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Test du LG OLED65W8, l’un des téléviseurs les plus fous du marché

Ce téléviseur 65 pouces est cher, très cher même puisqu’il est vendu près de 7000 euros. Mais à ce tarif, LG nous propose un produit d’exception… qui se veut presque une oeuvre d’art.

L'avis de 01net.com

LG OLED65W8

Les plus

  • + La qualité d'image
  • + La finesse extrême de la dalle
  • + La connectique complète

Les moins

  • - Le prix élevé
  • - Le manque de basses du système audio

Qualité d'image

5 / 5

Traitement vidéo

4.5 / 5

Equipement

4 / 5

Confort d'utilisation

4 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 18/10/2018

Voir le verdict

Fiche technique

LG OLED65W8

Technologie OLED
Diagonale de l'écran (cm) 164 cm
Label HD 4K Ultra HD
Définition de l'écran 3840 x 2160
Aspect de la dalle Brillant
Voir la fiche complète

Le constructeur LG fournit ses dalles à de nombreux constructeurs du marché comme Philips, Sony, Panasonic ou encore Loewe. Si de fait il n’a plus l’exclusivité sur l’OLED qui plaît tant aux cinéphiles, le constructeur a toujours les moyens de créer la différence sur ses produits les plus haut de gamme.

Car c’est bien sur ce créneau que se positionne le OLED65W8 avec son tarif de 6990 euros. Un modèle qui n’est pas à la portée de tous les budgets et qui vient compléter la gamme premium LG Signature. Qu’est-ce qui justifie un tel prix ? La réponse repose (selon nous) sur 4 piliers principaux : le design, la qualité d’image, le rendu audio et la puissance de traitement. Voyons cela ensemble.

Une conception exclusive

Ce tarif élevé de ce téléviseur s’explique en grande partie par la conception haut de gamme du téléviseur. Le « W » de la référence OLED65W8 signifie « Wallpaper » pour papier peint. Et pour cause, ce téléviseur s’accroche au mur et se fond dans le décor tel un tableau de maître.

Il se peut qu’il soit nécessaire de faire appel à un professionnel – à moins d’être bricoleur – pour installer le W8 dans votre salon. Car cette dalle d’une extrême finesse s’installe sur un support lui-même fixé au mur par des vis. Jusque-là tout va bien, sauf qu’il faut prévoir le passage d’un câble propriétaire qui relie la dalle à l’électronique déportée dans la barre de son. Et autant dire que cette étape requiert de faire une tranchée dans le mur. 

C’est d’ailleurs une contrainte qui a nécessité une mise en place un peu particulière au sein de notre laboratoire de tests. LG a dû envoyer une équipe d’installateurs agréés qui ont inséré le téléviseur dans un cadre en verre comme sur les stands d’exposition. On vous recommande de faire appel à ce service si vous n’êtes pas à l’aise avec le bricolage. Il faudra quoi qu’il en soit être deux pour installer ce très grand écran de 165 cm de diagonale.

Une très bonne qualité d’image

Cela en deviendrait presque lassant. Depuis plusieurs générations de téléviseurs OLED maintenant, LG maîtrise la calibration de ses dalles. Rappelons que notre procédure de test consiste en premier lieu à réinitialiser les téléviseurs avant de procéder aux mesures. Une façon de nous assurer qu’aucune calibration précédemment établie ne vienne fausser nos mesures. Une fois dans la peau de l’utilisateur lambda, nous pouvons procéder aux mesures. Et celles relevées par notre sonde frôlent la perfection avec un Delta E moyen de 1,01 en mode cinéma. Chapeau !

En revanche, ce qui nous manque encore sur ces dalles à la colorimétrie aussi incroyable, c’est une haute luminosité qui permettrait d’en profiter dans toutes les situations. La luminosité moyenne est en effet mesurée à 327 cd/m² ce qui est moitié moins puissant que ce qu’assurent les technologies concurrentes que sont le LCD et le QLED. De plus son pic lumineux n’atteint que 337 cd/m², là où les technologies concurrentes dépassent les 1000 cd/m². La constat est sans appel. La luminosité moyenne, couplée à un revêtement brillant de la dalle ne conviendra pas à toutes les installations, les reflets du soleil pouvant nuire considérablement à une bonne qualité d’image.

Reste que dans de bonnes conditions d’éclairage ambiant, ce LG met une véritable claque visuelle, notamment en s’adaptant aux différentes normes embrassées par les diffuseurs, que ce soit le HDR 10, le Dolby Vision, ou encore le Advanced HDR Technicolor.

Une barre de son qui a du coffre

Troisième élément avec lequel LG tente de justifier le prix de son OLED65W8 : la barre de son. Et si on dit « tente », c’est bien parce que la promesse n’est pas à la hauteur de nos attentes. Au premier abord tout se passe bien. La barre de son produit même son petit effet waouh avec ses haut-parleurs motorisés qui s’extraient de la structure lorsqu’on allume le téléviseur. C’est beau !

La connectique est variée (Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth, 3 ports USB, etc.) et les quatre ports HDMI permettent de donner du coffre à de nombreux d’appareils. Que ce soit un lecteur Blu-ray, une console de jeu, un PC ou tout simplement votre box internet, tous profitent de la bonne puissance délivrée par cette barre de son… mais le rendu n’est pour autant pas décoiffant. Les 60 watts RMS ont de la dynamique, c’est sûr, bien plus que les enceintes classiques intégrées à un téléviseur, mais on peine à en savourer le rendu.

Après quelques heures d’utilisation à écouter des dialogues et de bandes musicales, ce sont finalement les multiples effets spéciaux riches en explosions qui nous mettent la puce à l’oreille : les basses ne sont pas assez présentes. Il manque ce petit quelque chose qui fait boom et remue les tripes. Ce quelque chose qui confère cette rondeur et cette chaleur au son comme sait le faire un bon caisson disposé à un endroit stratégique. Clairement sur un téléviseur à 7000 euros, c’est assez regrettable !

Puissance et IA à bord

Le dernier atout et dernier pilier qui justifie les qualités de ce téléviseur LG, c’est l’intégration d’un processeur performant. L’alpha, c’est son nom, est présent sur la série 8 des téléviseurs et nous l’avons d’ailleurs approuvé lors du test de l’OLED55E8.  

Ce processeur ne permet pas seulement au système d’exploitation (webOS) – qu’on apprécie toujours autant par ailleurs – de tourner de manière fluide, il apporte un vrai plus au niveau du traitement de l’image. Un traitement qui intervient aussi dans la gestion de l’upscalling, pour une image sublimée

Car la bonne qualité de la mise à l’échelle d’un signal Full HD pour l’adapter à cette grande dalle 4K est primordiale. Ici, c’est parfaitement réussi. Mais la puissance de l’Alpha 9 s’apprécie aussi dans les fonctions d’intelligence artificielle déployées par LG 

La technologie LG ThinQ permet ainsi de discuter avec un assistant adapté au monde de la télé grâce à des commandes très naturelles. Pour cela, un micro et un bouton dédié à l’activation des commandes vocales sont présents sur la télécommande.

Nous vous invitons à lire notre test de l’OLED55E8 pour en savoir plus, mais précisons par ailleurs que depuis notre test de ce dernier téléviseur, LG à ajouté la compatibilité avec Google Assistant à sa gamme.

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