Passer au contenu

Test : Le PC le plus puissant du moment est fignolé comme une Cadillac

Avec un système graphique hyper évolué, ce PC est une réussite qui se paye au prix fort.

L'avis de 01net.com

Alienware Area-51 ALX SLI

Equipement

0.5 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 01/02/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Alienware Area-51 ALX SLI

Processeur Intel Core 2 Extreme QX6850
Quantité de mémoire vive 2 Go
Type de stockage principal 7200tr/mn
Processeur graphique Nvidia GeForce 8800 GTX x 3
Voir la fiche complète

Alienware Area-51 ALX SLI : la promesse

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Alienware, rappelons que leurslogan est « La puissance à l’état pur ». Qu’importe le prix, lesmachines de la famille Area-51 ALXintègrent le fin du fin en matière de composants afin d’offrir lesmeilleures performances possibles dans un domaine précis, celui desjeux, et en particulier de ceux réalisés en 3D. L’une des dernièresoffensives en date du constructeur, l’Area-51 ALX CrossFire,promettait de réunir un processeur Intel de dernière génération(Penryn) overclocké à 4 GHz et un système graphique exploitant latechnologie CrossFire d’ATI. Aujourd’hui, Alienware propose uneconfiguration similaire, mais bénéficiant cette fois de la technologie3 WAY SLI de nVidia. N’ayant pu résister à la possibilité de tester labête, voici un débriefing de ce qu’elle a dans le ventre.

Alienware Area-51 ALX SLI : la réalité

Phase I : L’ouverture du carton
Dès ce moment, on sent bien qu’on ne
se trouve pas devant une simple machine lambda. Clavier et souris
sont signés Logitech (des modèles spécialement conçus pour les joueurs)
et, petit détail qui fait sourire, le T-shirt et le polo Alienware sont inclus.


Phase II : Repèrages extérieurs

Comme d’habiture, le
boîtier de cet Area-51 ALX SLI d’Alienware est extravagant avec des chromes façon Cadillac. Pour les connecteurs, on a tout ce qu’il
faut la où il le  faut. Ainsi, en façade, on trouve 2 ports USB, 1
port FireWire et le désormais incontournable
lecteur de cartes mémoire. A l’arrière, rebelote. On trouve 6 autres
ports USB, encore 1 au format FireWire, et des sorties audio
analogiques (7.1) et numérique (optique). Sans oublier
les 6 connecteurs DVI des trois cartes graphiques.

Phase III : Exploration intérieure
En ouvrant la bête, les trois premières choses qui sautent aux yeux sont :
– L’alimentation de 1200 watts
!
– Le système de refroidissement liquide pour le processeur. C’est grâce à
ce dernier qu’Alienware a pu prendre le parti – et le pari – d’overclocker
en toute sérénité le Core 2 Extreme d’Intel de 3 GHz à 3,3 GHz.
– Enfin,
le regard est attiré par les trois énormes cartes graphiques
installées, qui ne laissent d’ailleurs aucune place pour l’ajout
éventuel d’une nouvelle carte d’extension.
A part cela, le niveau de finition est excellent. Le câblage est proche
de la perfection.  L’ouverture du panneau latéral ne demande aucun
outil, de même que
l’enlèvement d’une des unités internes. Elles sont toutes placées sur
des rails.
Peu d’ajouts sont encore possibles à l’intérieur : il ne reste que deux
emplacements 3,5 pouces internes, grâce auxquels on pourrait passer des
2 x 500 Go en Raid 0 présents dans la machine que nous avons testé à 4
x 1 To ! Idem pour la mémoire, deux emplacements sont encore
disponibles, afin de passer à 3, voire 4 Go. N’oublions pas que dans ce
dernier cas, il faut installer Windows Vista en version 64 bits pour
que la totalité de la mémoire soit bien gérée, Vista en 32 bits ne
sachant pas gérer plus de 3,2 Go de mémoire. 

Phase V : En route pour de nouvelles résolutions
Pour pousser ce genre de configuration dans ses derniers
retranchements, il faut faire fonctionner des jeux sophistiqués en 3D.
Et en particulier celui qui en ce moment est réputé pour mettre
n’importe quelle configuration à genoux, Crysis de l’éditeur Crytek.
En
résolution maximale de notre écran (2560 x 1600 pixels), avec les
détails poussés à fond, mais sans activer le moindre procédé d’anti
aliasing, le jeu est tout simplement injouable ! La faute à la machine – pas assez puissante (!!!) – ou au jeu, mal programmé, cela paraît
surréaliste !
En basculant dans une résolution inférieure, en 1920 x
1200 pixels, qui correspond au plus grand mode autorisé par les écrans
de 24 pouces et plus, le jeu devient praticable, avec tous les détails
activés, mais toujours sans anti aliasing. Si on active ce dernier en
mode 4x, Crysis n’est plus jouable dans des conditions correctes. Si on
tient vraiment à activer l’anti aliasing (4x), il faut encore descendre la
résolution et passer en 1600 x 1200 pixels et baisser d’un niveau les
détails (passer de Very High à High).
Avec le jeu World in Conflict, la machine se comporte mieux. En
utilisant son outil de bench interne, on obtient des animations très
fluides, avec 27 images par seconde en moyenne, en 2560 x 1600 pixels
et avec le niveau de détails maximal.
Enfin, pour les amateurs de chiffres, on peut donner les résultats de
la machine au test 3D Mark 2006, toujours dans la plus haute résolution
: 15224 sans anti aliasing et 9448 avec anti aliasing en mode 8X. En
1280 x 1024 pixels, l’indice 3DMark grimpe jusqu’à 16670…

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.