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Test : Le Motorola Defy, un smartphone à toute épreuve

Le nouveau smartphone Android de Motorola est particulièrement abouti et son boîtier très résistant.

L'avis de 01net.com

Motorola Defy

Les plus

  • + Conforme à la norme IP67
  • + Processeur à 800 MHz
  • + Mémoire interne libre de 1,2 Go
  • + Capteur de 5 Mpix

Les moins

  • - Rien

Affichage

2.5 / 5

Photo & vidéo

2 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/10/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Motorola Defy

Système Android 2.1
Processeur Texas Instruments OMAP3610
Voir la fiche complète

Motorola Defy : la promesse

Conçu pour braver une vie mouvementée, le Defy s’annonce comme un smartphone particulièrement attrayant. Doté de tous les atouts de son système Android, il est en plus équipé d’un boîtier étanche et d’un écran tactile capacitif, « Corning Gorilla », capable de résister aux rayures et aux chocs. On y trouve aussi l’environnement MotoBlur concocté par Motorola, ainsi que la technologie CrystalTalk Plus améliorant le rendu sonore des conversations. Son écran de 9,4 cm de diagonale offre une définition de 480 x 854 pixels, et pourtant, le téléphone reste compact et léger. Le Defy relève-t-il donc tous les défis ?

Motorola Defy : la réalité

Première remarque, le boîtier du Defy est particulièrement compact. Plus petit qu’un smartphone classique, il est un sensiblement plus épais (1,4 cm), mais il est effectivement très léger : seulement 112 grammes, c’est encore moins que les 118 grammes du Galaxy S de Samsung. Esthétiquement, le Defy ne fait pas dans la dentelle. Certains aimeront beaucoup son aspect renforcé, garni de vis et de caches en caoutchouc sur ses ports USB et jack. C’est d’ailleurs notre cas !

Antichoc et étanche

Nous avons effectivement osé plonger le Defy dans un petit bac d’eau. Lorsqu’il est totalement  immergé, l’eau empêche la technologie tactile capacitive de fonctionner, mais l’écran fonctionne parfaitement. Le Defy était même capable d’assurer une conversation téléphonique sous l’eau, c’est dire ! Nous n’avons cependant pas appuyé sur les boutons de commande de volume et de mise en veille de l’écran lorsque le téléphone était sous l’eau, mais pouvons certifier que la bête résiste parfaitement à une petite plongée en apnée.
L’écran est tout aussi impressionnant. Très rigide, nous l’avons mis à l’épreuve des chocs, des chutes, il n’a pas bronché : aucune rayure, ses fonctions tactiles sont restées parfaitement fonctionnelles. Bref, ce téléphone est un dur à cuir, malgré sa petite taille et son poids plume !

Motoblur : de mieux en mieux

MotoBlur n’est pas une interface, mais plutôt un environnement. Les modifications cosmétiques logicielles sont mineures, on reconnaît principalement l’interface classique d’Android, qui n’est pas désagréable pour autant. MotoBlur propose surtout l’hébergement d’un compte personnalisé en ligne par Motorola. Ce dernier enregistre les différents comptes intégrés par l’utilisateur (Facebook, Gmail, etc.) et fusionne l’ensemble des informations de ses contacts. Lorsque le téléphone est remis à zéro, il suffit d’entrer son compte Motoblur pour retrouver tous ses contacts, et même la configuration de ses widgets en un clin d’œil. Du bonheur, du moins si l’on ne se soucie pas trop de la protection de notre vie privée.
Motorola propose une suite de widgets très bien conçus, de la simple météo aux raccourcis vers nos contacts favoris, photo comprise, en passant par les traditionnels Facebook et Twitter. Tous les widgets peuvent être redimensionnés à la volée, et affichent davantage d’informations lorsqu’on les agrandit. L’écran d’accueil du smartphone est du coup très agréable à utiliser, même si l’on regrette ce manque de fluidité graphique typique des téléphones Android.

Une autonomie particulièrement bien gérée

Motorola s’est attaqué au problème majeur des smartphones, un défaut qui touche beaucoup les modèles sur système Android : l’autonomie. Le fabricant a mis en place plusieurs profils de gestion de la batterie, bien pensés (qui coupent notamment la connectivité 3G la nuit lorsque le téléphone n’est pas utilisé). Et ça ne trompe pas : avec une batterie relativement classique de 1 540 mAh, le téléphone tient 9 heures 15 en communication GSM avec un son fort et clair. C’est l’un des meilleurs scores jamais atteints dans notre laboratoire. En navigation 3G, le téléphone tient presque 5 heures, et un peu moins de 6 heures en lecture vidéo. C’est simplement excellent. En pratique, le téléphone tient deux jours en utilisation normale, avec Gmail en push.

On attend impatiemment la mise à jour vers Android 2.2

C’est la principale frustration que nous procure le Defy. Il ne sort pas sur le marché muni de la version 2.2 d’Android. Il faudra se contenter de la 2.1 jusqu’à la mise à jour du téléphone, prévue entre la fin de 2010 et le début de l’année 2011. La 2.2 apportera sans doute un énorme gain de performances pour un téléphone qui l’est déjà. Nous avons déjà obtenu un excellent score de 1 102 points sous Quadrant, c’est mieux que le Galaxy S en version 2.1.
On peut s’attendre à de grandes améliorations de performances au niveau du processeur (Linpack ne donne que 6,4 Mflops en 2.1. Nul doute que ce score sera doublé, voire triplé en 2.2), et surtout au niveau graphique. Un menu d’accueil plus fluide apporterait effectivement une pointe de perfection au Defy, qui est par ailleurs très réactif dans toutes ses applications.

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