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Test : Kodak PixPro SPZ1, la pocketcam qui nous rappelle pourquoi elles ont disparu

Ces caméras de poche qu’il fallait tenir à la verticale, les “pocketcams”, vous vous souvenez ? Kodak oui, puisqu’ils relancent le format avec la SPZ1.

L'avis de 01net.com

Kodak SPZ1

Qualité vidéo

1.5 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

2.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/08/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Kodak SPZ1

Type de capteur CMOS
Support cartes mémoire microSD, microSDHC
Voir la fiche complète

Kodak SPZ1 : la promesse

Souvenez-vous : nous sommes en 2009 et si personne n’a entendu parlé de GoPro, l’entreprise américaine Cisco va connaître un éphémère succès dans le domaine de la vidéo avec son Flip (et ses différentes déclinaisons), un caméscope à prise en main verticale, pas trop cher et efficace. La compétition s’engouffre ensuite dans le sillon et les étals des Noëls 2009 et 2010 débordent de ces caméras de poche. Et puis le genre disparaît rapidement, laminé par la vague « smartphone ». Cinq ans plus tard, Cisco a quitté le terrain de la vidéo pour repartir sur le chemin des équipements réseaux et des serveurs et tout le monde a arrêté la production de pocketcams. Tout le monde ou presque, puisque Kodak, qui avait pris le leadership du segment, lance un nouveau modèle de caméra de poche, la PixPro SPZ1.

Kodak SPZ1 : la réalité

Si le Kodak d’hier n’est plus le Kodak d’aujourd’hui, la marque a conservé des ingénieurs et des savoir-faire et la qualité de fabrication de la PixPro SPZ1 est de bon aloi. On retrouve la prise en main verticale, l’appareil est étanche jusqu’à 5 m, résiste aux chocs et chutes (jusqu’à 1,5m de hauteur) et au froid. Une caméra de baroude en somme.

Vidéo médiocre

Les fichiers vidéo issus de la SPZ1 nous ramènent un peu en arrière : pas de grand angle – le cadre est même plutôt étroit – et surtout la vidéo n’est pas stabilisée. Dès qu’on bouge un peu, la vidéo est dégradée. Et, pire, les lignes verticales sont déformées, ce qu’on nomme dans le jargon le fameux jelly effect.

Face aux smartphones

Face à certains smartphones de milieu et haut de gamme à l’optique grand-angle et stabilisée, la SPZ1 fait pâle figure. Son seul avantage étant sa résistance, son prix n’étant pas si loin des smartphones d’entrée de gamme et son zoom optique n’étant pas vraiment utilisable.

Face aux caméras d’action (GoPro et consorts)

Ironie du sort, le pire ennemi de la SPZ1 est sans nul doute la Kodak Z1, une action cam de bonne qualité, à peine 90 euros plus chère mais bourrée de fonctions, livrée avec une palanquée d’accessoires et bien plus performante en vidéo ! L’angle de vision n’est pas le même puisque la SP1 offre un ultra grand-angle quand la SPZ1 est plus resserrée, mais pour l’action, mieux vaut un bon grand angle.
Avec la SPZ1, Kodak semble juste vouloir combler une niche commerciale. Pourquoi pas, il y a peut-être un peu de demande pour cela. Mais si vous nous questionnez sur son intérêt, la réponse est clair : limité, voire nul.

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