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Test : L’un des poids lourds du casque audio est finalement assez léger

Facile à configurer, très confortable et capable de vous faire sortir le cerveau par le nez, le Megalodon frappe fort.

L'avis de 01net.com

Razer Megalodon

Les plus

  • + Bonne finition
  • + Processeur audio 7.1
  • + Boîtier de contrôle intégral
  • + Longueur du câble

Les moins

  • - Prix élevé
  • - Volumineux
  • - Micro pas détachable

Confort et autonomie

3.5 / 5

Qualité audio

4 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 19/11/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Razer Megalodon

Modèle Serre tête
Restitution du son 2.0, 7.1
Type de coussinets Circum-aural
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 424 g
Voir la fiche complète

Razer Megalodon : la promesse

Quand Razer sort un nouveau produit, il y a comme un frisson géant qui parcourt l’échine de la communauté des joueurs. Parce que Razer est généralement synonyme de qualité, de produit bien pensé et de plaisir d’utilisation. Reste que sur le marché des casques audio pour joueurs, la concurrence est rude entre les Plantronics et le dernier-né de chez Logitech. Ce Megalodon, au nom de dinosaure colossal, est-il capable de jouer dans la cour des grands avec son système de restitution audio 7.1 ?

Razer Megalodon : la réalité

De taille conséquente, ce qui assure un très bon confort d’utilisation lors de longues sessions de jeu, le Megalodon surprend d’emblée par son poids, extrêmement léger. On le porte sans s’en rendre compte. Le double arceau assure une parfaite adaptation à votre tête et les coussinets sont suffisamment larges et épais pour bien isoler du bruit ambiant et mieux vous immerger dans le jeu.

Pour le joueur et pas forcément pour l’audiophile

Avec un son stéréo très propre, qui met un peu trop en valeur les basses peut-être, le Megalodon fera le bonheur des joueurs. Pour la musique, tout dépend de ce que vous écoutez, mais si vous n’êtes pas un mélomane averti et exigeant, ce casque fera très bien l’affaire, donnant même un certain peps à des bons vieux rocks, de Led Zeppelin aux derniers Foo Fighters en passant par un petit Rolling Stones. A condition que vous n’activiez pas la spatialisation surround 7.1. Pour l’écoute de musique, le son est toujours très audible, mais juste un peu plus ronflant, comme s’il y avait effectivement plus de sources mais qu’on en établissait pas exactement la position. Les instruments et voix ne se distinguent pas plus, on a juste l’impression que le son est plus englobant. Ce qui nuit à la clarté de certains morceaux, parfois.

Maelstrom sonore

Pour ce qui est du jeu en revanche, activez le Maelstrom Engine – géré par un processeur intégré au centre de commande – et vous pourrez vous jeter sous la table pour éviter les balles. Si tous les jeux ne sont pas égaux face à la spatialisation, certains ne fonctionnant pas vraiment (mais ce n’est pas du fait du constructeur américain), la technologie de Razer donne une vraie nouvelle vie sonore à vos jeux. Les balles sifflent, les monstres s’approchent, les sorts pulsent et jaillissent de partout. Très bon. Cette fois, chaque source est nettement identifiée et c’est un plaisir évident que de porter le Megalodon.
Pour les joueurs pointilleux pour qui le moindre pour cent de puissance est utile, sachez que, bien que connecté en USB, le Megalodon ne charge pas trop le processeur central. La technologie de Razer est de ce côté imprenable. Et l’installation est tellement simple : on branche, choisit le casque comme sortie son et ça marche, sans pilote sous Vista et Windows 7. Il serait difficile de chercher la petite bête du côté de l’USB.

Micro et centre de commande
En solo ou en ligne, le Megalodon est capable de frapper fort. Le micro intégré offre un son parfaitement limpide pour diriger vos camarades ou les appeler à l’aide quand un Hunter est en train de découper des côtelettes dans vos flancs. D’autant qu’il est possible de régler sa sensibilité, sa puissance depuis le module de commande, situé à mi-chemin des trois mètres de câble.
Un module qui a un petit côté arbre de Noël high-tech, avec sa finition laquée noire et ses lumières bleues. Il est très facile de trouver dans le noir, condition de prédilection du joueur noctambule. La molette centrale permet de pousser le son dans le rouge du bout du doigt. Le volume ayant tendance à être un peu faible par défaut, il ne faut pas hésiter à le solliciter, la qualité n’en est aucunement affectée et l’immersion en est renforcée.
Le seul défaut qu’on pourrait trouver à ce module de commande est qu’on a parfois tendance à l’embarquer quand on s’éloigne de son bureau pour dire bonne nuit à madame ou se chercher un verre.

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