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Test : Le Série 9 de Samsung, un superbe ultrabook à l’endurance moyenne

La nouvelle version du PC portable ultrabook Série 9 de Samsung nous en a mis plein les yeux. S’il est dommage que l’endurance ne dépasse pas les 4 heures à plein régime, il n’y a pas grand-chose d’autre à lui reprocher.

L'avis de 01net.com

Samsung Serie 9 NP900X3C-A01FR

Affichage

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/06/2012

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Fiche technique

Samsung Serie 9 NP900X3C-A01FR

Processeur Intel Core i5-3317U
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 128 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel HD Graphics 4000
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Samsung Serie 9 NP900X3C-A01FR : la promesse

La Série 9 est synonyme de PC portable haut de gamme chez Samsung. Après une première version de la machine sortie en début d’année 2011, le coréen réitère et améliore son premier châssis tout en le mettant au goût du jour. Le Série 9 NP900X3C-A01FR est une très belle machine qui, de prime abord, est un ultrabook de rêve, vraiment fin et tout en aluminium, fidèle à la volonté du coréen de renouer avec la valeur sur toutes ses gammes. Le constructeur nous promet un écran mat, une définition d’écran HD+ (1 600 pixels par 900), une autonomie de 7 heures et une plate-forme basse consommation, le tout pour 300 euros de moins que le précédent modèle. Promesse tenue ?

Samsung Serie 9 NP900X3C-A01FR : la réalité

Cette nouvelle mouture du Samsung Série 9 est très impressionnante. Très présent dans le monde des télévisions, du son ou de la téléphonie, le coréen n’est implanté que depuis quelques années sur le marché du PC portable grand public en Europe et il réalise ici un tour de force tout à fait remarquable.
De prime abord, difficile de trouver des défauts à cet ultraportable de seulement 1,19 kg, tout en aluminium et dont la conception reprend le modèle du Mac Book Air 13, à savoir un corps d’un seul tenant (unibody).
La finition noire/bleue avec son liseré argenté est vraiment magnifique, les flancs de la machine sont extrêmement fins (1,5 cm au plus épais) et la dalle de l’écran 13,3 pouces (1 600 pixels par 900) est mate. Celle-ci propose d’ailleurs une excellent luminosité de 421 cd/m2 en moyenne, un taux de contraste correct de 811:1 et l’inclinaison maximale de l’écran est impressionnante. Aucune fatigue oculaire à signaler même lors de longues séances de labeur.
On aime aussi le clavier chiclet rétroéclairé – confortable – dont la luminosité varie en fonction des conditions d’éclairage ambiantes (une fonction partagée aussi par l’écran) mais aussi les petites dimensions et le faible poids du chargeur secteur (302 g). Très bien pour les déplacements ! Bref, le Série 9 offre de bonnes sensations visuelles, tactiles et le bonheur ne s’arrête pas là.

Puissant et véloce

Le Samsung Série 9 est une machine conçue pour vous accompagner dans vos déplacements afin que vous puissiez travailler, surfer, regarder un film ou écouter un peu de musique. La puissance du processeur Intel Core i5-3317U (double cœur cadencé à 1,7 GHz et basse consommation) suffit largement pour toutes les opérations de calcul et le traitement des programmes et applications usuelles. Samsung place également 4 Go de mémoire, partagée entre les besoins du système et du contrôleur graphique Intel intégré au processeur (le HD 4000).
Certes, le petit module SSD de 128 Go (91,5 Go exploitables) ne peut pas stocker toutes vos données. Néanmoins, il confère au Série 9 une vélocité et une réactivité accrue par rapport à un disque dur ordinaire. Samsung a même optimisé la mise en route de la machine. Grâce à la technologie Samsung Fast Boot, Windows 7 est prêt à l’emploi en moins de 11 secondes et  sort de veille en moins de 2 secondes.

Silencieux, mais sujet à l’échauffement

Lorsque vous travaillez avec le Série 9, le silence est de mise. C’est même à se demander si le refroidissement est bien actif ! L’engin dissimule deux petits ventilateurs extrêmement silencieux à l’intérieur de son châssis. De plus, l’agencement des composants a été mûrement réfléchi pour, par exemple, maîtriser l’échauffement et les nuisances sonores dans un espace si confiné. Notre sonomètre de référence indiquait 31,3 dB au repos et 37,5 dB en charge. En outre, il est possible d’activer un mode Silent pour encore plus de tranquillité mais la chaleur augmente un peu. A plein régime, la machine grimpe même à 34° C au niveau des repose-paumes et à 48° C, d’après nos mesures, sous le boîtier.

Seulement quatre heures d’autonomie

La plate-forme Intel présente est dite « à basse consommation » car l’enveloppe thermique du processeur n’excède pas 17 watts. Le SSD et la mémoire, tout comme le rétroéclairage du clavier ne consomment pas beaucoup d’énergie. En revanche, la dalle très lumineuse risque d’être plus gourmande. Au repos, l’engin consomme 11,8 watts et, en pleine charge, le wattmètre atteint 43 watts.
Fort de ces mesures, nous avons entrepris les tests d’autonomie. En lecture vidéo, luminosité de l’écran au maximum, Wi-Fi connecté, le Série 9 tient 3 heures 50 minutes sur sa batterie quatre cellules. L’endurance du Série 9 est trop juste à notre goût ; surtout que la précédente version de la machine arrivait à tenir 5 heures (avec une batterie plus importante il est vrai).

Les (petits) points à améliorer

Ce nouveau Série 9 n’est donc pas parfait. On lui trouve d’ailleurs d’autres petits défauts, comme la présence d’une seule prise USB 3.0 (couplée à un connecteur USB 2.0). On retrouve bien un adaptateur microUSB/Ethernet (format propriétaire), bien pratique pour s’affranchir du Wi-Fi pour le transfert des gros fichiers. Mais aucun convertisseur microVGA/VGA ou microHDMI/HDMI n’est fourni avec la machine, il faudra passer par la case « accessoires » comme chez Apple.
Enfin, le pavé tactile, géré par un pilote Elan, n’est pas à notre goût. Large, offrant une bonne glisse, il est extrêmement sensible et l’intégralité de sa surface est cliquable. Le double clic se fait donc en tapotant rapidement sur la surface et non pas en pressant deux fois la partie inférieure gauche du pavé. Le clic droit, lui, répond assez bien. Pour la gestuelle multidoigt, nous préférons largement la gestion et les mouvements proposés par Synaptics, ceux d’Elan n’étant pas toujours instinctifs.

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