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Test Aspire S7 2015 : l’ultraportable fétiche d’Acer fait-il mieux que l’excellent cru 2014 ?

Cette nouvelle version de l’ultraportable star d’Acer, l’Aspire S7, passe avec succès au processeur Intel Core i7 de dernière génération. Résultat : l’endurance et la puissance sont en hausse.

L'avis de 01net.com

Acer Aspire S7 (S7-393-75508G25ews)

Performances

1 / 5

Mobilité

2.5 / 5

Affichage

3 / 5

Autonomie

1.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 30/01/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Aspire S7 (S7-393-75508G25ews)

Processeur Intel Core i7-5500U
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel HD Graphics 5500
Voir la fiche complète

Acer Aspire S7 (S7-393-75508G25ews) : la promesse

Lors du CES 2015, Acer annonçait la mise à jour de ses ultrabooks Aspire S7 avec les nouvelles puces Intel, les Broadwell-U. C’est donc tout naturellement que cet Aspire S7-393-75508G25ews se pare d’un Core i7 flambant neuf et, de plus, c’est l’un des modèles les plus haut de gamme de la collection printemps-hiver 2015 d’Acer. Son prix parle de lui-même : 1500 euros ! Ayant eu la chance de tester son pendant de génération précédente, nous nous sommes adonnés à un petit exercice de comparaison en plusieurs manches. Voici les résultats.

Acer Aspire S7 (S7-393-75508G25ews) : la réalité

L’Aspire S7 de 2015 change de moteur mais pas de carrosserie mais qu’importe, dans son ensemble, l’engin a fait ses preuves. Alors, pourquoi changer une recette qui gagne ? Le boîtier est toujours blanc, majoritairement composé de métal. Et le capot conserve sa vitre en Cornilla Glass pour rigidifier l’écran tactile de 13,3 pouces. Du boîtier au prix, rien ne bouge : le porte-étendard d’Acer reste commercialisé à 1500 euros, comme le précédent.

Le clavier est toujours aussi agréable, et le rétroéclairage gris et bleu des touches, toujours aussi appréciable. Il adopte toutefois une disposition des touches qui continue de de nous faire tiquer : l’exposant d’ordinaire à gauche du « 1 » est ici au niveau du verrouillage majuscule et toutes deux ont des tailles réduites si bien qu’il arrive régulièrement de les presser en même temps.

Aspire S7 2015 contre Aspire S7 2014 en cinq manches

Cette nouvelle mouture de l’Aspire S7 est une aubaine puisque nous avons pu comparer les résultats obtenus avec deux générations de processeurs différentes et ainsi constater les évolutions. Rappelons que l’Aspire S7 de l’an dernier était équipé d’un processeur Intel Haswell, alors que cette nouvelle mouture carbure au Broadwell-U. Précisons qu’entre les deux versions, les composants sont les mêmes : 8 Go de mémoire, 256 Go de SSD (RAID 0 de 2 x 128 Go) et un écran dont la définition atteint 2560 par 1440 pixels. Cependant, ne vous y trompez pas, cet ultrabook ne sort pas des sentiers battus. Il est taillé pour la bureautique, le surf, un peu de retouche photo et du montage vidéo léger. Rien de plus.

Round 1 – Calcul : avantage Aspire S7 2015

Sans surprise, l’Aspire S7 de 2015 fait mieux que son comparse de 2014. Son processeur propose le même nombre de cœurs (2) et un nombre identique de threads (4). Simplement, le Core i7-5500U est cadencé à 2,4 GHz contre 1,8 GHz pour le 4500U. Leur mode Turbo reste le même : 3 GHz dans certaines circonstances et en fonction des applis que vous faites tourner. Ce qui explique en partie que les scores obtenus avec le logiciel de test PC Mark 8 soient si proches.

Round 2 – Graphisme : avantage Aspire S7 2015

Utilisé pour afficher Windows 8.1 et toutes les interfaces de vos applis, le contrôleur graphique du nouveau Core i7 possède une architecture plus complexe. Il est aussi un soupçon plus puissant que son prédécesseur (300 MHz contre 200 MHz). Cela se ressent immédiatement sur les scores 3D Mark ou encore dans les jeux. Jeux dans lesquels le nombre d’images par seconde affichées est supérieur de 36,5 % en moyenne. Alors, comprenons-nous bien, ne demandez pas l’impossible à l’Intel Graphics HD 5500 comme, par exemple, afficher des jeux 3D hyper complexes avec les détails à fond à plus de 60 ips. Mais pour faire tourner quelques titres comme HearthStone, de vieux jeux 3D ou encore StarCraft 2 très occasionnellement, avec les détails au plus bas, c’est possible.

Round 3 – Consommation et endurance : avantage Aspire S7 2015

Du côté de la prise de courant, les différences entre les deux crus se jouent à 1,2 ou 1,6 watts aussi bien au repos qu’en activité soutenue. En revanche, en lecture vidéo continue, le cru 2015 gagne une heure sur le modèle 2014. Ainsi, cet ultrabook tient plus de 6 heures avant de réclamer son chargeur.

En utilisation plus « variée » (bureautique, web, etc), l’Aspire S7 de cette année peine à dépasser les 5 heures. Malheureusement, nous ne pouvons pas le comparer à l’ancienne mouture sur ce point-ci puisque notre protocole de test a évolué en un an, invalidant toute confrontation pertinente de résultats.

Round 4 – Bruit et chauffe : avantage Aspire S7 2015

Là aussi, l’Aspire S7 version Broadwell marque des points puisque le mercure perd un peu plus d’un degrés sur les reposes-paumes en aluminium en activité intense. Même constat sous la machine où le thermomètre perd 4°C. Côté sonomètre, cela se joue à quelques dixièmes de décibels mais il y a du mieux également.

Round 5 – Ecran et qualité d’affichage : avantage Aspire S7 2014

Eh oui, après avoir remporté les quatre premiers rounds, le S7 nouveau trébuche sur notre sonde à écran. Bien que la technologie IPS soit toujours au rendez-vous, la dalle accuse de grosses lacunes en matière de luminosité. Acer annonce 500 cd/m2 dans sa fiche technique, notre sonde nous annonce un peu plus de la moitié seulement (260 cd/m2) ! L’édition 2014, elle, dépassait 320 cd/m2. Du côté du taux de contraste, notre sonde indique une perte de 10% (1646:1) néanmoins, les noirs restent profonds et les couleurs, assez vives.

Les accessoires ne changent presque pas

Pas de nouveauté non plus du côté des accessoires si ce n’est que la souris Bluetooth est portée disparue. Acer livre toujours une housse de rangement, un tissu de nettoyage, une rallonge pour son bloc secteur au format prise de courant, et un adaptateur se connectant à la prise miniDisplayPort. Ce dernier est équipé d’une prise réseau, d’un port USB 2.0 et d’une sortie vidéo VGA. De quoi compléter le Wi-Fi n/ac (une nouveauté !), le Bluetooth 4.0 ainsi que les deux prises USB 3.0, la sortie HDMI et le combiné prise casque/entrée micro déjà présents sur les flancs de l’engin.

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