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Test FinePix HS20 EXR : Fujifilm signe un bridge (presque) parfait

Le bridge de Fujifilm offre des images d’excellente qualité et son puissant zoom (x30), une ergonomie incomparable.

L'avis de 01net.com

Fujifilm FinePix HS20EXR

Les plus

  • + Zoom x30
  • + Très grand angle 24 mm (plage optique : 24-720 mm)
  • + Vidéo Full HD 1080p
  • + Bague de zoom
  • + Ecran rotatif
  • + Gestion du RAW

Les moins

  • - La définition de 16 Mpix n'est-elle pas trop élevée ?

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/06/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Fujifilm FinePix HS20EXR

Définition du capteur 16 Mpx
Zoom optique 30 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Fujifilm FinePix HS20EXR : la promesse

L’an dernier, Fujifilm recevait cinq étoiles pour un excellent bridge, le FinePix HS10, qui sortait du lot avec une plage focale record et de nombreuses fonctions telles que la vidéo Full HD, désormais plus répandue. C’est peu de dire qu’on attendait le constructeur nippon sur le successeur du HS10, le HS20 EXR.

Fujifilm FinePix HS20EXR : la réalité

On prend le même et on recommence. Le HS20 EXR s’appuie largement sur la carlingue de son aïeul, avec la même molette inclinée sur la partie droite de l’appareil, la même optique 24-720 mm équipée d’une bague de zoom et une disposition quasi similaire des boutons. Les fidèles de la marque ne seront pas perdus.

Excellente qualité photo

Bardé d’équipement et de fonctions, doté d’une plage optique record, le HS10 souffrait de quelques défauts, notamment des photos qui manquaient de pêche – en photographie, on parle de manque de piqué ou d’images molles. Et les résultats en basses lumières (à partir de 800 ISO) étaient moyens.

Le HS20 EXR marque un réel progrès. Si les déformations de l’optique sont notables de 24 à 50 mm environ, les images sont étonnamment nettes et précises, et ce même en bout de zoom (720 mm tout de même !). Les couleurs, globalement très fidèles, sont relevées juste ce qu’il faut pour coller aux sensibilités du grand public.

Le capteur qui fait la différence

Père du capteur CCD EXR, Fujifilm a ravalé sa fierté et a opté pour un CMOS rétroéclairé, conçu par Sony. Mais la marque a conservé le suffixe EXR, arguant que cette technologie est désormais intégrée au processeur d’image. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche.

Les résultats en basse lumière sont bons, on peut travailler sereinement jusqu’à 800-1 600 ISO, le mode 3 200 ISO étant bruité, mais toujours exploitable. Quant au mode EXR, qui offre plus de plage dynamique ou une meilleure sensibilité d’image en divisant la définition par deux, il fonctionne honorablement : on récupère beaucoup de détails une fois ce mode sélectionné.

Une bague qui change tout

C’est l’un des points fort de l’appareil. Ici, point de molette de zoom lente et bruyante, mais une vraie bague de zoom comme sur les reflex. Et cela change la vie, il faut à peine 1 seconde pour passer de 24 à 720 mm. Ce confort indéniable est un point important pour les photographes à la recherche d’une ergonomie de reflex, mais qui lorgnent sur la plage optique impressionnante de l’appareil.

Le viseur de la honte, l’écran du rachat

Oh, qu’il est laid ce viseur ! Ce cri vient du cœur, une fois que l’on vient à lorgner dans l’œilleton du bridge. Petit, sombre, peu réactif, celui-ci est presque inutilisable tellement… il ne sert à rien. Heureusement l’écran orientable vient pallier cette déficience. Positionnable de haut en bas, doté d’une charnière solide, il permet de « shooter » dans des conditions habituellement peu confortables.

L’atout des piles

Avantage pour les uns, ennui pour les autres : le HS20 EXR mange quatre piles ou batteries rechargeables au format LR06 (AA). Fujifilm a bien travaillé l’autonomie (compter 250 images) de son appareil. Dans les faits, il faudra s’acheter un ensemble batteries et chargeur, mais on pourra faire appel à des piles lorsqu’on se retrouvera éloigné de la civilisation et de ses prises électriques.

Enregistrement RAW lent et interface moche

Au rang des défauts périphériques, pour cause de mémoire tampon insuffisante (ou d’un autre paramètre nous échappant), l’appareil qui dispose du mode RAW (le négatif numérique, des fichiers plus riches que les images Jpeg mais qu’il faut « développer » avant utilisation) peine à les écrire sur la carte mémoire. Quant aux menus, ils mériteraient un petit lifting.

Mode vidéo satisfaisant

Loin d’égaler Panasonic et Sony dans le domaine de l’image animé, Fujifilm offre cependant un mode vidéo Full HD satisfaisant, qui devrait suffire à une utilisation ponctuelle. Les images tendent à être un poil surexposées, la stabilisation se fait laborieuse passé 400 mm, mais c’est honorable.

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