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Test : Le reflex numérique pour les nuls auquel il ne manque pas grand-chose

Facile à prendre en main, pas trop cher et faisant de belles images, ce reflex ne souffre que du manque de Liveview.

L'avis de 01net.com

Nikon D3000 + zoom AF-S DX 18-55 II

Les plus

  • + Ecran large
  • + Logiciel intégré pour guider le néophyte
  • + Mise au point améliorée héritée des appareils haut de gamme
  • + Prix

Les moins

  • - Pas de visée par l'écran
  • - Pas de vidéo
  • - Optique de base non stabilisée optiquement

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/09/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Nikon D3000 + zoom AF-S DX 18-55 II

Format de capteur APS-C
Définition du capteur 10.1 Mpx
Type de capteur CCD
Sensibilité ISO min 200
Voir la fiche complète

Nikon D3000 + zoom AF-S DX 18-55 II : la promesse

Un des rares marchés à bien se porter en France est celui de la photo numérique et dans ce secteur, c’est celui des reflex qui soutient la cadence. Parce que lassés des images trop aléatoires de certains compacts ou par désir d’apprendre à «faire» de belles images, de nombreux utilisateurs ont sauté le pas ces derniers temps. Ce qui explique qu’outre les reflex professionnels, les fabricants on aussi mis la pression sur leurs ingénieurs pour développer de plus en plus de reflex d’entrée de gamme. Le D3000 est de ceux-ci et remplace, chez Nikon, le vénérable D60.

Nikon D3000 + zoom AF-S DX 18-55 II : la réalité

Appareil d’entrée de gamme ne veut pas dire appareil bâclé. Les professionnels habitués à des 5D Mark II ou des D700 joueront les snobs, mais soyons honnêtes: pour le grand public, la finition est bonne et la prise en main de ce D3000 tout à fait convenable. Les bûcherons le trouveront forcément un peu petit, mais le commun des mortels devrait le trouver à son goût.

Ce qu’il manque

Une erreur -ou un choix malheureux- est l’absence de visée par l’écran (Liveview). Pour des raisons techniques, pour des raisons de compression de coût, parce que la chasse à l’élan n’est pas ouverte… Bref, pour sans doute tout un tas de raisons, ce système de visée est absent.
D’un point de vue absolu, ce n’est pas un drame: on compose mieux par l’œilleton et l’appareil déclenche plus vite. En revanche, nombre d’utilisateurs passant d’un compact -visée par un écran- à un reflex apprécient cette transition douce qu’est la visée par l’écran sur les reflex. Outre cette visée par l’écran, il manque bien sûr la vidéo. Compte tenu du prix, cela s’explique, mais certains consommateurs pourraient le regretter.

Le mode pour les nuls : bien pour faciliter la prise de vue, moins pour progresser

Une des nouveautés apportées par ce D3000 est un mode Guide qui, au travers d’un menu, aide l’utilisateur à faire ses prises de vue. On sélectionne le type de photo que l’on veut faire et en deux ou trois clics l’appareil se paramètre tout seul de façon adéquate.
Si de nombreux fabricants ont tenté de proposer ce type de mode, nous pensons que celui du D3000 est le plus abouti. Avec une réserve: il n’aide pas assez l’utilisateur à s’approprier les connaissances afin de passer en réglages manuels. Bon pour shooter, moins pour apprendre.

Des ISO belles

Les photos en basse lumière, c’est un peu le dada de Nikon. Le D700 en est bien la preuve et ce savoir-faire a, jusqu’ici, toujours profité aux petits frères. Le D90 en premier lieu, puis le D5000 . Sans prétendre aux même performances que ses cousins plus «baraqués» (et plus chers), le D3000 s’est très bien sorti des tests en basse lumière. Au rayons des antiquités égyptiennes du Louvre, où les lumières sont jaunes et tamisées pour ne pas dégrader certains objets, les images, capturée en mode automatique à 800 ISO sont presque toutes nettes et bien exposées.

Tout pour aller plus loin

Outre son mode Guide, son mode Auto, le D3000 offre bien sûr les modes PASM (Programme, Priorité à l’ouverture, Priorité à la vitesse et Manuel), pour mieux maîtriser son appareil. Comme tout Nikon qui se respecte, il intègre le D-Lightning, technologie de correction des sur et sous-expositions. Nikon n’a rien sacrifié à l’ergonomie d’un reflex «standard» et les utilisateurs pourront se faire la main pour, éventuellement, monter en puissance plus tard.

Un poil mollasson

L’écran de ce D3000, on lui pardonne, n’est pas le meilleur du monde. Pour de l’entrée de gamme, ça se comprend et la concurrence ne fait pas mieux. En revanche, la revue des images n’est pas la plus véloce qu’il soit et pourrait frustrer les utilisateurs sous amphétamines.

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