Yamaha HPH-M82 : la promesse
Le M82 de Yamaha est un casque audio d’entrée de gamme, décliné en plusieurs coloris. Espérant séduire à la fois par son design et sa qualité de son, ce modèle se connecte aussi bien à un baladeur ou un smartphone Apple qu’à une installation Hi-Fi grâce à un adaptateur 6,35 mm livré dans la boîte. En avant la musique !
Yamaha HPH-M82 : la réalité
Le M82 de Yamaha est plus un casque d’intérieur que d’extérieur. Bien que confortable et très légère (150 grammes), la structure en plastique demeure fragile. La marque aux trois diapasons a bien essayé de la rigidifier au maximum en employant des morceaux de métal servant -d’ailleurs- à régler la hauteur des écouteurs. Mais à la moindre torsion ou compression, ça craque. Il n’est pas évident que le M82 résiste longtemps aux mauvais traitements du quotidien comme, le rangement à la va-vite dans un sac déjà bien plein ou encore au classique (occasionnel ?) “jet de casque sur le bureau”.
Une mauvaise isolation – très – pénalisante
Plus grave encore, ses écouteurs carrés isolent mal des bruits extérieurs. Un détail que nous avions déjà noté lors de notre rapide prise en main au lancement du casque. Ainsi, que ce soit dans les transports parisiens ou dans les rues bondées de la capitale, nous avons été obligés de pousser le volume de notre iPod de test au 3/4 pour être parfaitement immergé dans notre playlist favorite. Outre le fait que ce niveau de puissance ne soit pas recommandé pour nos esgourdes, les passants et les passagers voisins ont également largement profité de nos mélopées rock et métal, pas franchement à leur goût à en juger par leurs coups d’œil assassins.
Il fait aussi kit mains libres
Sur le câble du HPH-M82 se trouve la traditionnelle télécommande, pratique pour contrôler la partie lecteur audio de votre appareil. Elle intègre également un micro pour répondre à un appel sans sortir son smarpthone de sa poche. Ce dernier est de bonne qualité. Mais pour usage, le manque d’isolation des écouteurs carrés oblige à pousser le volume à fond pour bien entendre son interlocuteur sans être gêné par les bruits parasites (coups de klaxons, bruits de scooters ou de bus…).
Trop peu d’aigus
D’un point de vue technique, ce casque Yamaha offrent de bonnes basses, bien dosées et qui ne font donc pas vibrer les mâchoires. Les médiums, eux, occupent un peu trop le spectre sonore, à tel point que les voix, les guitares électriques et autres synthés sont trop en avant sur la majorité de nos morceaux de tests. Du côté des aigus, c’est déjà plus irrégulier et –surtout- les hautes fréquences sont moins puissantes et moins représentées que les autres. Courbes de test à l’appui, passé les 12 000 Hz, le casque Yamaha déclare forfait. Il faut donc réajuster le rendu à l’aide de l’égaliseur de votre appareil pour mettre un peu plus les aigus en avant et, en passant, museler les médiums. Ceci fait, les écouteurs du casque délivrent un son plutôt bien spatialisé, détaillé et rendant justice à vos morceaux de musique préférés.
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