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Test : Fujifilm Instax Share SP-2 : l’imprimante instantanée vraiment nomade

Après une SP-1 intéressante mais perfectible, Fujifilm a revu sa copie et corrige les principaux défauts avec cette SP-2. Au menu une imprimante toujours instantanée mais désormais vraiment nomade et pratique.

L'avis de 01net.com

Fujifilm Instax Share SP-2

Les plus

  • + batterie intégrée
  • + recharge Micro USB
  • + rapidité

Les moins

  • - prix

Qualité d'impression

4 / 5

Confort d'utilisation

4.5 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 08/09/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Fujifilm Instax Share SP-2

Nombre total de cartouches 1
Capacacité du bac à feuille 10
Batterie Oui
Voir la fiche complète

La photo instantanée a le vent en poupe : entre le Fujifilm Instax Mini 70, les Lomography Lomo’Instant Wide et Lomo’Instant Automat ou encore l’annonce récente de l’arrivée d’un nouveau film noir & blanc, le secteur est dynamique avec une offre qui s’étoffe. Fujifilm a cependant bien compris que tout le monde n’a pas forcément envie de s’équiper d’un énième appareil pour faire de la photo instantanée et proposait déjà une petite imprimante au format Instax Mini. Un modèle intéressant mais truffé de petits défauts, que la nouvelle Instax Share SP-2 entend gommer afin de séduire les utilisateurs de smartphones.  

Enfin une batterie rechargeable en Micro USB !

Adrian BRANCO, 01net.com

Avant de parler technique, parlons d’ergonomie générale et de LA vraie bonne nouvelle est que  la SP-2 fonctionne avec une batterie rechargeable – celle-là même qui équipait le compact expert Fujifilm X20. Cet accumulateur tiendrait grosso-modo une centaine d’impression. Mieux encore, l’appareil se recharge par le biais d’un câble micro USB tout ce qu’il y a de plus standard. Exit donc l’encombrant chargeur de la SP-1, il suffit de prendre celui de son smartphone et le tour est joué.

Côté endurance nous n’avons pas imprimé la centaine de clichés que l’imprimante est sensée tenir – les consommables coûtent assez cher – mais l’imprimante se mettant rapidement en veille, il est à peu près certain qu’on puisse dépasser les 80 clichés sans trop ciller. Et en mobilité, on peut toujours faire appel à une batterie externe pour recharger l’animal.

Impression rapide

Il fallait compter environ 16 secondes pour un imprimer un cliché avec la SP-1, l’Instax Share SP-2 réduit ce temps à 10 secondes. Six secondes qui comptent quand vous passez une soirée à enchaîner les tirages ! Si le le temps de passage dans l’imprimante est réduit, le temps de développement – il s’agit d’un film instantané, comme le Polaroid – dépend grandement de la température de la pièce dans lequel se trouve l’appareil. Plus il fait chaud, plus ça va vite.

Ce gain de temps est la résultante d’un changement de technologie : exit les LED, bonjour le laser. Lequel laser apporte aussi un gain de définition, légèrement perceptible à l’oeil nu – les textes paraissent effectivement un poil plus nets et contrastés.

Cette amélioration de la précision a son importance puisque la SP-2 fonctionne par le biais d’une application pour smartphone ou tablette qui permet, notamment, d’ajouter du texte voire d’imprimer les commentaires, les titres ou les informations de vos flux Facebook et Instagram.

Une application convenable, mais perfectible

Outre les photos prises par le smartphone, l’application instax SHARE (disponible sous Android et iOS) peut aussi imprimer toute image présente sur le téléphone. Elle peut aussi se connecter à vos comptes Facebook ou Instagram et aller piocher vos images – mais pas celles de tiers.

Si le système fonctionne bien pour Instagram (l’application reprenant la date, le début de la légende et le nombre de likes), c’est moins fluide avec Facebook. De plus, une fois qu’on a cliqué sur un cliché, il devient impossible de revenir à la galerie. Il faut à nouveau retourner dans le bon réseau social/choisir la galerie/attendre que la galerie charge. L’application Android a encore du chemin à faire.

La petite fonction amusante est Modèle en temps réel qui imprime immédiatement la photo que vous prenez pour y ajouter des informations contextuelles sur le moment où la photo a été prise. Amusant pour les cérémonies type mariages ou anniversaires.

Terminons par un sujet sensible : “combien ça coûte ? “. Hors prix de l’électricité, il faut compter 0,9 € par impression. C’est assez cher – ça fait presque un euro par image – mais c’est le prix de l’instantanéité et du support physique. Car on oublie trop souvent de le rappeler, la majorité des photos capturées par nos appareils photo ne sont pas vues. Avec un support physique assez précieux, l’Instax offre une impression que l’on peut ranger dans un livre, un portefeuille (surtout la version Instax Mini) ou même que l’on peut coller sur un bord d’écran. On peut alors vraiment regarder cette photo et en profiter.

La possibilité d’imprimer et réimprimer à loisir les clichés est l’une des grandes forces de cette imprimante même si cela ôte, du coup, la poésie du caractère unique des clichés pris par les vrais appareils photo argentique Instax. On ne peut pas tout avoir !

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