Passer au contenu

Test : iSmart Alarm, une centrale de sécurité élégante et facile à installer

Le pack de sécurité domestique de iSmart est à la fois facile à installer et simple à utiliser au quotidien. Mais peut-il répondre aussi aux besoins des utilisateurs plus exigeants ?

L'avis de 01net.com

iSmartAlarm Pack Sécurité Home

Facilité d'installation

4.5 / 5

Conception

4 / 5

Compatibilité

3 / 5

Surveillance et détection

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/10/2015

Voir le verdict

Fiche technique

iSmartAlarm Pack Sécurité Home

Type de solution de sécurité Centrale de sécurité
Voir la fiche complète

iSmartAlarm Pack Sécurité Home : la promesse

iSmartAlarm est un challenger sur le marché des solutions de sécurité domestique, mais qu’importe, ses fondateurs sont convaincus qu’ils peuvent s’y imposer en misant sur la facilité d’installation et d’utilisation… et le design. Pour autant, une solution de sécurité domestique se doit avant tout d’être efficace et d’assurer pleinement sa fonction première. Voyons si iSmartAlarm a réussi à concilier les deux objectifs.

iSmartAlarm Pack Sécurité Home : la réalité

Le Pack de Sécurité Home de iSmart Alarm contient une centrale, le Cube One, un détecteur de mouvement, deux capteurs de contact et deux télécommandes.

L’essentiel pour se lancer donc, la caméra étant commercialisée en tant qu’option vendue 150 euros, que nous avons testée également. iSmart mise avant tout sur la facilité d’installation, et cette obsession commence dès l’ouverture de la boîte.

La centrale Cube One

L’installation, un jeu d’enfant

Chaque élément du pack est disposé dans l’ordre d’installation, à commencer par la notice d’utilisation, intégralement traduite en français. Le très grand dépliant détaille chaque étape de façon limpide, et suivre le processus est un véritable jeu d’enfant.

Seul impératif, disposer d’un smartphone (ou d’une tablette) sous Android ou iOS. La première étape consiste à relier le Cube One, la centrale, à la box fournie par le fournisseur d’accès (ou n’importe quel routeur). Une fois initialisée, celle-ci apparaît dans l’application iOS ou Android. L’application demande alors à l’utilisateur de s’inscrire via son numéro de téléphone, et un mot de passe de son choix. Cette inscription par le numéro de téléphone est obligatoire pour authentifier l’utilisateur principal, et authentifier également les autres membres du foyer auquel on souhaite donner accès à la console de gestion.

L’étape suivante consiste à installer chacun des modules fournis : les deux détecteurs d’ouverture de porte ainsi que le détecteur de mouvement. Après les avoir disposés aux différents points à surveiller du domicile, il suffit de les associer au Cube One via l’application.

Détecteurs de porte : une installation facile, dans la plupart des cas

La solution est livrée avec deux détecteurs de porte. Ils sont composés de deux parties à installer de part et d’autre des ouvrants, qu’ils s’agissent de portes ou de fenêtres. Les deux parties doivent être fixées avec un adhésif double-face si efficace qu’il ne laisse quasiment aucun droit à l’erreur. Une fois fixé, il est très difficile à retirer proprement pour être ajusté différemment. Mais le fabricant a eu la bonne idée de livrer avec sa solution des jeux d’adhésifs supplémentaires.

Le capteur d’ouverture de portes/fenêtres, composé de deux parties

Petit bémol concernant l’installation, les détecteurs d’ouverture auront du mal à trouver leur place sur les fenêtres anciennes qui ne sont pas forcément aussi planes que peuvent l’être des modèles plus récents, en PVC. Dans le meilleur des cas, il suffira de faire preuve d’imagination. Mais parfois, leur installation sera tout simplement impossible ou trop bancale pour garantir un fonctionnement efficace.

Sur les fenêtres anciennes, le capteur n’est pas toujours évident à installer.

Toutefois, une fois installés, les détecteurs remplissent parfaitement leur office. Une alerte est envoyée automatiquement à l’utilisateur via une notification dès lors que les deux modules du détecteur ne sont plus en champ proche. Ces alertes sont envoyées lorsque l’alarme est armée (nous y reviendrons), mais aussi, si l’utilisateur le décide, lorsqu’il se trouve à son domicile, et que l’alarme est donc désarmée.

Le détecteur de mouvements, ami des bêtes

Le fabricant conseille d’installer le détecteur de mouvement au mur, et de l’incliner selon un angle de 15 degrés. Conseils que nous avons suivis pour notre test. Là encore, le détecteur a parfaitement joué son rôle, dans toutes les conditions.

iSmart Alarm certifie que les corps de moins de 15 kilos évoluant au sol ne sont pas détectés par le capteur, ce qui rend la solution “compatible” avec la plupart des animaux domestiques. Une contrainte qui n’en est pas une… la seule présence d’animaux de plus de 15 kilos devrait normalement suffire à dissuader d’éventuels malfaiteurs. Dernier détail, le détecteur de mouvement est alimenté par trois piles AA, mais le fabricant ne donne aucun détail sur l’autonomie estimée. Il faudra donc procéder à des vérifications régulières pour ne pas être pris au dépourvu en cas de pépin.

