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Test : Le premier compact expert d’Olympus est une vraie réussite

Beaux clichés, finition réussie et plaisir d’utilisation : le ZX1 est un excellent compact et une bonne surprise !

L'avis de 01net.com

Olympus XZ-1

Les plus

  • + Optique très lumineuse F1.8
  • + Plage optique intéressante (28-112 en éq. 24 x 36)
  • + Ecran Oled 610 000 points
  • + Compatibilité accessoires Pen
  • + Gestion fichier RAW

Les moins

  • - Mode vidéo limité à du 720p Mjpeg
  • - Grand-angle timide (28 mm)
  • - Prix élevé

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/02/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Olympus XZ-1

Définition du capteur 10 Mpx
Ouverture max en grand angle 1.8
Ouverture max en téléobjectif 2.5
Zoom optique 4 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Olympus XZ-1 : la promesse

Avec une branche reflex qui meurt, une division compacts morose et un segment d’hybrides qui progresse doucement, mais déjà dominé par la concurrence, on aurait pu se dire qu’Olympus était sur la pente descendante. Mais c’était sans compter la fierté des ingénieurs de la marque qui ont retroussé leurs manches pour sortir un produit de choix : le premier compact expert de la marque.

Olympus XZ-1 : la réalité

Qui dit compact expert dit prix élevé, deux adjectifs qui nécessitent un excellent niveau de finition. Olympus était attendu au tournant après avoir présenté la maquette de son XZ1 et la firme ne nous a pas déçu : le XZ1 est un bel appareil. Un compact qui reprend le format des LX de Panasonic (LX2, LX3, LX5) à savoir un corps de compact équipé d’une optique protubérante. L’appareil se glisse néanmoins plus facilement dans la poche d’une veste qu’un G12 de Canon ou un P7000 de Nikon, plus gros et plus encombrants.

Une optique haut de gamme
Olympus n’étant pas le roi du traitement des hautes sensibilités, la marque nippone s’est donc appuyée sur un capteur plus grand que la moyenne et surtout sur son cœur de métier : l’optique. Naviguant de 28 à 112 mm, le bloc optique du XZ1 est le premier à recevoir la mention Zuiko, qui caractérise les excellentes optiques reflex d’Olympus. Et ce n’est pas que du flan : tandis que le P300 de Nikon s’affiche avec une optique F1.8-4.9, celle de ce ZX1 est bien plus lumineuse, allant de F1.8 en grand angle à F2.5 au maximum, ce qui rend le téléobjectif réellement utilisable en hautes et moyennes lumières.
L’optique rend des images très piquées, même aux bords de l’image, faisant d’elle un modèle du genre. Et la large ouverture en grand-angle permet d’éviter de trop monter dans les ISO.

Traitement de l’image de qualité
Olympus a fait un réel effort sur son nouveau joujou dans un domaine où le constructeur est particulièrement faible : le traitement de l’image en basses lumières. Inférieur au LX5 dans ce domaine – et au G12 de Canon in extenso – le ZX1 est propre à 800 ISO, les performances déclinant largement à 1 600 ISO. Mais l’optique lumineuse aide.
Les Jpeg sortant du boîtier sont excellents, faisant une fois encore presque office de référence du genre : les images sont très détaillées, les couleurs très agréables à l’œil en mode naturel – trop saturées en mode Vivid. Mention spéciale à la qualité du mode super macro, permettant aux aficionados du détail de se régaler avec des mises au point à 1 cm et une ouverture de F1.8…

Excellents modes créatifs
Issus des reflex, les modes créatifs (mode ART sur l’appareil) qui se sélectionnent au moyen de la bague autour de l’optique sont un vrai plus des Pen (comme les E-PL1 et E-PL2), et de XZ1. Sur les six modes disponibles – Pop art, Soft focus, Film granuleux, Sténopé, Diorama, Ton dramatique – nous décernons la palme de la « patte créative » au mode Film granuleux qui génère des images en noir et blanc qui ont vraiment du caractère, à la fois contrasté et très détaillé. Le mode Ton dramatique reprend les principes de la photo HDR et délivre des clichés surprenants notamment en extérieur par ciel nuageux, procurant des ciels denses et spectaculaires. Et si l’image plaît, mais pas le traitement, on peut toujours déclencher en Jpeg+raw pour récupérer l’image brute.

Les défauts : chargeur USB, petite batterie, temps d’allumage, etc.
Si nous n’avons rien contre le chargeur USB, nous aurions préféré un dispositif plus compact, polyvalent et universel, comme le propose Samsung – une simple prise et un câble USB  – à l’adaptateur secteur proposé ici par Olympus. Qui est à la fois plus encombrant et propriétaire. On regrette aussi que la batterie soit peu performante – à peine 200 clichés. Et si l’appareil réagit bien à la prise de vue, ce n’est pas un lève-tôt puisqu’il faut compter 3,5 s pour que l’appareil soit réellement en mesure de prendre la première image.
Dernier regret : le mode vidéo est trop moyen, limité au format Mjpeg en 720p, bien loin des 1080p proposés par Sony, Canon et Panasonic.

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