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Test Epson Pulsense PS500 : le bracelet d’activité efficace… que l’on cache

La montre de sport Epson Pulsense est précise dans ses mesures et même si son application reste à améliorer, son principal défaut reste son design.

L'avis de 01net.com

Epson Pulsense PS-500

Conception

2.5 / 5

Autonomie

3 / 5

Equipement

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/02/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Epson Pulsense PS-500

Système Propriétaire
Support cartes mémoire Non
Taille (diagonale) 1 "
Technologie de l'écran LCD
Couleur Non
Voir la fiche complète

Epson Pulsense PS-500 : la promesse

Epson s’est lui aussi lancé sur le marché des trackers d’activité et des montres de sport. La Pulsense PS500 intègre un accéléromètre, un capteur cardio optique et un écran carré d’environ 2 cm de côté, affichant quatre lignes de texte. Cette montre ne nous a pas quittés depuis plusieurs jours, de jour comme de nuit. Voici notre verdict.

Epson Pulsense PS-500 : la réalité

Amateur de produit design et tout en finesse, vous allez être déçu. Le Pulsense PS500 n’est pas un modèle d’esthétisme et certains journalistes de la rédaction l’ont même boudé pour son look pas franchement réussi.

D’ailleurs, s’il fallait être sensible au marketing – ou à la notoriété de la marque – on se demande pourquoi Epson a tenu à vendre son produit sous sa marque, alors que sa maison mère est Seiko, un sacré gage de qualité dans l’horlogerie. À défaut d’être belle, la Pulsense a toutefois pour elle d’être assez légère (42 grammes) compte tenu des technologies embarquées.

En plus de ce design pas top, notons également une contrainte d’utilisation au quotidien : la recharge passe via un gros chargeur propriétaire. Alors qu’un simple câble micro USB, omniprésent dans notre vie numérique, aurait suffi. Bref, un chargeur de plus à emporter avec soi en déplacement et qui sera d’ailleurs indispensable au quotidien. En effet, l’autonomie de cette montre n’est que d’une journée et demi… c’est peu. Comptez environ 2 heures pour refaire le plein.

La PS500 s’utilise avec l’application Pulsense, disponibles sur iOS ou Android, à condition que les smartphones soient compatibles Bluetooth 4.0 Low Energy. Une fois connecté à un port USB, le chargeur fait également office d’interface avec l’application Pulsense pour PC et Mac. Nous reviendrons plus après sur le détail de ces applications.

Un capteur cardio qui fait toute la différence

Nous sommes prêts à surmonter les différentes contraintes de la PS500 pour une raison assez simple : elle intègre un capteur cardio. Ce n’est plus vraiment une originalité, d’autres en sont aussi équipées, mais ici ce dernier fonctionne en permanence… enfin sauf si vous le désactivez pour économiser de la batterie. De fait, il est capable de fournir des informations beaucoup plus complètes à l’application.

Les données collectées en continu sont synchronisées avec votre activité du quotidien. La marche, la course, le repos ou encore le sommeil, la PS500 surveille votre pouls. Et c’est d’ailleurs dans l’analyse du sommeil qu’on commence par apprécier le capteur. Non pas qu’on soit inquiet par notre activité cardiaque de nuit, mais plutôt parce que grâce à ce capteur cardio, la PS500 se révèle autrement plus fiable dans l’analyse que les bracelets connectés classiques qui ne se basent que sur les données de l’accéléromètre. Ci-dessous, les différentes captures du logiciel de cette montre Epson, que nous avons réalisées sur l’interface web pour un meilleur confort de lecture. L’application mobile étant quasi-identique.

Grâce à ce lecteur optique, la montre détecte les baisses de fréquences qui, couplées à l’activité de l’accéléromètre, permettront à la PS500 de définir des zones de sommeil profond ou léger. La précision est telle que si vous vous êtes levé en pleine nuit, vous retrouverez ce “pic d’activité” dans la courbe. Bref, le capteur cardio trouve rapidement son intérêt surtout lorsqu’il est question de se dépenser.

Quel que soit le sport pratiqué, l’affichage en temps réel de votre pulsation est une donnée vraiment sympa… d’autant qu’elle est fiable. En effet, le rythme relevé par la PS500 est très proche de celui enregistré par notre machine de sport ou notre ceinture cardio synchronisée avec le Garmin Vivofit, connu pour sa précision.