Quatre niveaux de vigilance

L’application s’ouvre sur un écran d’accueil qui présente quatre modes de surveillance.

“Armer” met tous les sens de la solution iSmart Alarm en alerte. La moindre détection fait l’objet d’une notification poussée par l’application installée sur son smartphone, et surtout, déclenche la puissante alarme de 110 dB. Test à l’appui, la sirène est extrêmement stressante, à la limite du supportable. Elle se révélera donc très efficace pour quiconque sera entré au domicile par effraction. On regrette juste que le fabricant ne propose pas, en plus, une alarme extérieure. Celle-ci aurait été un bon moyen d’alerter le voisinage dans les zones pavillonnaires dont la promiscuité est moindre que dans un immeuble composé d’appartements. Notez qu’il est également possible de désactiver intégralement la sirène, pour ne se contenter que des alertes sur le smartphone. Et que par défaut, l’utilisateur a trois minutes de délai pour quitter son domicile après avoir activé le mode “armer”. Ce délai peut être raccourci via les réglages.

Le deuxième mode, “À la maison”, désactive l’ensemble des capteurs, sauf les détecteurs d’ouverture de porte et fenêtres. Ce mode permet d’évoluer sans contrainte au sein de son domicile tout en surveillant les accès. Un mode à privilégier pour la nuit, par exemple. Le troisième mode, “panique”, permet d’activer la sirène manuellement. Par mesure de sécurité, et pour éviter les fausses manipulations, le mode s’active uniquement par un double tap sur l’icône, et non pas un seul comme pour les autres modes. Le dernier mode enfin, “désarmer”, désactive l’ensemble des alertes de la solution.

Ces quatre modes sont accessibles également sur les deux télécommandes physiques fournies avec le pack. Comme n’importe quel module, les télécommandes doivent être associées au Cube One via l’application mobile. Ces télécommandes sont utiles pour donner accès à la centrale à des membres de la famille qui ne seraient pas encore en âge de disposer d’un samrtphone. Ou à l’inverse, à des personnes agées qui pourraient facilement demander de l’aide en cas de problème, en pressant la touche panique.

Les limites des alertes sur smartphones

Aux Etats-Unis et au Canada, iSmart Alarm offre un quota de SMS et d’appels téléphoniques pour recevoir des alertes en cas d’intrusion. En France, les alertes ne sont accessibles que par les notifications iOS et Android. Dans l’absolu, cette contrainte ne poserait pas de problème, mais il existe au moins deux cas de figure qui pourraient être problématiques. En cas de vacances à l’étranger par exemple, il faudra forcément activer les données sur son smartphone pour recevoir des alertes. Et si l’on ne bénéficie pas d’un quota de data à l’étranger dans son forfait, les factures risquent d’être très salées. L’autre cas de figure, c’est lorsqu’on se trouve en zone blanche, mal couverte par les réseaux de données mobiles. Et on ne parle pas forcément des zones rurales, il suffit de prendre le métro dans la Capitale pour être coupé du web.

Camera iKeep, l’option dispensable

Le pack de base à 199 euros est dépourvu de caméra, mais iSmart Alarm en propose une en option, baptisée iKeep Camera, vendue presque au même prix : 150 euros.

La caméra, c’est un peu la touche finale indispensable d’une solution de sécurité, ne serait-ce que pour les pièces à conviction que peuvent éventuellement constituer les photos et vidéos capturées. Nous avons testé le modèle iKeep, et techniquement, son prix nous paraît justifié. La définition de son capteur est confortable (1280×720), elle est motorisée sur deux axes (350° et 40°), elle intègre un détecteur de mouvement et elle est bénéficie de la vision nocturne.

Une section lui est dédiée dans l’application iSmart Alarm, à partir de laquelle on peut visualiser en direct son champ de vision, depuis l’extérieur.

On peut également capturer un instantané qui viendra s’enregistrer parmi les photos du smartphone. Une fois couplée au Cube One, la caméra enregistre une photo dès lors qu’une intrusion est détectée. Une seule photo. Et malgré les belles capacités techniques de la caméra, ce bridage logiciel lui enlève beaucoup de son intérêt. Pourquoi ne pas permettre d’enregistrer une séquence de 30 secondes dans le cloud ? Ou ordonner à la caméra de capturer un cliché toutes les 2 ou 4 secondes lors d’une intrusion, comme le font la plupart des solutions de surveillance concurrentes ? Au final, la caméra sera surtout utilisée pour la surveillance en direct, ce qui conviendra plus aux Big Brother en herbe qu’aux utilisateurs surtout à la recherche d’un outil de surveillance efficace.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.