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Test : Gravez en toute simplicité et sans ordinateur

Avec le VRD-MC3, Sony coupe les ponts avec le PC, qui devient inutile aussi bien pour graver vos photos que vos vidéos.

L'avis de 01net.com

Sony VRD-MC3

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Fiche technique

Sony VRD-MC3

Type(s) Externe
Interface USB 2.0
Méthode de chargement Tiroir
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Sony VRD-MC3 : la promesse

Sony nous vante et nous vend
un monde assurément meilleur, où la gravure de vos photos de vacances ne se
transforme pas en calvaire et où créer un DVD contenant la vidéo de la dernière
fête de famille ne tourne pas au traumatisme familial.  

A l’en croire, son graveur externe de DVD est
plus qu’un périphérique de plus pour votre PC. C’est aussi, et surtout, un hub
multimédia qui permet de graver indépendamment d’une machine des photos ou des
vidéos. La simplicité faite machine… en théorie.

Sony VRD-MC3 : la réalité

Contrairement à ce que
pourrait laisser craindre son patronyme, le VRD-MC3 a plutôt été gâté par les
bonnes fées du service de design de Sony. Plastique blanc et noir de bonne
qualité, forme rectangulaire, certes, mais pas repoussante, il ne blesse pas
l’œil et, pour un graveur externe, c’est déjà une bonne chose.

Tout simplement peut-être parce
que le MC3 n’est pas un simple lecteur/graveur de DVD. Connecté à votre PC, il
permet certes de sauvegarder des données sur des DVD double couche, mais il peut aussi servir de lecteur de cartes de stockage. Un
petit plus sympathique.

Mais c’est bien loin du PC
qu’il donne sa pleine mesure. Tout en simplicité. La gravure de photos depuis la
carte de stockage se fait en quatre étapes enfantines. Glisser la carte dans
un des sept ports disponibles (Memory Stick simple, Pro et Duo, SD, xD, CF I et
II), choisir à l’aide de l’écran couleur intégré le type de DVD à créer,
insérer un DVD et appuyer sur le bouton de gravure. Difficile de faire moins
complexe.

Pour les plus aventureux, il est même possible via un affichage sous
forme de planche-contact d’établir une sélection des photos à graver. Pour ceux
qui aiment les choses bien faites, quelques secondes d’exploration de
l’interface aboutissent à la création d’un diaporama avec ces photos. Et ce
n’est pas tout. Pour ceux qui ont une imprimante USB, un port a été prévu afin d’imprimer directement depuis le MC3. Les PC commencent à se faire du
souci.

Quand on passe à la vidéo,
les choses se corsent légèrement. Mais encore n’est-ce pas du fait du MC3 mais
bien de la horde de branchements parfois nécessaires pour arriver à connecter
un caméscope au monde extérieur, en l’occurrence notre graveur. Sony a tout
prévu : prises iLink (le nom qu’il donne au FireWire ou IEEE1394a), S-Video,
RCA ou USB pour les caméscopes Handycam seulement.

Là encore, une fois
le bon câble trouvé, la gravure atteint la quintessence de la simplicité. On met le
caméscope en mode lecture et les séquences vidéo s’affichent sur l’écran du
MC3. Il est alors possible de les enregistrer toutes ou au coup par coup. La facilité
d’utilisation laisse pantois. Plus la peine de se tracasser pour créer un DVD
multisession, le MC3 le gère tout seul jusqu’à finalisation du DVD. Les PC
peuvent retourner dans leurs cartons.

Une question reste en
suspend : que donne le DVD gravé ? Avant tout, il est lisible aussi bien depuis
un lecteur de salon que sur un ordinateur. Mais, le plus agréable est la
création automatique, pour chaque séquence gravée, d’une vignette dans un menu,
comme pour les DVD commerciaux. Le MC3 génère en effet un menu pour rendre plus
agréable la consultation de vos vidéos. Il est même possible, avant gravure
évidemment, de choisir parmi quatre thèmes graphiques. Tout cela, au fil d’une
interface d’une clarté et d’une ergonomie exemplaires. L’informatique devrait
toujours être comme ça.

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