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Test : La nouvelle carte graphique à battre intègre un GeForce GTX 295

Avec la N295GTX-M2D1792, MSI propose ce qui se fait actuellement de mieux comme cartes graphiques pour les jeux.

L'avis de 01net.com

MSI N295GTX-M2D1792

Les plus

  • + Le double processeur graphique pour la N295
  • + Les fréquences overclockées pour la N285
  • + La finesse de gravure de 55 nm

Les moins

  • - Rien

Performances en 1080p

1.5 / 5

Performances en 1440p

1.5 / 5

Performances DX9 et DX10

0.5 / 5
Voir le verdict

Fiche technique

MSI N295GTX-M2D1792

Processeur graphique Nvidia GeForce GTX 295
Fréquence processeur 576 Mhz
Type de mémoire GDDR3
Système de refroidissement Actif
Voir la fiche complète

MSI N295GTX-M2D1792 : la promesse

A sa sortie, la puce GeForce GTX 280 de Nvidia était très performante,
mais également très onéreuse. On la trouve aujourd’hui embarquée dans
des cartes mémoire à partir de 360 euros. Le souci pour Nvidia, c’est
que son concurrent ancestral, ATI, a réagi plutôt violemment en
proposant une solution monoprocesseur
exploitant deux puces Radeon HD 4870. Avec cette solution, ATI a dès
lors occupé la plus
haute marche des performances.

Comme on trouve désormais des cartes
graphiques à base de Radeon HD 4870 X2 à partir de 360 euros, Nvidia se
devait de réagir. C’est ce qu’il vient de faire en proposant une
nouvelle version de sa puce haut de gamme, appelée GeForce GTX 295.
Gravée plus finement, elle prend moins de place et consomme moins
d’énergie, autorisant du coup son implantation en duo sur les cartes
graphiques. C’est ainsi qu’est née la N295GTX de MSI. Est ce que
l’attente en valait la chandelle? la réponse après l’avoir testée.

MSI N295GTX-M2D1792 : la réalité

Le premier avantage de la N295GTX-M2D1792 de MSI réside dans son
format. Elle a en effet des dimensions quasiment identiques à une carte
Geforce GTX 280. Elle occupe donc la place de deux cartes «normales».
Une fois la carte installée dans son connecteur PCI Express et les
connecteurs d’alimentation branchés, on peut lancer la bécane et
installer les pilotes Nvidia (en l’occurrence la version 181.20).

Une grosse carte graphique dans une grosse machine
Une telle carte graphique, qui devrait être vendue aux alentours de
480 euros, n’est pas vraiment destinée à prendre place dans un PC
d’entrée de gamme. En ce qui nous concerne, nous l’avons testé sur une machine équipée comme suit :
– un boîtier Zalman GS1000,
– une carte mère Intel DX58SO,
– un processeur Intel Core i7 965 cadencé à 3,2 GHz,
– 3 Go de mémoire DDR3 cadencée à 1066 MHz,
– une alimentation Zalman de 850 watts (ZM850-HP).

Bien sûr, ce genre de carte n’est intéressante que si l’on dispose d’un
très grand écran,  de 23 pouces et plus de diagonale, supportant
au minimum une résolution Full HD (1920×1200 ou 1920×1080 pixels).
En l’occurrence, nous avons utilisé un Samsung SuncMaster 305T, qui
permet d’afficher le mode 2560×1600 pixels. Le tout sous Windows
Vista 32 bits.

Pour nos tests, nous avons utilisé des cartes graphiques à base de
GeForce GTX 295 provenant de MSI et de Nvidia (processeur et mémoire
cadencés à 576 et 999 MHz). Nous les avons comparées à une carte de
marque Palit Radeon HD 4870 X2 (processeur et mémoire cadencés à 750 et
900 MHz)
et à deux cartes Gainward équipées de puces Radeon HD 4870
(processeur et mémoire cadencés à 775 et 1000 MHz). Pour les cartes à
base de puces ATI, les derniers pilotes étaient installés (Catalyst
8.12).

And the winner is…
Dès les premiers résultats, on se rend compte que la couronne a encore
une fois changé de tête. Sur notre machine de tests, bâtie autour d’une
plate-forme Intel, avec un processeur Core i7 965 cadencé à 3,2
GHz, le GeForce GTX 295 a crevé le plafond en termes de performances.
Ainsi, par exemple, la carte graphique a obtenu un indice de 9043 avec
le benchmark 3DMark Vantage, en mode Extreme (2560×1600 pixels, mode
anti-aliasing 8x et filtrage anisotropique 16x des textures).
Nous
avons comparé cette valeur aux résultats obtenus avec deux cartes
équipées d’un Radeon HD 4870 installées en mode CrossFire, puis à ceux
d’une carte Radeon HD 4870 X2. Or, ces deux configurations ont obtenu
respectivement des indices de 6976 et de 6088. Le gain est donc très
important (30 à 50%).
En basculant
dans le mode High du 3DMark Vantage (1680×1050 pixels, anti-aliasing
4x et filtrage anisotropique 8x), l’écart reste le même, puisqu’on
passe d’indices de 8774 (Radeon HD 4870 X2) et de 10835 (SLI Radeon HD
4870) à 13969 pour le GeForce GTX 295. En mode Performances (1280×1024
pixels, pas d’anti-aliasing ni de filtrage de textures), on passe
de 16218 (deux cartes ATI en SLI) à 20980, soit environ 25% de mieux.

Encore insuffisant pour «Crysis»
Les benchmarks théoriques, c’est bien. Les tests concrets, c’est mieux.
En utilisant le jeu Crysis, réputé pour mettre à genoux toutes les
cartes graphiques tant ses exigences au niveau graphique sont élevées,
nous avons pu vérifier que dans les résolutions élevées, avec un fort
(voire très fort) niveau de détails, que la carte N285GTX de MSI s’est
mieux comportée qu’un couple de cartes graphiques à base de puces ATI
Radeon HD 4870.
En revanche, les possesseurs d’écran de 30 pouces
supportant une résolution de 2560×1600 pixels devraient être quelque
peu déçus. En effet, ce n’est pas encore pour cette fois que Crysis
pourra être utilisé à cette résolution, avec le maximum de détails
activés et un anti-aliasing 2x (et donc encore moins 4x ou 8x!). 
Heureusement, il leur restera la possibilité d’installer, si leur
carte mère et leur alimentation le permettent, une seconde carte N295GTX…

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