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Test : Haut les mains, vous êtes filmés !

Ce caméscope numérique compact enregistre des vidéos en haute résolution et des photos sur cartes mémoire SD/SDHC.

L'avis de 01net.com

Sanyo Xacti HD1000

Les plus

  • + Poids réduit
  • + Bonne autonomie
  • + Vidéo en HD
  • + Fonction photo évoluée

Les moins

  • - Rien
Voir le verdict

Fiche technique

Sanyo Xacti HD1000

Type de capteur CMOS
Voir la fiche complète

Sanyo Xacti HD1000 : la promesse

Selon Sanyo, cet appareil est un caméscope numérique «Full HD» doté de
nombreuses fonctions. Avec son «format compact et son design élégant»,
il est censé délivrer une «superbe qualité d’image en mode 1080i
et en mode photo 4 Mpix»
. Il est équipé d’un écran de 2,7
pouces (6,8 cm) de diagonale et d’un zoom.
L’appareil est fourni avec une base
dotée d’un port
HDMI pour regarder facilement ses vidéos sur un téléviseur LCD (ou
plasma) de grande taille. Mais que vaut vraiment ce caméscope aux nombreux superlatifs et promesses ? C’est ce que
nous avons voulu découvrir en le testant. Voici une vue d’ensemble du produit.

Sanyo Xacti HD1000 : la réalité

Le petit format du Xacti HD1000 offre une excellente prise en main.
Elle est assez différente des
caméscopes «classiques» que l’on tient dans le creux de la main et que
l’on pilote généralement avec l’index et le majeur. En effet, ce modèle se tient
comme une arme, avec toutes les principales touches de fonction
accessibles avec le pouce.

Petit inconvénient, ce format est moyennement
adapté aux gauchers (ils peuvent quand même l’utiliser !), car
l’écran s’ouvre sur le côté gauche de l’appareil. Cet écran est
pivotant, ce qui est doublement avantageux. D’une part, il est à l’abri
des chocs en position refermé, quand on n’utilise pas le caméscope.
D’autre part, on peut
l’orienter de façon à filmer, par exemple, au-dessus d’une foule, en le
tenant à bout
de bras.

Une bonne ergonomie
Après avoir allumé le Xacti HD1000, l’appareil se configure et s’utilise d’un
seul doigt : le pouce. A portée de celui-ci, on trouve les deux principaux boutons, grâce auxquels on enregistre de la vidéo ou des photos.
Difficile de les rater : ils sont identifiés par un dessin représentant
un appareil photo et un caméscope. Ceux-ci ne sont complétés que par deux
autres boutons. Le premier sert à zoomer en avant et en arrière, alors
qu’avec le second on passe du mode d’enregistrement au mode
lecture.

Pratique, pour économiser la batterie, l’appareil passe en
mode veille lorsque l’on rabat l’écran. Il redémarre automatiquement
et presque instantanément lorsqu’on déploie à nouveau l’écran. A côté de l’écran, on trouve le bouton
Normal/Simple. Ce dernier sert à modifier la complexité de l’interface
qui s’affiche à l’écran et qui sert à configurer le caméscope. En position Simple, l’interface est
hyper allégée, pour ne pas dire adaptée aux néophytes. En mode Normal, on dispose de toutes les options, pour les
utilisateurs qui s’y connaissent déjà un peu.

Pour se déplacer dans cette interface, il suffit de sélectionner
des options et de les valider à l’aide d’un mini-joystick assez facile à utiliser.
Filmer est d’une simplicité enfantine. On appuie sur le bouton Caméscope pour démarrer une séquence et on appuie à
nouveau dessus pour l’interrompre. Idem pour les photos : une demi-pression sur le bouton idoine déclenche la mise au point.

En
confirmant la pression, la photo est prise. Bon point, comme l’écran
est au format 16/9, et que les photos ne peuvent être prises qu’en mode
3/2, le format d’affichage bascule entre ces deux modes durant la mise au point. Cela permet de ne pas avoir de surprise, comme un
mauvais cadrage, en contemplant ultérieurement  la photo sur son ordinateur…

Qualité des images : du bon et du moins bon

En utilisant la petite station d’accueil, fournie avec l’appareil, on peut recharger sa batterie (ce qui peut aussi être fait avec le câble secteur ou
une connexion USB directe) et surtout tirer parti de son port HDMI pour
se raccorder à un téléviseur Full HD.
On remarque alors que la qualité des images varie énormément.

En extérieur, dans de bonnes conditions d’éclairage, on constate –plutôt sur les plans fixes– que l’image est précise, bien détaillée.
Seulement, quelques soucis viennent ternir un peu le tableau. Le capteur a de sérieuses difficultés avec les changements, même
infimes, de
luminosité. Résultat, par moments,
l’image devient hyper lumineuse pendant deux ou trois secondes, le
temps
que le capteur s’adapte.

D’autre part, le stabilisateur optique est faiblard. Même sans utiliser le zoom, l’image a tendance
à trembler sur un simple travelling ! Et si l’on pousse ce dernier à fond
(10x), on peut alors croire que la vidéo a été prise lors d’un
tremblement de terre. Autre défaut que l’on constate en regardant les vidéos sur
un téléviseur : le micro a tendance à
enregistrer le soufflement du vent, même si il y en a très peu, ce qui est gênant.
Les photos prises en 4 Mpix sont, quant à elles, de bonne qualité ! Même en zoomant fortement, on obtient des clichés étonnamment bons.

Exploiter ses fichiers MP4
Après avoir capturé plusieurs séquences vidéo et pris quelques photos,
on peut commencer à les manipuler directement depuis le caméscope. Dans les menus du Xacti HD1000, vous trouverez quelques fonctions
de montage simples : couper des vidéos, en fusionner, etc.
Si vous désirez réaliser ces opérations sur un PC, vous pouvez brancher le caméscope sur l’interface USB, ou lire directement les
fichiers stockés sur la carte mémoire.

Chaque séquence vidéo est
stockée dans un fichier .MP4. Comme ceux-ci ne sont pas gérés de façon
native par Windows Vista, il faut installer QuickTime.
Cette application est présente sur le CD-Rom qui accompagne le caméscope. On y
trouve également le logiciel Ulead DVD MovieFactory 5 SE, grâce auquel
on peut réaliser des films très basiques, en assemblant différentes
séquences vidéo. Le résultat final peut être gravé sur un DVD.

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