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Test : HP Omen 15, ce bon PC portable gamer fait payer ses technos au prix fort

Le nouvel Omen 15 est le premier PC portable gamer nouvelle génération de HP. Boîtier remis à jour, composants dernier cri et technologies Nvidia en pagaille : à première vue, il a tout pour marquer (beaucoup) de points.

L'avis de 01net.com

hp Omen 15 (15-ce099nf)

Les plus

  • + Le design agressif du boîtier
  • + L'écran mat Full HD compatible G-Sync
  • + Les bonnes performances globales

Les moins

  • - Pas du tout Nvidia Max-Q Design
  • - Un "peu" bruyant
  • - Le prix public conseillé !

Performances

1.5 / 5

Mobilité

3 / 5

Affichage

3.5 / 5

Confort d'utilisation

4 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/10/2017

Voir le verdict

Fiche technique

hp Omen 15 (15-ce099nf)

Processeur Intel Core i7-7700HQ
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 1060
Voir la fiche complète

Au tout début de l’été, HP annonçait la refonte de sa très récente gamme Omen, peuplée de PC pour joueurs. Parmi les nouveautés figurait le tout nouveau PC portable Omen 15, avec son boîtier flambant neuf, une configuration remise au goût du jour et la promesse d’être raccord avec la norme Max-Q de Nvidia. D’ordinaire, ce type de machine est plutôt positionné sur le très haut de gamme, mais HP annonce que ce 15,6 pouces est disponible à partir de 1100 euros ! La version que nous avons eue en test affiche 1800 euros sur l’étiquette… et est actuellement en promotion à 1470 euros sur le site de HP (et sur Amazon par exemple). Le constructeur américain aurait-il réussi à faire un PC portable Max-Q abordable ? Voyons cela !

HP Omen 15 (15-ce099nf)
LM/01net.com

Lignes retravaillées, design plus agressif, quelques touches métalliques et de (fausse) fibres de carbone, la nouvelle génération d’Omen 15 de HP tranche radicalement avec l’ancienne génération, très sage et sobre. Pour autant, les couleurs rouges et noires demeurent de la partie, tout comme le logo en forme de masque maori, ornant le dos de l’écran.

Hp-Omen 15 (15-c099nf)
Lionel Morillon/01net.com

Ecran déployé, le clavier noir et rouge vif se dévoile. Et dès qu’on allume la machine, celui-ci flamboie ! Toutes les touches sont rétroéclairées de rouge à l’exception de Z, Q, S, D qui, elles, se démarquent par leur robe rouge intégrale, illuminée de blanc.

HP Omen 15 (15-ce099nf)
LM/01net.com – Il est possible d’illuminer toutes les touches ou seulement les Z, Q, S et D.

Globalement, le toucher est bon et la réactivité, plaisante. La large touche « Espace » est aussi la bienvenue (souvent utilisée pour les sauts dans les jeux), elle tombe bien sous le pouce. Seul bémol, le gabarit de la touche « Entrée » pas assez imposant à notre goût. Nous avons souvent heurté la touche du dessus (le *) dans les premières heures de jeu.

Le touchpad présent offre une petite surface de glisse, et deux boutons dissociés de celle-ci. Il n’a toutefois pas vocation à servir beaucoup. En effet, connectée à l’une des trois prises USB 3.0 de la machine, une souris pour joueur externe va rapidement devenir l’outil de pointage privilégié sur le Omen 15.

HP Omen 15
LM/01net.com

Le reste de la connectique se compose de deux sorties vidéo (HDMI, mini DisplayPort), d’une prise réseau (le module Wi-Fi est là aussi), d’un port USB Type-C (non compatible Thunderbolt 3), de deux prises jack (entrée micro et sortie stéréo) et d’un lecteur de carte SD.

HP Omen 15 : il n’a de « Max-Q » que sa GeForce

Lors de l’événement Omen, HP avait affirmé que l’Omen 15 était un PC portable dit Max-Q Design. Mais, soyons clairs, cet appareil ne répond pas au cahier des charges établi par Nvidia. Son boîtier ne ressemble pas du tout à celui des Zephyrus d’Asus et autre Triton 700 d’Acer. Il n’est ni très fin, ni super léger !

HP Omen 15 (15-ce099nf)
LM/01net.com

Il suffit de le passer sur la balance et à la toise pour en avoir la preuve : l’Omen 15 accuse une belle épaisseur de 2,8 cm et un poids – presque raisonnable pour un gamer –  de 2,6 kilos. On ne peut pas en dire autant de l’alimentation qui pèse à elle-seule presque 880 grammes !

Avec de telles mensurations, impossible de lutter à arme égale contre les 2 cm/2,2 kilos du Zephyrus et les 2,4 cm/2,3 kilos du Triton 700, les « vrais » PC portables Max-Q. En fait, cette machine n’a de « Max-Q » que sa puce graphique Nvidia, une GeForce GTX 1060 Max-Q ! Une GeForce qui, rappelons-le, officie à une fréquence de fonctionnement inférieure à celle de la GTX 1060 « classique ». Elle consomme et chauffe moins, ce qui lui permet de se glisser dans des PC portables gamers ultrafins.

Ainsi, les constructeurs semblent (bien) avoir toute latitude pour placer ces puces graphiques aux fréquences revues à la baisse dans leurs machines. Pire, HP n’en fait pas étalage sur les fiches techniques ! Des gamers peu attentifs pourront donc être facilement induit en erreur.

