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Test : L’avertisseur de radars pour motards d’AlerteGPS est-il au point ?

AlerteGPS fait le pari d’informer les motards, en temps réel, sur la présence de radars. Tient-il vraiment sa promesse ?

L'avis de 01net.com

alertegps.com G520 Biker

Les plus

  • + Le concept
  • + La mise à jour des radars en temps réel sur le G520 Biker
  • + L'accès à la communauté d'Alerte GPS

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

1 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 10/09/2009

Voir le verdict

Fiche technique

alertegps.com G520 Biker

Autonome Oui
Alimentation Batterie(s)
Indicateur d'autonomie Oui
Chargeur secteur Non
Poids 118 g
Voir la fiche complète

alertegps.com G520 Biker : la promesse

Si les avertisseurs de radars pour voitures ne manquent pas, les modèles pour les deux-roues sont encore assez rares. Et pourtant, compte tenu de la puissance de certains engins, un tel dispositif peut s’avérer indispensable pour vous rappeler à l’ordre. D’après les dires d’Alerte GPS, son kit G520 Biker serait ergonomique, pratique et pertinent.

Ergonomique car, en plus de son écran couleur qui affiche clairement les alertes, il est livré avec un écouteur à glisser dans le casque. Pratique, puisqu’il est livré avec un étui étanche destiné à garder l’appareil bien en vue. Pertinent, car sa connexion GPRS propose de partager et de recevoir les alertes en temps réel, provenant d’une communauté riche de plus de 600.000 utilisateurs. Cet avertisseur de radars est-il à la hauteur pour vous aider à conserver votre permis ? On regarde cela ensemble.

alertegps.com G520 Biker : la réalité

Rappelons-le, le G520 d’AlerteGPS est un avertisseur de radars qui peut s’utiliser en voiture. Il est pour cela livré avec un système de fixation que l’on enfiche sur la planche de bord (grille de ventilation). Un système pas très costaud et pas très rassurant car, au moindre cahot, les plastiques peuvent casser. Et bien pour le dispositif deux-roues, cela n’est guerre mieux.

Mais où je fixe ce support ?
Si l’on s’attend à fixer très facilement son G520 Biker à son guidon, c’est raté. L’étui façon housse néoprène n’est tout simplement pas fait pour s’accrocher au guidon d’une moto, ni même d’un scooter. La bande autocollante (un bon vieux scratch) est conçue pour porter son avertisseur de radars façon brassard. Ce n’est franchement pas pratique! Du coup, c’est au poignet que l’on doit mettre l’appareil.

Un système de fixation absolument pas adapté
Dès les premiers instants, cela se confirme. Outre l’aspect physique ridicule (on a l’impression d’avoir une grosse montre au poignet), on trouve que le dispositif est trop voyant. Au premier contrôle de police, vous serez à coup sûr -ou presque- prié de vous ranger sur le bas-côté. Et même si le dispositif est légal, on évitera volontiers de le déployer.

L’étui fait encore des siennes
Plus critique encore, alors que l’on est tenté de jeter régulièrement un coup œil sur ce qui s’affiche à l’écran, celui-ci ne se montre pas très lisible. Là encore, la faute en revient à l’étui ou plutôt au film plastique qui recouvre l’écran du G520. S’agissant d’un vulgaire plastique souple, il se «froisse» et réfléchit la lumière. Ainsi en plus de tourner la tête, il faut pivoter le poignet pour distinguer les indications. Indications par ailleurs explicites. Mais vous nous direz: et l’oreillette alors ?

Qu’est-ce qu’elle dit ?
Nous avons glissé le fil de l’oreillette plate (5 mm environ) qui le relie au G520 par la manche du blouson. Ce n’est pas très pratique, certes, mais c’est bien plus discret et moins gênant que de laisser pendre un fil, qui virevolte sans cesse sous le souffle du vent. D’autant que c’est peut-être le seul élément bien conçu dans ce kit. Il est possible de débrancher l’écouteur au niveau du casque et de ranger le reste du câble dans l’étui de l’avertisseur.
A l’arrêt, l’impression est bonne. Dans notre casque, où la mousse est creusée au niveau des oreilles, on ne ressent pas de gêne particulière. Moteur en marche, on pousse la molette de volume au maximum, et c’est parti. Sur le périphérique parisien, à 80 km/h, les alertes se font correctement entendre. L’équipement testé sur un scooter (125 cm3) et sur une moto (750 cm3), nous n’avons pas été gênés par le bruit de l’échappement comme du vent dès l’instant où l’on ne dépasse par la limite de vitesse autorisée, soit 80 km/h. En revanche, sur autoroute, c’est une autre histoire: dès que l’on dépasse 100 km/h, les indications sont à peine audibles.

Des alertes à foison
Le problème est connu et pourtant ces petits boîtiers ont du succès. Les alertes de radars sont beaucoup trop récurrentes. Faute d’être fiables et pertinentes, à les écouter, les radars mobiles seraient à tous les coins de rues et à proximité de chaque rond-point. Sur nos parcours de tests, force est de constater que les alertes émises sont pertinentes mais pas certaines.
Alertes visuelles et audio se succèdent sur notre parcours quotidien de 80 km et pourtant, outre les radars fixes, aucune autre alerte n’était valable.
C’est d’autant plus dommage que, pendant notre période de tests, nous n’avons jamais reçu la moindre alerte pertinente via la connexion GPRS. En revanche, en cas d’alerte, vous pouvez effectivement signaler en 5 secondes la présence d’un radar mobile.

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