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Test : Disque dur et DVD font-ils un caméscope parfait ?

Cet appareil hybride d’un genre nouveau filme aussi bien sur DVD que sur disque dur. Une idée qui a de l’avenir.

L'avis de 01net.com

Hitachi DZ-HS303E

Les plus

  • + Les avantages du disque dur sans les inconvénients
  • + Les avantages du DVD sans les inconvénients

Les moins

  • - Capacité du disque dur un peu limitée
  • - Pas d'enregistrement simultané sur les deux supports
  • - Fonctions complètes sur DVD-RAM uniquement
Voir le verdict

Fiche technique

Hitachi DZ-HS303E

Type de capteur Mono-CCD
Voir la fiche complète

Hitachi DZ-HS303E : la promesse

Hitachi, inventeur du caméscope à DVD, a décidément de l’imagination : ce DZ-HS303E est le premier appareil capable de filmersur deux supports différents. Sur DVD, donc, mais aussi sur disque dur,les deux solutions étant tout à fait complémentaires. Plus de soucis decapacité limitée comme sur les caméscopes à DVD : vous pouvez profiterdes 8 Go disponibles sur le disque pour réaliser jusqu’à trois heures deséquences en mode standard, qu’il vous suffit ensuite de sauvegardersur le DVD par sélections de trente minutes grâce à une simple touche.Résultat, plus besoin non plus de recourir à un ordinateur ou à ungraveur externe pour stocker vos images et les visualiser sur unlecteur de DVD de salon. L’idée est fort plaisante sur le papier, voyonssi c’est aussi simple que cela en pratique.

Hitachi DZ-HS303E : la réalité

Passons rapidement au mode «
SD », dédié à la prise de photos de 3 Mpix sur carte SD. La qualité
médiocre des clichés limite ce mode à une solution d’appoint. De plus,
les supports étant distincts, il n’est pas possible de photographier
lorsque l’on prend une vidéo, contrairement à beaucoup de caméscopes
actuels.

Les deux autres modes sont bien sûrs consacrés à la
vidéo, l’un sur DVD et l’autre sur disque dur. Le temps d’accès à
chaque support est assez long et mieux vaudra laisser l’appareil en
mode veille si l’on veut dégainer rapidement. Un curseur permet de
bloquer l’accès au mode DVD lorsqu’on filme sur disque dur, l’inverse n’est pas possible. De plus, celui-ci n’empêche pas
d’éteindre inopinément le caméscope, ce qui arrive assez souvent car le
sélecteur est très mal placé.

L’appareil présente d’autres gros
défauts d’ergonomie qui viennent un peu gâcher le plaisir : le viseur,
minuscule, est quasiment inutilisable, il n’y a pas de prise pour
casque et certains boutons sont placés sous l’écran. Celui-ci est trop
sensible à l’angle de vision pour être réellement fiable. Quant aux
menus, ils ne sont traduits qu’en partie de truffés de fautes
d’orthographe. Heureusement, la commande de zoom reste assez précise et
fluide.


Malgré l’austérité des menus, les fonctions d’affichage et
d’édition des séquences sont complètes et maniables. On peut
facilement intervertir l’ordre des scènes, en effacer certaines, les
couper, les assembler, y ajouter des transitions (fondus). Une fois
cette sélection effectuée, il est très simple de la sauvegarder sur un
DVD simple couche. Un pression sur la touche Dubbing et il faut vingt minutes à l’appareil pour remplir une « galette » prête à être lue…
quand tout fonctionne.

En effet, plusieurs problèmes se sont
posés lors de nos tests sur un DVD+RW, un des supports recommandés pas
le fabricant. Tout d’abord, notre caméscope s’est avéré incapable de
formater ce DVD réinscriptible déjà utilisé auparavant. Nous avons donc
formaté le support sur un ordinateur avant de le replacer dans
l’appareil. Notre caméscope a pu filmer sur ce disque, mais il a
littéralement « planté » au moment du visionnage de la scène, si bien
qu’il était impossible d’ouvrir la trappe ou d’éteindre l’appareil.
Avec un DVD neuf, tout se passe bien… Ou presque.

De
nombreuses restrictions liées au type de DVD employé (DVD-R, DVD-RAM,
DVD-RW, DVD+RW…) viennent effectivement limiter les possibilités de
transfert depuis le disque dur. Par exemple, nos séquences filmées en
mode par défaut (qualité standard, 16/9), se sont vu déformer en 4/3
une fois gravées.

De plus, le travail de montage réalisé sur le disque
(coupures, fondus) n’a pas été pris en compte sur le DVD+RW gravé !
D’après Hitachi, seul un support de type DVD-RAM permet d’exploiter
l’ensemble des fonctions du caméscope. Dommage, car celui-ci n’est pas
le plus facile à se procurer, et n’est pris en charge que par les
lecteurs récents.

Concernant la qualité des vidéos, celle-ci
n’est vraiment satisfaisante qu’en mode « Xtra », à condition toutefois
que la lumière soit suffisante. En basse lumière, ce caméscope ne
pouvant recourir ni à une torche, ni à une sensibilité élevée,
l’autofocus a du mal à faire la mise au point et l’on perçoit également
des artefacts de compression sur l’image.

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