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Test : Le PK120, un bon vidéoprojecteur de poche trop juste en autonomie

Tout petit et bien conçu, ce picoprojecteur est agréable à utiliser. Mais sa batterie ne tient pas la durée d’un film.

L'avis de 01net.com

Optoma PK120

Les plus

  • + Le format très compact
  • + La compatibilité avec de nombreux fichiers

Les moins

  • - La faible autonomie

Qualité de l'image

3 / 5

Luminosité

0.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 13/09/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Optoma PK120

Technologie d'affichage DLP
Technologie d'éclairage LED
Définition 640 x 360 pixels
Décalage d'objectif (Lens Shift) Non
Voir la fiche complète

Optoma PK120 : la promesse

Optoma annonçait fin août le PK120, un tout petit vidéoprojecteur (11,7 x 6 x 2,1 cm) contenant tout ce qu’il faut pour se faire une toile en déplacement, sans avoir besoin d’y brancher quoi que ce soit. Gadget ou véritable cinéma portatif ? La réponse dans notre test.

Optoma PK120 : la réalité

Le format de l’Optoma PK120 est bel et bien bluffant. Il est aussi simple à ranger ou à emporter avec soi qu’un smartphone, mais l’effet est tout autre. Aujourd’hui, un téléphone à tout faire, très puissant et très fin, ça n’épate presque plus personne. En revanche, sortir un vidéoprojecteur de sa chemise et projeter une image de plus de 1 mètre de diagonale, ça fait son effet. D’autant que le PK120 est d’une finition irréprochable. Sobre dans sa version noire, il est livré avec une coque rouge qui le met encore plus en valeur.
Le PK120 intègre une puce Digital Light Processing (DLP), un système de rétroéclairage par LED, une puce de décodage, une mémoire interne (de 2 Go) que l’on peut compléter avec une carte MicroSD et une batterie. L’appareil est donc complètement autonome.

Des résultats à la mesure du petit format

Il fallait s’y attendre, les performances du PK120 sont juste convenables. Comme tous les picoprojecteurs, il faut l’utiliser dans une pièce plongée dans le noir.
En effet, placé à une distance de 2 mètres d’une toile, l’Optoma affiche des images de 1 mètre de diagonale peu lumineuses (4,4 cd/m²). Elles sont cependant assez bien contrastées compte tenu de son gabarit : nous avons mesuré un taux de 436:1, alors que les modèles des concurrents, comme le Philips PicoPix PPX1430 (une référence sur le marché), n’atteignent que 289:1, mais avec une luminosité deux fois plus élevée (8,6 cd/m²). En revanche, les images sont un peu plus fidèles que celles du modèle de Philips, quoique le résultat reste modeste en regard d’un projecteur grand format.
Quant aux haut-parleurs (0,5 watt chacun), ils fournissent un son très peu puissant mais un peu moins grésillant que celui de la majorité des smartphones. Signalons qu’une prise casque est disponible.

De nombreux formats vidéo et audio acceptés

Le PK120 s’en sort très bien dans la compatibilité avec les fichiers multimédias. Sa puce intégrée lit de nombreux formats vidéo (DivX 4x, 5x et 6x, WMV, Xvid, H264 et Mpeg-4) et audio (MP3, AAC, WMA et Ogg Vorbis), quelques formats d’image (Jpeg et BMP) mais aussi des documents bureautiques (DOC, XLS, PPT, PDF et HTML). On prend vraiment plaisir à utiliser ce picoprojecteur, dont les menus sont, de surcroît, très clairs et agréables.
En revanche, on ne peut qu’être frustré devant l’autonomie de sa batterie, tout simplement insuffisante : 1 heure et 11 minutes. Tout juste de quoi regarder un épisode d’une série.

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