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Test : Le Nokia C7, un smartphone plein de qualités… et encore perfectible

Après le N8, le Nokia C7 nous impressionne encore une fois, mais il lui faudrait une meilleure ergonomie pour être parfait.

L'avis de 01net.com

Nokia C7

Les plus

  • + Le mode vidéo HD
  • + La technologie Amoled de l'écran

Les moins

  • - Rien

Affichage

2 / 5

Photo & vidéo

2.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/02/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Nokia C7

Processeur ARM 11
Voir la fiche complète

Nokia C7 : la promesse

Le smartphone C7 tourne sur la dernière version du système d’exploitation de Nokia, Symbian 3, que nous avions déjà abordée lors de notre test du Nokia N8. Le téléphone est propulsé par un processeur de type ARM 11 cadencé à 680 MHz, avec 256 Mo de mémoire. Il dispose par ailleurs de 350 Mo de mémoire interne, soutenue par une seconde mémoire interne de stockage de 8 Go, et peut en plus accueillir des cartes microSD. De quoi stocker un maximum de données sur son téléphone. Du côté de l’équipement, ce smartphone est a priori très bien pourvu : capteur huit mégapixels avec deux LED pour les photos, un second capteur de face pour les appels vidéo, un récepteur radio, un GPS, etc. Nokia met le paquet pour revenir dans la course face aux mobiles Apple et Android. Nous avons donc vérifié si le C7 est à la hauteur de ses ambitions.

Nokia C7 : la réalité

La qualité de finition du Nokia C7 est indéniable. Une bonne surprise même. Le smartphone ne fait que 1,1 cm d’épaisseur et ne pèse que 132 grammes. Un poids plume qui s’accompagne d’un bon écran Amoled de 8,9 cm de diagonale, d’une résolution un peu modeste mais suffisante de 360 x 640 pixels. Le dos du téléphone est couvert d’une plaque en métal, l’ensemble est très bien assemblé, avec de bons matériaux et une solidité qui inspire confiance. On regrette juste le choix de la plaque de revêtement de l’écran, un peu brillante, qui magnifie les reflets et les traces de doigts.

Le roi du multimédia

Tout comme le N8 (aussi sous Symbian 3), le Nokia C7 est un surdoué du multimédia. Son lecteur vidéo est compatible avec tous les formats (Xvid, DivX, H.264 base et main profile, 3GP, Mpeg-2) et les conteneurs les plus utilisée (AVI et même MKV). Rien à redire, le C7 se comporte parfaitement dans ce domaine et pourra lire toutes ces vidéos jusqu’en 720p (pas de 1080p). Le lecteur audio propose un mode Coverflow inspiré de l’iPhone, extrêmement fluide et réactif. Un vrai plaisir à utiliser. Il a pu lire sans peine presque tous les formats que nous lui avons soumis (MP3, MP3 Pro, AAC, WAV), et avec une qualité d’écoute impressionnante ! Nous conseillons toutefois d’utiliser un vrai casque audio, les piètres écouteurs fournis par Nokia ne faisant pas honneur à la qualité de rendu sonore de l’appareil. Il manque juste une compatibilité avec les formats OGG (ouvert) et Flac (compression sans perte) pour atteindre la perfection.
Il est possible de régler un égaliseur audio en choisissant entre quelques profils, mais sans réglage manuel. Quoi qu’il en soit, la qualité de rendu sonore du téléphone est excellente, sans même y appliquer un profil particulier. Pour la vidéo, le lecteur est complet, permet rapidement d’avancer et de revenir en arrière avec tous les formats. Unique petit défaut : il ne propose pas de reprendre la lecture d’une vidéo au point où l’utilisateur l’a précédemment stoppée.

Des fonctions fiables et complètes

Le transfert des fichiers sur le smartphone se fait de la manière la plus simple, comme sur une clé USB. Windows reconnaît le C7 comme périphérique multimédia et propose, en dehors des opérations simples sur les fichiers, un accès au magasin d’applications Ovi Store et de musique Ovi Music. C’est parfait.
Et la suite des équipements n’a pas à rougir. Le système de géolocalisation du C7 est particulièrement rapide et réactif, avec des cartes Ovi gratuites pour le monde entier et un mode hors connexion pour les zones géographiques les plus utilisées. Les cartes sont accompagnées d’informations annexes (Michelin, Lonely Planet, etc.), comme un vrai GPS, avec un mode voiture très bien conçu. Plusieurs voix de guidage sont disponibles en plusieurs langues (homme et femme). Le calcul et la clarté de l’itinéraire sont excellents. C’est bien mieux que la navigation Google intégrée aux derniers téléphones Android, et contrairement aux applications de qualité similaire sur iPhone, c’est gratuit !
Notez la présence d’un récepteur radio FM, maintenant classique, mais aussi celle d’un émetteur radio FM intégré, ce qui l’est déjà beaucoup moins ! Il est ainsi possible de basculer la musique du téléphone sur un poste radio ou un autoradio sans aucun branchement, en captant juste la bande FM préalablement choisie sur le téléphone. Force est de reconnaître que Nokia a vraiment fait des efforts pour rendre son téléphone très attrayant face à la concurrence. Sans compter le système de gestion multitâche, très bien organisé.
On ne citera pas tout, mais signalons tout de même la grande qualité du clavier virtuel du téléphone. Un clavier complet qui ne s’affiche malheureusement que lorsque le téléphone est tenu à l’horizontale. Son utilisation est d’une grande facilité. Les touches peuvent paraître trop rapprochées, mais le clavier est particulièrement bien calibré et les erreurs de frappe sont très rares. L’excellente réactivité du clavier permet en plus de taper très rapidement, même avec le système de complétion automatique activé. Un vrai plaisir, encore une fois.

Ergonomie : ces petits détails qui manquent…

Commençons par le navigateur Internet de Nokia. Complet, compatible avec toutes les versions de Flash (sans lire les vidéos toutefois), il manque réellement d’esthétique et de facilité d’utilisation. L’historique est difficile d’accès, les suggestions d’adresse URL peu visibles et les menus austères. Bref, un peu dommage, surtout que le reste est au point : la fluidité de défilement des pages est bonne, tout comme le zoom multipoint. Il manque néanmoins la possibilité de configurer le navigateur pour ne pas afficher les versions mobiles simplifiées des pages Web (fonction absente, ou très difficile à trouver !). Heureusement que le navigateur Opera 10.1 est disponible en téléchargement pour résoudre ce problème, bien que le Flash et le zoom multipoint soient absents.
Dans nos tests, le téléphone a tenu 9 heures en communication vocale, 4 heures 45 minutes en surf Web 3G+ et 5 heures 30 minutes en lecture vidéo. Carton jaune sur la photo : le capteur ne fait pas de mise au point, les photos sont floues, de jour comme de nuit.

Ovi Store : à refaire…

Le magasin d’applications en ligne de Nokia n’est pas au point, c’est le défaut principal de ce téléphone. Ovi Store fonctionne quant il le veut bien : l’installation de certaines applications nous a été impossible (une erreur systématique après le téléchargement), notamment pour Skype, Angry Birds ou d’autres jeux. Très gênant, peu fiable, doté d’une interface austère (encore une fois), Ovi Store nécessite un ravalement de façade et une profonde réfection, car il est pour l’instant très loin de l’AppStore d’Apple et de l’Android Market de Google.

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