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Test : Klipsch Reference On-Ear, un bon casque audio à manier avec douceur

Confortable et livrant une bonne qualité sonore, ce casque audio haut de gamme gagne à être connu. Cependant, les plastiques qui le composent sont de qualité inégale, il faut donc en prendre soin !

L'avis de 01net.com

klipsch Reference On-Ear

Equipement

3 / 5

Confort et autonomie

3.5 / 5

Qualité audio

3 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 14/09/2015

Voir le verdict

Fiche technique

klipsch Reference On-Ear

Modèle Serre tête
Restitution du son Stéréo
Type de coussinets Supra-aural
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 212 g
Voir la fiche complète

klipsch Reference On-Ear : la promesse

Dernier né des casques de la famille Klipsch, le Reference On-ear vient se positionner sur le segment haut de gamme pour appareil nomade. Annoncé au prix de 200 euros, le Reference est fait pour se connecter aux smartphones, aux tablettes voire aux ordinateurs avec prise audio combo (entrée micro et sortie stéréo) sur les flancs. D’après la marque, « le Reference combine son de légende et confort optimal », écoutons cela.

klipsch Reference On-Ear : la réalité

Les Keepers of the Sound (les Gardiens du Son) de Klipsch fabriquent des casques et des enceintes depuis plusieurs décennies et ne sont pas autant prolifiques que d’autres marques. Ainsi, lorsqu’ils sortent un modèle, ce dernier est généralement l’aboutissement de quelques années de recherche et de développement.
Sur la forme, le Reference ressemble cependant à n’importe quel casque concurrent. De type arceau, il est équipé d’écouteurs supra-auraux, c’est-à-dire qui viennent se placer sur vos oreilles. A peine pris en main et éprouvé entre deux doigts, ceux du Reference sont très bien rembourrés et ce, afin de pouvoir être (sup)portés pendant des heures.

Rembourrage au top encore avec l’arceau très épais et recouvert d’un similicuir de très bonne qualité. On sent à peine le poids du casque et la fatigue ne se fait jamais sentir. Même après plusieurs heures d’écoute.

Reference On-Ear : mur du son au rendez-vous !
Amoureux de musique rock, pop, blues voire metal (et dérivé), voici le casque à ne pas négliger si le projet de changer d’équipement est à l’ordre du jour. Le Reference a des talents acoustiques innés pour ces genres musicaux. Il y a de la dynamique, une scène acoustique assez étonnante pour de si « petits » haut-parleurs et un respect des nuances bluffant. Les basses sont chaudes et percutantes ce qu’il faut, les médiums légèrement en retrait mais bien définis et, pour finir, les aigus, bien dosés.

Ainsi, entre les morceaux avec effet « mur du son », pleins d’amplis et guitares électriques rugissantes et les mélopées à formation réduite, avec guitare sèche et piano, le Reference fait preuve d’une grande souplesse. Il arrive même à produire un grand écart quand on passe du rock à la musique plus jazz, voire R’n’B. En revanche, pour le rap US, il n’y aura peut-être pas assez de grosses basses et un surplus d’aigus. Rien qui ne se corrige à l’égalisation digitale de l’appareil source. Testé sur un iPhone 5S, un iPod Nano dernière génération et une tablette Android, le Reference a su correctement interpréter les différents profils sonores appliqués à ses haut-parleurs.

Après un passage sur notre dispositif de test, la courbe de réponse en fréquence montre clairement que les basses sont bien représentées et que les médiums sont, eux, légèrement creusés. Ajoutons également que la régularité de la bande passante est impressionnante jusqu’à 5000 Hz. Au-delà, c’est la terre des aigus. Ceux-ci sont plus présents que les médiums mais moins puissants que les basses et, là, la régularité est un peu plus chaotique. Mais pas de quoi s’alarmer, l’ensemble est -à sa manière- équilibré.

Câble inamovible, isolation faiblarde…

Peu de compromis sur le son, un confort vraiment bien étudié, le Reference On-Ear serait-il parfait ? Malheureusement, non. Premier reproche, il isole assez mal des bruits extérieurs car ses écouteurs ne sont pas conçus pour cela. Il faut donc monter le volume pour être coupé de l’extérieur. Mais, à ce moment-là, l’entourage profite aussi de la playlist !

Second reproche, le câble n’est pas amovible. Pour un casque haut de gamme, ça ne pardonne pas. Surtout que c’est généralement le premier élément qui lâche, peu importe la catégorie dans laquelle l’appareil boxe. Pouvoir le changer ou le remplacer facilement aurait été un gros plus.

Dernier reproche, la petite télécommande située sur le câble mériterait d’être plus solide et un peu plus loin de l’écouteur. Par exemple, il est impossible de la positionner devant la bouche pour juste avoir à murmurer dans le petit micro et tenir une conversation dans les endroits bondés sans en faire profiter tout le monde.

Des éléments salissants et un peu fragiles

Moins tape à l’œil que certains de ces concurrents, le Reference opte pour le noir ou le blanc. C’est ce dernier que nous avons eu pour nos tests, et nous devons toutefois mettre en garde ceux qui préféreraient ce modèle : il est extrêmement salissant. Quelques jours sur le bureau, un peu de sac à dos et quelques sorties en ville avec des manipulations avec les mains pas toujours propres, cela se voit. Heureusement, avec un peu d’eau tiède et un petit chiffon, on retrouve la couleur originelle.

Aussi, nous ne saurions que trop recommander d’emmener la housse de rangement partout, dans laquelle le casque vient se lover, écouteurs repliés vers l’arceau. Attention également aux « mauvais traitements », le Klipsch y est très (trop) sensible.

Intégralement conçu en plastique a priori épais, le casque a montré quelques petites faiblesses structurelles, notamment au niveau des articulations des écouteurs. Ainsi, après un mois d’utilisation et plusieurs transports au fond du sac, dans la housse, de toutes petites fissures ont commencé à apparaître ! Nous nous attendions à un peu plus de robustesse de la part d’un casque haut de gamme.

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