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Test : Canon PowerShot G5X, le vrai successeur de la prestigieuse série G !

Après des itérations de modèles PowerShot G décevantes, Canon reprend du poil de la bête et signe, avec ce G5X, un vrai compact expert qui donne envie de barouder.

L'avis de 01net.com

Canon PowerShot G5X

Qualité photo

4 / 5

Qualité vidéo

3.5 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

4.5 / 5

Réactivité

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/04/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Canon PowerShot G5X

Définition du capteur 20 Mpx
Ouverture max en grand angle 1.8
Ouverture max en téléobjectif 2.8
Zoom optique 4.2 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Canon PowerShot G5X : la promesse

Canon reviendrait-il enfin dans la course aux compacts experts ? Après des années d’égarement, Canon sort un modèle de qualité de nature à redorer le blason de la série G, ancienne gamme maîtresse de la catégorie. Il aura fallu que Sony phagocyte le marché des compacts experts avec son capteur 1 pouce pour que Canon sorte de sa léthargie. Mais le résultat est là : le G5X est une très bonne surprise.

Canon PowerShot G5X : la réalité

Le G5X est un modèle de référence en matière de qualité de fabrication. A côté de lui, les RX100 de Sony, technologiquement plus complets et un peu plus performants paraissent (et sont en réalité) bien plus fragiles et moins ergonomiques.

Respirant la solidité, le G5X offre un double grip, l’un sur la poignée en façade et l’autre sous forme de repose pouce en caoutchouc au dos. Le corps du boîtier tout en métal offre non seulement un toucher rassurant mais il s’est montré capable d’encaisser : après quelques petits coups et après l’avoir plusieurs fois jeté négligemment dans notre sac à dos, l’appareil n’a jamais bougé, ni bronché.

Ergonomie proche de celle d’un reflex

A cette solidité, rare chez un compact, s’ajoute une ergonomie, réellement tournée vers la photo : de la molette d’exposition du dessus à celle en façade en passant par le viseur et l’écran orientable, tout, de la forme aux commandes, est optimisé pour offrir une bonne prise en main adaptée à la photo.

Le revers de la médaille ? Un encombrement logiquement supérieur aux versions slim des compacts experts, comme son petit frère le PowerShot G7X. Selon nous, seul un zoom mécanique fait défaut, qui, à l’instar d’un reflex ou du Fujifilm X30, offre une vitesse de zoom et une robustesse supérieure à celle d’un zoom motorisé électriquement.

Très bonne optique

En grand angle (24 mm) l’optique offre un niveau de piqué excellent dans le centre de l’image, avec des déformations très maîtrisées sur les bords de l’image.

En bout de zoom, les déformations, si elles existent, sont imperceptibles à l’œil nu en Jpeg. Dans toutes les plages optiques, le niveau de détails produit par ce petit bloc optique se montre largement au-dessus de ce que produit un reflex d’entrée de gamme avec l’optique de base.

Vous pouvez voir et télécharger nos images de test sur notre album Flickr.

Super viseur et bon écran

En plus de sa qualité de fabrication et de son ergonomie, voici l’argument phare du G5X : un très bon viseur électronique. Plutôt que de jouer la compacité à tout prix comme Sony avec ses RX100 Mark III et Mark IV, Canon a joué la carte du confort et celle d’une certaine légitimité dans le style reflex.

A la manière d’un EOS, le PowerShot G5X est ainsi coiffé d’une protubérance au look de cage à pentaprisme de reflex, laquelle intègre un viseur électronique très large et confortable, l’un des meilleurs du monde pour ce qui concerne les compacts.

A ce viseur s’ajoute un bel écran orientable et tactile. Un écran qui rappelle, là encore, les modèles phares de la série G, avant que Canon ne fasse (stupidement) une croix dessus. Robuste, avec une charnière résistante et bien large, cet écran orientable facilite les cadrages au ras du sol ou à bout de bras et s’avère un vrai plus pour stabiliser l’appareil en vidéo.

Toujours pas de 4K

Le G5X s’adresse à priori à un public très photographe pour qui la vidéo n’est sans doute pas un élément clé. Mais en cette année 2016, l’absence d’un tel mode commence à sérieusement nous agacer et l’argument type « les gens ne sont pas encore équipés en télés 4K » ne tient désormais plus puisque les ventes progressent. Et il faut que les appareils achetés aujourd’hui soient compatibles avec les technologies et les équipements de demain, tout simplement.

Petite infériorité électronique

Face aux LX100 de Panasonic et aux RX100 Mark III ou Mark IV de Sony, cadors de la catégorie, le G5X est en retrait sur le plan électronique. Dans les faits cela se traduit par un autofocus un poil moins véloce – qui peut toutefois égaler l’autofocus DFD de Panasonic -, un traitement des images plus long, l’absence de vidéo 4K et une gestion des basses lumières (très sujette à la qualité des algorithmes et la maîtrise du processeur) pas tout à fait aussi performante que celle de la concurrence.

Cela signifie-t-il que le G5X est à la ramasse ? Que nenni, il est juste un petit cran en-dessous. Or, dans un appareil photo, plus que la technique pure, c’est l’ensemble qui compte – ergonomie, finition, viseur, etc. Mais les maniaques de la supériorité technique sont avertis.

Canon, ce conservateur

Nous l’avons souligné tout au long de ce test, le G5X est un excellent appareil photo et Canon a fait du bon travail. Mais aussi sûr que Rome ne s’est pas faite en un jour, le géant nippon de la photo n’a pas corrigé toutes ses erreurs en un seul appareil.

Au rang des griefs on note l’absence de vidéo 4K, sujet déjà abordé, mais aussi la faiblesse de la batterie qui oblige le photographe sérieux à s’équiper d’au moins une batterie – voire deux – de rechange pour les longues journées de balade photographique. Canon a bien bossé, mais il y a encore du travail !

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