Acer Aspire One D150-1Bw : la promesse
Avec son premier Aspire One, le géant Acer avait damé le pion à Asus, père de l’Eee PC, en terme de nombre d’unités vendues. Avec une recette simple: Acer peut faire de gros, très gros volumes à des prix ultracompétitifs. Rebelote avec ce D150 de la nouvelle gamme des 10 pouces D150, qui attaque fort: 349 euros. Un bon plan?
Acer Aspire One D150-1Bw : la réalité
Comme un Toulouse vs Stade français: un air de déjà vu
Plus standard tu meurs: processeur Atom, son gigaoctet de RAM et ses 160 Go de disque. Carte Wifi et Bluetooth dans le buffet, 1,3 kg sur la balance. On a vu, vous avez vu, tout le monde a vu cette fiche technique sur 90% des netbooks de France et de Navarre. Pas de surprise, Acer ne joue pas le jeu de l’initiateur technologique mais celui de suiveur locomotive.
Un netbook de fort beau gabarit
Faire du standard est bien plus compliqué qu’il n’y paraît: l’exceptionnel est jugé sur des critères plus subjectifs. Là, à force de côtoyer ces machines 10 pouces, on commence à en connaître les failles, nos attentes objectives et dépassionnées. La marque taïwanaise s’en sort bien sur ce créneau: le clavier est bon (sans être du niveau de celui de l’Eee PC 1000HE), l’écran est lumineux et agréable quoi que brillant et détail agréable, le revêtement du repose-main rappelle l’alu brossé et ne marque donc pas les empreintes digitales de doigts dégoulinants d’huile pimentée de pizza quatre fromages.
Quand les chiffres ne sont pas gonflés par le marketing
Lassés des annonces racoleuses? Nous de même. Aussi, au terme du test d’autonomie (Wi-Fi actif avec deux flux de sites de musique en ligne, opération bureautique et luminosité à 90%), la surprise fut agréable: cet Aspire One respecte le contrat. Son autonomie était annoncée de six heures et il a tenu cinq heures et quarante-cinq minutes. Soit un delta négligeable et au final une des machines les plus endurantes du marché.
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