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Test : GoPro Hero 4 Session, l’action-cam qui vous suit vraiment partout

Bonne qualité d’image, format pocket, ergonomie et endurance, l’Hero 4 Session a tout bon. Ses seules limites : l’absence de 4K et la batterie non amovible.

L'avis de 01net.com

GoPro Hero 4 Session

Les plus

  • + Format mini
  • + Seulement 70 g sans caisson
  • + Mode vidéo 1440p
  • + Mode Wi-Fi & Bluetooth
  • + Nouveaux supports plus fonctionnels

Les moins

  • - Prix élevé
  • - Batterie non amovible

Qualité vidéo

3.5 / 5

Qualité photo

3 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

3.5 / 5

Autonomie

5 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 10/07/2015

Voir le verdict

Fiche technique

GoPro Hero 4 Session

Mémoire interne Non
Support cartes mémoire Memory Stick Micro, microSD, microSDHC
Voir la fiche complète

GoPro Hero 4 Session : la promesse

Dernière née de la famille GoPro, la Hero 4 Session n’ambitionne pas de faire l’ombre au modèle le plus haut de gamme de la famille, la Hero 4 Blacck Edition, mais elle se pose en alternative. Car si la Black Edition a le leadership technologique pour elle avec ses modes 4K et 2,7K, la Session a un argument massue pour nombre d’activités : un format vraiment pocket. Mais GoPro a-t-il réussi à maintenir un bon niveau technique dans un si petit boîtier ?

GoPro Hero 4 Session : la réalité

Support compris, la Hero 4 Session ne pèse que 88 g, contre 152 g pour une GoPro Hero 4 Black Edition. Un gain de poids qui fait la différence, notamment sur les casques – vélo, snowboard, etc. A cela s’ajoute un format plus tassé qui offre une moindre prise au vent et à l’eau que les modèles classiques. Plus compacte et plus légère : c’est la raison d’être de cette Hero 4 Session.
Nous avons testé la caméra en conditions réelles : lors de la présentation presse en Autriche en mode rafting et kart, et lors de trajets vélo sur Paris. Collée aux casques de raft comme de vélo avec le support de base et une extension de plastique pour allonger l’angle d’orientation, la caméra s’est faite totalement oublier. Quand on a déjà surfé/pagayé avec une GoPro classique, on sent vraiment la différence à la fin de la journée, les muscles du cou étant moins sollicités.

ADN de Hero 4, mais sans 4K

Puisqu’on vous dit qu’elle est compacte : ici fixée à une pagaie de rafting.

Pour des raisons de surchauffe et de coûts, l’Hero 4 Session ne dispose pas de l’enregistrement vidéo en 4K ni même, et c’est regrettable, de la 2,7 K (2716 x 1440 points). Mais elle peut aller un brin au-delà de la Full HD (1920 x 1080 points) puisqu’elle dispose du 1440p, une définition au ratio 4/3 de 1920 x 1440 points. Lors du montage vidéo on dispose ainsi d’une marge verticale pour recadrer vers le haut ou le bas de l’image.

L’optique est toujours aussi piquée et offre de très bons résultats en hautes lumières. En basses lumières attention, le bruit numérique monte très vite – c’est le lot de tous les petits capteurs.
En photo, la Session est un cran au-dessous des Hero 4 Black et Silver qui délivrent des clichés en 12 Mpix mais au-dessus de la Hero classique (5 Mpix).

Smartphone obligatoire

Si les GoPro classiques peuvent être configurées depuis l’écran en façade, c’est parce qu’elles disposent de trois boutons. Ce n’est pas le cas de la petite Hero 4 Session, dont le nombre de boutons est réduit à deux. La seule fonctionnalité paramétrable est l’activation/désactivation du Wi-Fi nécessaire à l’appairage de la caméra avec le smartphone/la tablette. Le terminal mobile est ainsi nécessaire pour paramétrer correctement la Session.

Lors d’une séance de karting, nous avons par exemple regretté de ne pas avoir pris notre smartphone avec nous : la course s’est déroulée en intérieur et nous avions réglé le débit de trame à 60 images par seconde lorsque nous étions en extérieur. Or, en basses lumières, il vaut mieux régler celui-ci à 30 i/s afin de doubler le temps d’exposition de chaque image et apporter ainsi plus de lumière à la caméra et d’obtenir des fichiers moins bruités. En bref : si vous variez les sports, gardez votre terminal mobile pas trop loin pour paramétrer correctement l’engin avant la session.

Une application complète

L’application mobile GoPro est la plus complète du monde des action-cams et ce n’est pas une affirmation en l’air : prévisualisation, réglage du débit de trame, angle de vue, paramétrage de l’intervalomètre pour les time lapse, clignotement des LED ou pas, etc. presque tous les réglages imaginables sont disponibles. Seul absent notoire : le débit de compression de l’encodage vidéo.

Apple ce chouchou, Windows & Android les mal aimés

C’est indubitable : pour GoPro, l’utilisateur type de ses produits est équipé d’un appareil Apple. Sous iOS et Mac OS, les logiciels sont stables et efficaces. Sous Windows et Android, la partition est moins fluide : le logiciel pour PC est lent à importer les fichiers, l’application mobile offre un temps de latence bien plus long que sous iOS. Les amoureux de la firme à la pomme auraient bien tort de se gausser : il ne s’agit pas de limitations de la part des systèmes de Microsoft et Google : des applications similaires et fluides existent sur ces deux plateformes. Mais en regardant l’interface du logiciel Windows, on comprend vite que ce dernier n’est qu’un portage du logiciel Mac. En clair : pour GoPro, les systèmes d’Apple sont la cible prioritaire des développements.

Batterie intégrée

La Session se recharge en Micro USB et sa batterie est intégrée.

Nous avons fait remarquer la limite qu’impose la batterie non amovible aux équipes de GoPro. Pour Meghan Laffey, ingénieure en charge du développement des caméras chez GoPro, la réponse est claire : « Intégrer les cellules permet de se débarrasser des éléments plastiques des batteries classiques, ce qui nous a permis de sélectionner des cellules (de batterie, ndr) de plus grande capacité. »
C’est ici un choix technique certes sensé mais qu’il faudra garder à l’esprit au moment d’allumer la GoPro pendant ses « sessions » de sport. Lors d’une épreuve supérieure à deux heures, il vaut mieux allumer & éteindre la caméra aux bons moments ou bien, si la pratique vous le permet, lui adjoindre une batterie externe en micro USB comme celles pour smartphones. En dessous de 2h cependant, pas de problème, la batterie tient le choc.

Cette limite touche peu les équipes de tournage professionnelles, puisqu’elles sont bien souvent équipées d’une ribambelle de caméras. Au moment de l’achat, l’utilisateur grand public devra bien prendre en considération la limite de batterie avant d’opter pour tel ou tel modèle.

De nouveaux supports améliorés

Deux supports sont livrés avec la Session : un « classique » et un autre articulé. Le classique est équipé d’un nouveau système en caoutchouc qui renforce le maintien du support dans la griffe tout en facilitant son retrait. Profitant du même dispositif, le support articulé permet de corriger l’inclinaison verticale de la caméra tout en offrant une rotation horizontale à 360°. Il faut forcer un peu mais c’est le but : offrir une certaine souplesse d’orientation sans compromettre la stabilité de la caméra. Certes, ce ne sont là que des détails à propos d’accessoires mais ils se révèlent, à l’usage, bien pratiques.

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