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Test : Le K-m, appareil reflex à petit prix, est-il efficace?

Le K-m est un reflex numérique d’entrée de gamme qui séduit par sa qualité de finition et ses fonctions très complètes.

L'avis de 01net.com

Pentax K-m

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/02/2009

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Fiche technique

Pentax K-m

Format de capteur APS-C
Définition du capteur 10.2 Mpx
Type de capteur CCD
Sensibilité ISO min 100
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Pentax K-m : la promesse

Pentax propose le K-m, un reflex numérique pour les novices souhaitant s’initier à la photo. Equipé d’un capteur 10 millions de pixels que l’on connaît bien chez ce constructeur, ce petit appareil se veut prometteur. Voyons ce que vaut réellement ce reflex numérique vendu moins de 500 euros.

Pentax K-m : la réalité

Bien qu’il s’agisse du plus petit reflex numérique de Pentax, mais aussi le moins cher, on ne peut être qu’agréablement surpris par la qualité de ce boîtier. Même s’il n’est pas entièrement tropicalisé, il emploie des matériaux de très bonne qualité. Malgré son «petit» format (12,2×9,1×6,8 cm) et l’absence de grip, le K-m offre une excellente prise en main. Le boîtier pesant à lui seul 525 grammes, on a immédiatement une sensation de robustesse. On est de suite en confiance. Une fois l’optique vissée dans son logement, on est carrément à l’aise. La prise en main et ferme et stable. La disposition des boutons est classique et l’on ne constate que l’absence de l’écran de contrôle des paramètres de l’appareil d’habitude à côté du déclencheur. Toutes les informations s’affichent dans le viseur et surtout sur l’écran à l’arrière de l’appareil.

Des menus très accessibles

Le gros atout du K-m est sa simplicité d’utilisation. Les quelques touches présentes à l’arrière du boîtier suffisent pour intervenir sur la balance des blancs, régler la plage de sensibilité (ou bien fixer une valeur), activer la prise de vue avec retardateur ou encore régler la sensibilité et le mode du flash (anti yeux rouges par exemple).
Une simple pression sur le bouton OK et l’on accède aux autres menus de configuration: mode de prise de vue (rafale, vue par vue, ou encore bracketing auto), format de fichier (Jpeg, RAW ou RAW+Jpeg), définition d’image (deux, six ou dix millions de pixels), balance des blancs ou encore mesure de l’exposition (multizone, centrale pondérée ou spot).
Bien entendu, il existe un panel bien plus complet de fonctions qui satisfera les utilisateurs souhaitant s’initier au monde du reflex sans pour autant se sentir bloqués après six mois d’utilisation. Pour apprendre à les utiliser, Pentax ajoute un mini manuel d’utilisation directement dans l’appareil que l’on active en appuyant sur la touche «?» du boîtier.
En mode automatique, le boîtier se charge de détecter un mode scène le plus approprié pour prendre la photo. Le résultat proposé par ce dernier n’est pas toujours le meilleur, mais encore une fois, cela permet de se faire la main sur les fonctions de l’appareil et de s’initier aux différents paramétrages.

Une qualité d’image très correcte

Au sein de Pentax, on ne cache pas que la conception du K-m n’est pas inédite. Ce reflex embarque des technologies rodées, notamment le capteur 10 millions de pixels déjà présent sur les K10D et K200D. Dès lors, la qualité des clichés est très correcte en basse sensibilité. Mais, dès 800 ISO, le bruit se fait présent. Passé 1600 ISO, le travail de retouche sur le cliché devient pénible. Et à 3200 ISO, le maximum de ce K-m, le résultat n’est franchement pas agréable. En revanche, le moyen judicieux de contourner ce type de perte de précision peut être d’utiliser la haute sensibilité pour faire des clichés en noir et blanc.
Signalons tout de même que nos tests ont été effectués avec un pack incluant le boîtier et un objectif de base 18-55 mm (f3.5-5.6) n’arrangeant rien la qualité des clichés. Peu lumineuse, cette optique est, en plus, assez lente sur la mise au point. Heureusement, bien qu’il s’agisse d’un modèle d’entrée de gamme, la monture du K-m est compatible avec les optiques «ultrasoniques» SDM (pour Super Direct-drive Motor).
Du côté du mode rafale, le K-m montre ses limites. Testé avec une carte Lexar SDHC Premium de 16 Go de classe 4 (60x), en mode Jpeg, le petit appareil se limite à une série de sept photos en pleine définition (3872×2592 pixels) qu’il capture en trois secondes. C’est plutôt correct, mais le résultat n’est bon, voire exploitable que si les conditions d’éclairage et autres (photos prises sur trépied par exemple) sont excellentes. En RAW et toujours en pleine définition, il ne faudra pas lui demander plus de quatre clichés en deux secondes. Après cela, il lui faut de nouveau trois secondes pour écrire les photos capturées et être de nouveau opérationnel.

Des outils pour corriger et personnaliser ses photos

Toujours pour plus de simplicité d’utilisation, le K-m propose d’impressionnantes fonctions de retouche. Compte tenu de la basse définition de son écran LCD (230 000 pixels), on préfèrera toujours conserver ses clichés originaux en plus des fichiers retouchés, mais en quelques clics et tour de molette, on corrige la balance des blancs très simplement, on applique un filtre numérique, on change le contraste, les couleurs ou encore on augmente ou diminue la brillance des clichés. Pour un appareil prétendu d’entrée de gamme, l’électronique et le logiciel embarqués sont franchement très convaincants.

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