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Test du iShow PJ204W1 : un mini projo pour smartphone pas si discret

Sous la tente en camping, ou encore en télé d’appoint, un picoprojecteur pourrait remplir beaucoup de missions dans l’absolu. Mais ce modèle de Kodak n’est pas assez polyvalent.

L'avis de 01net.com

Kodak iShow PJ204W1

Qualité de l'image

3.5 / 5

Luminosité

1 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 09/04/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Kodak iShow PJ204W1

Technologie d'affichage DLP
Technologie d'éclairage LED
Définition 854 x 480 pixels
Décalage d'objectif (Lens Shift) Non
Voir la fiche complète

Kodak iShow PJ204W1 : la promesse

Nous vous en parlions dans notre article sur la résurrection de Kodak : le constructeur légendaire semble bien décidé à renforcer sa présence sur le marché des produits électroniques grand public. Ainsi, en plus de sa prometteuse action cam PixPro SP1 ou de son bridge AZ651 équipé d’un zoom délirant (x65), le constructeur se met aux picoprojecteurs avec l’iShow PJ204W1. Sur le papier, la seule véritable originalité est d’intégrer une connexion Wi-Fi qui lui permet de diffuser du contenu depuis un smartphone ou une tablette (iOS ou Android). Que vaut la qualité de l’image ? Fait-il un bon compagnon de voyage ? La réponse est dans ce test.

Kodak iShow PJ204W1 : la réalité

Le format ultra compact des picoprojecteurs (ici, 12,5 x 6 x 2,3 cm pour 170 grammes) épate toujours autant les collègues ou proches à qui on les présente. À juste titre. L’idée même de pouvoir projeter une grande image depuis son smartphone avec un appareil qui tient dans la poche relevait de la science-fiction il y a quelques années encore. Des produits très séduisants, donc, d’autant plus lorsque c’est si simple à mettre en place et que l’appareil intègre une petite batterie qui le rend autonome (1h40 d’autonomie mesurée), comme ici.

Une application très simple à utiliser…

Le lien qui unit l’iShow à un smartphone Android ou iOS n’est autre qu’une banale connexion Wi-Fi. Ainsi, si tôt celle-ci activée sur mobile – ou une tablette – l’iShow apparaît tel un point d’accès réseau. La première connexion au projecteur ne requiert ni mot de passe ni clé de cryptage, mais celle-ci peut être définie ensuite via l’application éponyme. Au-delà de ce processus, aucune configuration supplémentaire n’est nécessaire pour commencer la diffusion. Sous le premier onglet, on retrouve ses fichiers bureautiques, le second donne accès à ses photos et le dernier aux vidéos stockées dans le mobile. Simple comme bonjour, mais au final un peu trop justement.

… mais beaucoup trop basique

Lors des tests, nous avons rapidement été déçus par cette application Kodak. En effet, la compatibilité est très restreinte pour la partie multimédia : JPEG pour les images et MP4 ainsi que MPEG4 pour les vidéos. Étonnamment c’est un peu mieux pour la bureautique puisqu’il est possible de projeter ses présentations PowerPoint, un PDF, un document Word ou encore un tableau Excel. Autant vous dire qu’on aurait préféré que l’appli prenne en charge les DivX, XviD (en l’état ça saccade rendant la lecture impossible) ou mieux le MKV.

Tout aussi contraignante – voire même complètement discrimant pour certains – l’application iShow i1000 ne prend pas en charge les sous-titres. Quant à l’idée d’avoir un accès à des contenus réseau – pour lire une vidéo depuis un NAS par exemple – n’y pensez même pas ! Bref, il y a déjà du boulot à faire sur l’application… pour commencer.

Et ce n’est pas fini

Alors oui, nous n’avions pas de grandes attentes sur la qualité de l’image de ce picoprojecteur. Elle est très classique et propre à ces petits appareils avant tout dédiés au divertissement d’appoint. Aussi, difficile de parler de “qualité” d’image quand la définition n’est pas HD (854×480 pixels), que l’optique est recouverte de plastique (la mise au point est convenable) et que le système LED (50 ANSI Lumens) assure une luminosité (10,4 cd/m² mesurée) tout juste correcte pour faire des projections à 2m max de recul lorsque la pièce est complètement plongée dans le noir. Précisons par ailleurs que nos mesures (accessibles dans l’onglet résultat de test) ont été faites en utilisant l’interface HDMI à l’arrière du produit.

Quant à l’audio, nous n’attendions certes pas grand-chose du haut-parleur intégré, mais au moins la base, à savoir la possibilité d’exploiter correctement la prise jack avec un casque ou des enceintes ou un casque. C’est possible, techniquement, sauf que l’amplification est très mauvaise. Relié à une bonne petite enceinte portable, volume à fond, le son de notre film était à peine audible. C’est d’autant plus dommage que l’iShow turbine jusqu’à générer un bruit strident et désagréable de 43,5 dB !

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