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Test : Le reflex K-5 offre une qualité de fabrication et d’image de haut vol

Pentax signe un excellent reflex numérique, le K-5. Il dispose enfin d’un boîtier expert pour bousculer Canon et Nikon.

L'avis de 01net.com

Pentax K-5

Les plus

  • + Capteur hautes performances : enfin des hautes ISO sur un boîtier expert Pentax !
  • + Viseur 100 %
  • + Vidéo Full HD
  • + Conception robuste

Les moins

  • - Pas de compartiment hybride batterie-piles comme sur le K-r
  • - Mode Full HD uniquement en Mjpeg et limité à 25p

Qualité photo

4.5 / 5

Qualité vidéo

3.5 / 5

Réactivité

4 / 5

Ergonomie et finition

4 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Autres critères et mesures

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 31/01/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Pentax K-5

Format de capteur APS-C
Définition du capteur 16.2 Mpx
Type de capteur CMOS
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Pentax K-5 : la promesse

Qu’on soit expert ou pro, le choix ne manque pas chez les deux grands de la photo, Canon et Nikon. A côté, Pentax n’avait à proposer qu’un K-7, un appareil solide et bien construit, mais dont la qualité des clichés est inférieure… à ses propres reflex d’entrée de gamme ! Coup de fouet des ingénieurs, sursaut d’orgueil et mise à jour technologique : la marque japonaise accouche du K-5, un reflex bourré de qualités.

Pentax K-5 : la réalité

Du K-7, le K-5 garde le meilleur, soit toute la partie extérieure. Une bonne chose puisque Pentax est une marque réputée pour la qualité de fabrication de ses produits. Les possesseurs de K-7 seront l’aise, ceux équipés d’un boîtier plus modeste apprécieront la montée en gamme. On aurait aimé une roue codeuse à l’arrière de l’appareil, mais les deux molettes (devant sous l’index droit, à l’arrière sous le pouce droit) font très bien leur office.

Enfin une montée en ISO digne des grands

A 1 600 ISO, le K-7 nous faisait pleurer : c’était laid, c’était bruité, cela n’arrivait même pas à la cheville des petits K-x et K-r. La faute au capteur, très médiocre. Le nouveau capteur du K-5 efface cette erreur et donne des résultats pour le moins excellents : entre 100 et 1 600 ISO, c’est tout simplement irréprochable, c’est bon à 3 200 ISO, correct à 6 400.
Après cette valeur, la qualité décroît exponentiellement, avec un mode à 51 200 ISO qui rappellerait une bouillie à base de Weetabix et de riz soufflé. Bilan : le K-5 se montre bien supérieur au Canon EOS 60D et du niveau du Nikon D7000. Chapeau bas.

La qualité des images dépend bien évidemment de l’optique placée devant ledit capteur, mais c’est globalement très bon, avec des clichés riches – il y a tout de même 16 Mpix qui produisent des images de 4 928 x 3 264 points – et aux couleurs fidèles. La balance des blancs est parfois imprécise en basse lumière (éclairage incandescent), mais c’est marginal et cela se corrige comme qui rigole en RAW.

Une cadence de feu attrayante

Sept images par seconde, c’est presque du niveau du Canon EOS 7D et du D300s, des boîtiers une gamme au-dessus du Pentax K-5. De quoi satisfaire les fans de photo d’action et de sport. S’ils sont équipés d’optiques adéquates : des téléobjectifs très puissants.
Le débit de la carte SD permet de compter sur une vingtaine d’images RAW d’affilée, une trentaine en Jpeg (avec une carte de classe 10). Mais il faut attendre un peu entre deux grosses rafales que la carte encaisse les images. Ce qui explique pourquoi de nombreux pros ne veulent pas entendre parler du format SD…

Bonne ergonomie mécanique, mais interface moche

Côté prise en main, c’est du tout bon, le K-5 se pilote facilement et rapidement, l’appareil est très réactif. Le système d’autofocus est rapide et précis, mais pas encore au niveau de Nikon, champion dans cet exercice. L’interface graphique est, elle, perfectible. On est loin des menus à rallonge de Nikon, certes, mais c’est moche ces lettres blanches sur ce fond gris dépressif ! A des kilomètres de la qualité de l’interface des Canon EOS, belle et rapide à manipuler.

Pas de capteur plein format, mais des optiques uniques

Pentax ne propose pas de reflex à capteur plein format. Sur ce segment, Canon et Nikon règnent en maîtres, laissant à Sony les miettes. Ce qui est un handicap pour attirer les pros, Pentax a tenté de le sublimer en développant une seule ligne d’optiques – Canon et Nikon doivent développer des optiques plein format et APS-C.
Pentax a donc trouvé les ressources pour inventer des objectifs uniques, parmi lesquels ses focales fixes extraplates (pancake), légères, solides et dotées d’excellentes qualités optiques. On pense au 40 mm F2.8 (éq. 61 mm), mesurant à peine 2 cm d’épaisseur. Ou au grand-angle 21 mm F2.5 (éq. 32 mm), aussi précis que discret. Ou encore au 70 mm F2.4 (107 mm), idéal pour les portraits.

Les optiques sont d’autant plus intéressantes que le système de stabilisation est intégré au boîtier (stabilisation mécanique du capteur). Le K-5 et ses trois optiques tiennent dans n’importe quel petit sac photo et couvrent la majorité des besoins pour à peine un peu plus d’un kilogramme. Un argument de poids pour les voyageurs et les photographes old-school qui rechignent à utiliser les zooms.

La vidéo, parce qu’il le faut bien

En visée par l’écran, l’autofocus par détection de contraste est bon pour la catégorie d’appareil. On est à des kilomètres d’un Alpha A55 de Sony ou d’un Panasonic GH2 mais, pour un reflex, c’est plutôt bon. Le mode vidéo, lui, ne fera pas oublier aux pros de Canon et de ses excellents 7D et 5D Mark II : la qualité d’image est bonne, mais c’est du vieux Mjpeg bien lourd et il n’y a pas d’entrée microphone – lequel est mono. Il faudra postsynchroniser le son capturé a posteriori… Pas de quoi réveiller Hollywood !

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