AS/01net.com

HP Omen 15 : bon, ça joue quand même ou pas ?

Loin de nous l’idée de diaboliser cette GeForce GTX 1060 Max-Q de Nvidia. Dans les faits, elle est tout à fait capable de faire tourner confortablement les jeux, en Full HD, sur l’écran 15,6 pouces de l’Omen. Et comme elle est épaulée par un processeur Intel Core i7-7700HQ et 8 Go de mémoire DDR4, la puce graphique ne manque pas de répondant en matière de calcul et de données à traiter.

Selon nos tests ainsi qu’en comparant les scores moyens observés sur d’autres machines récemment passées entre nos mains, la GTX 1060 Max-Q accuse une perte de performances de l’ordre de 8 à 15% (en moyenne) dans les jeux par rapport à son homologue classique, à quantité de mémoire GDDR5 équivalente (6 Go ici).

Par exemple, dans The Division en mode « Elevé » légèrement modifié par nos soins, la carte parvient à afficher 57,6 images par seconde (ips) en moyenne (contre presque 63,6 sur l’Aero 15 de Gigabyte). Dans Rise of the Tomb Raider, toutes les options paramétrées à fond, on obtient 63 ips en DX11 et 60,3 ips en DX12 (contre 68 et 65,3 toujours sur l’Aero).

Dans les anciens titres, la Max-Q fait aussi bien que la « classique », puisqu’on arrive à obtenir des valeurs oscillant entre 172 et 245 ips selon la complexité des moteurs et des effets à afficher.

Dans les logiciels de test analytiques, beaucoup plus dépendants du reste de la configuration matérielle, l’Omen 15 parvient à tenir tête à des configurations dotées d’une GTX 1060 classique. Voire les surclasse par moment.

Un petit mot sur le stockage embarqué qui se compose d’un SSD de 256 Go (M.2 PCIe) et d’un disque dur de 1 To. Le premier est de très bonne qualité et offre des vitesses de lecture et d’écriture assez ébouriffantes. Le second, lui, est dans la moyenne haute des disques durs plateau traditionnel.

Terminons par un mot sur l’endurance de la machine. Bien que ce ne soit pas le premier critère que nous scrutons sur un PC portable gaming, nous l’évaluons ici, comme sur tous les autres machines nomades. Et bien nous en a pris car les résultats sont plutôt corrects pour une machine de jeu.

En lecture vidéo continue, écran au maximum, Wi-Fi activé et connecté, l’Omen 15 (15-ce099nf) tient 2 heures 50. Dans le cadre d’une utilisation plus polyvalente (surf sur Internet, image, vidéo, traitement de texte) avec l’écran réglé sur une luminosité médiane, l’engin tient 3 heures 15 et tout cela sans la présence de la technologie Optimus. En effet, celle-ci ne peut être activée dès lors que l’autre technologie phare de Nvidia et propre aux écrans, le G-Sync, est présente.

Un écran correct et compatible G-Sync

L’écran mat 15,6 pouces carbure à la dalle IPS, dont le taux de rafraîchissement est de 120 Hz. Un atout pour bien mettre en œuvre la technologie Nvidia G-Sync qui, pour rappel, permet de faire varier la fréquence de rafraîchissement de l’écran en fonction du nombre d’images par seconde générées par la carte (120 Hz donc 120 ips max.). Cela a deux effets bénéfiques. Le premier, limiter les effets de tearing (déchirement d’image) et, le second, amortir d’éventuelles pertes subites d’images par seconde dans les jeux, sans que cela occasionne de gênes visuelles trop importantes.

Sur le plan technique, la dalle affiche une luminosité tout juste satisfaisante de 312 cd/m2 en moyenne, sans trop grande disparité entre les zones supérieures, médianes et inférieures. Chose assez rare sur de l’IPS, le taux de contraste, lui, crève le plafond puisque évalué à 1219:1.

Côté colorimétrie, tout est à peu près juste puisque nous n’avons relevé aucune dominante de couleur particulière dans nos vidéos, photos et séquences de jeu témoins. Bilan, une mention « Assez Bien » pour l’écran 15,6 pouces du HP Omen 15.

Les dessous de l’Omen

HP Omen 15 (15-ce099nf)
LM/01net.com

Cependant, après avoir observé différents relevés effectués pendant des phases de jeux ou de charge intense, nous n’avons décelé aucun phénomène de throttling. Preuve que les 42,6 dB occasionnés par les ventilateurs sont un mal (presque) nécessaire pour jouer pendant des heures… le port du casque audio étant chaudement recommandé pour les tympans délicats.

En température ressentie sur le boîtier, nous avons mesuré un maximum de 31,9°C sur le point le plus chaud des repose-paumes et presque 48°C en dessous de l’appareil. Limitez donc les phases de jeu avec la machine sur les genoux… sauf si vous avez besoin de vous réchauffer.

HP Omen 15 (15-ce099nf)
LM/01net.com

Ouvrir la machine nous a aussi permis de constater que, conformément à ce qu’annonce HP, il est possible d’étendre la mémoire vive puisqu’un emplacement DDR4 demeure vide. Accessibles également, le SSD et le disque dur de la machine pour d’éventuels changements.

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