volée s’anime sans peine… Alors, le Desire Z, un énième smartphone du fabricant HTC ou un modèle phare ?

HTC Desire Z : la réalité

Allez lui trouver un reproche au Desire Z. A l’image du Motorola Milestone 2, il est assez épais (1,5 cm), c’est le revers de la médaille lorsque l’on souhaite disposer d’un appareil doté d’un clavier physique. Et si l’on devait encore le comparer au smartphone de Motorola, le Desire Z possède une bien meilleure finition.

Des matériaux chics, une conception de choc

Alors que le design du Desire HD est très sage, celui du Desire Z est très chic. Une plaque façon aluminium brossé à l’arrière, un contour d’écran reprenant la même finition, un pavé sensitif en guise de molette (pour se déplacer dans les menus et les blocs de texte), une large grille argentée pour protéger l’écouteur et le reste de l’enveloppe gris anthracite, voilà qui est réussi.

La conception du smartphone est aussi étonnante. Son clavier ne coulisse pas sous l’écran, il se déploie. Lors de nos tests, certains ont reproché au clavier de manquer de relief. En effet, lorsque les touches sont un peu bombées, cela permet de compenser le manque de place par un relief des touches. Ce n’est pas le cas avec le Desire Z, mais il ne nous aura pas fallu plus d’un week-end pour prendre le coup de main. Sans oublier que l’écran tactile est suffisamment réactif et précis pour se passer du clavier physique pour de courtes saisies de texte.

Le Desire Z filme en HD… on y croyait

L’un des points forts annoncés par le constructeur est la capacité qu’a le Desire Z à filmer en haute définition. Grâce à son capteur de 5 MPix, il est bel et bien capable de capturer des séquences en 1 280 x 720 pixels. Toutefois, la qualité obtenue n’a de HD que sa résolution. Ni les couleurs, ni la précision et encore moins la fluidité de la vidéo ne justifient la comparaison avec la haute-définition.
Si le sujet filmé ou l’utilisateur bouge, c’est le flou artistique assuré. On pourra toutefois obtenir des résultats convenables, sous de bonnes (d’excellentes) conditions d’éclairage et si ce n’est pas une scène d’action. Par ailleurs, le son capturé par le micro, distordu, n’est pas à la hauteur.

Le Desire Z s’en sort bien mieux avec la photo. Même si son flash à LED, pratique dans une pièce mal éclairée, ne fait pas de miracles dans la pénombre. Tout comme en mode vidéo, l’autofocus se révèle assez efficace. Celui-ci se charge de faire la mise au point sur une zone que l’on sélectionne du doigt directement sur l’écran. Cela fonctionne bien.

L’environnement HTC toujours aussi soigné

L’interface HTC Sense est toujours aussi agréable à utiliser. Elle met en valeur les comptes des réseaux sociaux et les différents widgets, que l’on installe sur les bureaux (météo, Bourse, flux RSS, fils Tweeter, etc.), mais c’est aussi sa faiblesse. Laisser autant d’informations en synchronisation automatique activées, c’est mettre le Desire Z à genoux très rapidement… trop rapidement.

Lorsque votre mur Facebook est riche en commentaires ou que vous avez synchronisé une messagerie professionnelle et personnelle (compatible Microsoft Exchange), l’autonomie du Desire Z sera réduite à peau de chagrin, soit moins d’une journée. Mais rassurez-vous, en utilisation « normale » ou  si vous gardez un peu la main sur les réglages, le smartphone ne devrait pas vous faire défaut avant de retrouver son amie la prise.

Une autonomie dans la moyenne

Avec sa batterie de 1 300  mAh et, compte tenu la luminosité de l’écran (mesurée à 261 cd/m²), il fallait s’attendre à ce que le Desire Z ne soit pas parmi les meilleurs en endurance. Mais il ne s’en sort pas mal pour autant, avec pour commencer une autonomie en communication de 7 heures et 30 minutes. Une mesure au pire puisque notre procédure de test simule une conversation en continu avec le volume de l’écouteur poussé au maximum.

Concernant la navigation Internet en 3G, le Desire Z tient 3 heures et 45 minutes, là encore, au pire. Un script maison se charge de rafraîchir une page complète, intégrant du texte et des photos, toutes les 20 secondes jusqu’à extinction de l’appareil. Quant à l’autonomie en mode vidéo, elle est de 4 heures et 5 minutes, avec le son restitué dans un casque, dont le haut-parleur est loin de passer pour une piètre enceinte. Une autonomie très convenable compte tenu, là encore, de la qualité de l’écran.

Avide de multimédia, y compris en HD

Même si sa définition d’écran n’est pas en mesure d’afficher des images en 720p (1 280 x 720 pixels), le Desire Z sait les lires. DivX HD, Xvid HD ou WMV HD : tout y passe. La qualité est à la hauteur de nos attentes. Bien entendu, ces mêmes formats en définition standard sont pris en charge.
Connecté à une radio Internet ou à YouTube, le smartphone a de quoi faire danser votre joyeuse troupe sur la chorégraphie de Waka Waka. Et c’est du vécu ! La prise en charge du format Flash 10.1 lui ouvre en grand les portes du multimédia sur le Net. A aucun moment le processeur n’a montré de signes de faiblesse pour décoder les fichiers HD.

Une plate-forme sans réel reproche

En bon petit frère du Desire HD, le Desire Z est un peu moins performant. C’est ce que traduisent les fiches, avec un processeur à 1 GHz, d’un côté, et une puce à 800 MHz, de l’autre. Une petite différence qui ne se ressent pas à l’utilisation. Naviguer dans les menus ou les applications reste une partie de plaisir. On notera également la confortable mémoire interne (1,5 Go). De quoi installer un grand nombre d’applications.

En Wi-Fi comme dans une zone de bonne réception 3G+, on surfe, on télécharge et on partage ses informations sur les réseaux sociaux avec un confort remarquable. L’ergonomie et la réactivité du smartphone à passer du mode d’affichage portrait au mode paysage sont de véritables plus. On tourne, on retourne, on ouvre le clavier, on utilise l’écran tactile… manipuler ce produit serait presque addictif.

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