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Test iPad mini: encore mieux en petit !

A priori handicapé par une configuration datée, l’iPad mini réussit à séduire suffisamment pour que son prix excessif paraisse acceptable.

L'avis de 01net.com

Apple iPad mini Wi-Fi 64 Go

Performances

5 / 5

Affichage

2 / 5

Photo & vidéo

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 09/11/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Apple iPad mini Wi-Fi 64 Go

Système iOS 6
Processeur Apple A5
Taille (diagonale) 7.9 "
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Apple iPad mini Wi-Fi 64 Go : la promesse

Si l’iPad est arrivé dans un marché où tout était à faire et a donc pu s’imposer « facilement » comme une référence, la concurrence, elle, occupe déjà le marché des tablettes de petit format au moment où l’iPad mini arrive. Dès lors des questions se posent : Apple va-t-il réussir à trouver sa place et sa voie ? A imposer sa patte ? L’utilisation d’une configuration matérielle sortie il y a plus d’un an et demi n’est-elle pas problématique au regard de ce que la concurrence propose ? Voilà nos réponses.

Apple iPad mini Wi-Fi 64 Go : la réalité

Dans un marché qu’il domine encore, d’un rien, avec un peu plus de 50 % de parts de marché selon les dernières analyses d’IDC, Apple n’a effectivement pas décidé de frapper fort et d’écraser la concurrence comme il l’avait fait en 2010 avec le premier iPad. On peut le regretter ou le reprocher, pour autant, à la manière d’Apple, l’iPad mini redéfinit ce qu’on peut attendre d’une tablette de petit format.

Moins bien mais suffisant

Une fois n’est pas coutume, commençons par la configuration interne. Au centre de tout, une puce Apple A5 à deux cœurs, cadencés à 1 GHz, qui a fait ses premiers pas en 2011 avec l’iPad 2, autant dire une éternité au regard du marché. La puce est épaulée par 512 Mo de Ram, c’est peu. Logiquement, les résultats obtenus lors de nos sessions de tests sont similaires à ceux de l’iPad 2 à l’époque. Ainsi, l’outil Geekbench lui alloue 748 points… quand sa concurrente directe, la Nexus 7 de Google, qui fonctionne sous Android 4.1 et est motorisée par la puce Tegra 3 de Nvidia, affiche un résultat de 1 419 points pour les mêmes tests. Le jour et la nuit.

Et pourtant, l’iPad mini fait tourner sans broncher les derniers jeux sortis pour iOS, le système d’exploitation mobile d’Apple. Elle est également capable de répondre sans ralentir à vos sollicitations quand vous montez le film en Full HD (1080p) que vous avez tourné avec sa caméra arrière et son capteur de 5 Mpixels. Là où ni la Nexus 7, ni la Kindle Fire HD 7 pouces, ses deux principales concurrentes, ne proposent d’appareil photos. La qualité des photos et des vidéos est évidemment très fluctuante et soumise à la quantité de lumière de votre environnement. Mais en pleine lumière, les résultats sont très agréables, les couleurs vives, les contrastes tranchés. Le bruit se manifeste un peu trop vite quand l’obscurité s’installe.

De la fluidité dans les usages intensifs et, bien entendu, au quotidien. Comme si le fait d’avoir réduit la taille de l’écran donnait une nouvelle jeunesse à cette configuration datée, par ailleurs toujours vendue par Apple, qui maintient l’iPad 2 à la vente…

Paradoxe de l’écran

Mais la force de cet iPad mini, c’est son écran. Là encore, Apple maintient la résolution (1 024 points par 768 à 163 ppp) de l’iPad 2. On est loin du « nouvel iPad » et de son écran Retina. Et pourtant, en passant d’une dalle de 9,7 pouces (24,63 cm) à une dalle de 7,9 pouces (20 cm), les pixels semblent se faire plus discrets. Au point qu’on trouve un écran agréable à utiliser, doté d’un contraste assez honnête (875:1) et d’une luminosité correcte (385 cd/m2), supérieure à celle de la Nexus 7. Un écran au format 4/3 là où la concurrence a opté pour le 16/10 et qui offre une plus grande surface utile. De fait, il est 35 % plus grand que celui de ses concurrentes 7 pouces. Un surplus de confort flagrant quand on surfe sur Internet et lit des ebooks, même si les caractères ne sont pas aussi nets que sur la Nexus 7 ou l’iPad Retina, évidemment.

C’est en naviguant sur le Web ou en lisant qu’on découvre aussi une trace de « l’intelligence » qu’Apple sait distiller dans ses produits. Les bords du boîtier autour de l’écran sont si fins que le pouce de la main qui tient l’iPad mini appuie obligatoirement sur l’écran tactile. Sur une Nexus 7, par exemple, cela se transforme rapidement en petite frustration, car, quand on utilise l’autre main pour faire défiler le texte, l’écran interprète ces deux points de contact comme un zoom. Le texte s’affiche alors en plus gros au lieu de défiler… Pour l’iPad mini, Apple a revu le fonctionnement d’iOS et de l’écran multipoint. Le pouce qui maintient l’iPad n’est ainsi pas pris en compte.

Finition et autonomie excellentes

Il faut tenir l’iPad mini en main pour se rendre compte à quel point il est plus petit que son grand frère tout en offrant un écran qui n’est pas beaucoup plus réduit. C’est dans la paume de la main qu’on réalise à quel point il est fin (0,72 cm d’épaisseur) et léger, seulement 308 g. Pour autant, le boîtier en aluminium est impeccable, la finition d’une qualité inégalée à l’heure actuelle par la concurrence. Et malgré cette finesse, la petite tablette d’Apple assure une grosse autonomie. Elle tient 10 h 50 en lecture vidéo, contre 9 h 30 pour la Nexus 7 et 8 h 35 pour la Kindle Fire HD… Et atteint 9 h 30 en surf Web, toujours plus que la concurrence…

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