Pour exercer votre sport dans votre zone de cardio, il est possible de configurer la montre pour que celle-ci vibre lorsque vous serez au-delà de la fréquence spécifiée. A cela s’ajoutent les petites LEDs présentes sur le devant de la montre. Celles-ci s’illuminent de gauche à droite en fonction de votre montée en fréquence. Lorsque la diode rose s’allume, c’est qu’il est recommandé de baisser de régime.

Une bonne précision de l’accéléromètre

L’Epson Pulsense PS500 intègre naturellement un accéléromètre pour compter vos pas et estimer ainsi une distance et une dépense de calories. Pour cette dernière donnée, nous la trouvons véritablement surévaluée. Si cela n’excuse rien, rappelons que c’est le propre d’un grand nombre de tracker d’activité qu’ils se présentent sous la forme de montres ou de bracelets.

En revanche, son accéléromètre s’est montré assez précis dans le calcul de pas. Et pour cause, on trouve dans les menus de la montre une option permettant de le calibrer. L’opération est assez fastidieuse à réaliser, mais visiblement cela s’avère payant. En revanche, la montre ne propose aucun calibrage qui permettrait d’estimer plus précisement la distance, à l’image de ce qu’a fait Garmin sur son bracelet Vivosmart testé dernièrement. Nous avons relevé une marge d’erreur de seulement 10%, mais c’est sans doute que notre foulée en course correspondait plutôt bien, par chance, avec l’algorithme du constructeur. Il n’est donc pas dit que la montre soit capable de vous donner une mesure précise si vous avez une grande foulée ou si, à l’inverse, vous êtes du genre à trépigner.

Une application mobile détaillée…

Côté ergonomie, pour une première, l’application Epson Pulsense s’en sort plutôt bien, même s’il ne faut pas compter y trouver des messages d’encouragement ou encore des interactions avec des applications tierces. Dommage. Néanmoins, la navigation dans les menus y est claire et on apprécie la richesse des informations. En fonction de votre activité, mesurée par le capteur cardio et l’accéléromètre, l’application les interprète suivant différents critères. En fait, le constructeur associe certaines activités à « des zones » de fréquences cardiaques. .

Tout au long de la journée, le menu « état » vous informe sur votre rythme cardiaque et indique les phases de relaxation et d’excitation. Nous sommes plus réservés sur les interprétations et l’exactitude de cette fonction, mais c’est sous cette interface qu’on retrouve les mesures de fréquence. Pratique si vous voulez faire le point sur votre rythme cardiaque au quotidien… y compris pendant l’effort.

La partie « exercice » recense naturellement les phases durant lesquelles la montre a détecté une activité physique importante. Ci-dessus, notre cession de footing sur tapis, où l’on voit bien (en rouge) l’intensité de l’effort se superposer avec la mesure de fréquence cardiaque, en gris en arrière-plan. Ces courbes sont vraiment très intéressantes.

…mais un peu trop lente

Une critique toutefois concernant l’application : on aurait aimé que celle-ci soit plus rapide dans la synchronisation des données. Nous sommes bien conscients qu’entre les données d’activité sportive, de sommeil et les mesures du capteur cardio… cela en fait à télécharger, mais il faut souvent plusieurs longues minutes pour rapatrier les dernières mesures.

Ajoutez vos repas

L’application Pulsense dispose également d’une interface permettant d’ajouter les différents repas ou encas pris dans la journée. Mais là aussi, il y a des efforts à faire puisque l’interface vous laisse le choix d’apprécier s’il s’agissait d’un repas léger, normal ou copieux et d’y associer un nombre de calories. Certaines applications concurrentes intègrent un véritable moteur de recherche, associant automatiquement le nombre de calories en fonction de la portion de l’aliment qu’on mange. Si nous ne sommes pas franchement convaincus par cette dernière methode, autant vous dire que la solution d’Epson nous paraît encore moins intéressante.

 

Ajoutons que vous pourrez consigner votre poids dans cette interface, pratique si vous souhaitez suivre la courbe d’évolution, ou encore ajouter des phases de sommeil manuellement.

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