Apple iPad mini 4 128 Go Wi-Fi + 4G : la promesse
L’année dernière, Apple avait décidé de tout miser sur l’iPad Air 2. En conséquence de quoi l’iPad mini Retina 3 n’avait eu droit, en guise de nouveautés, qu’à un capteur d’empreintes digitales Touch ID et à une troisième couleur de boîtier (Or). Plutôt mince.
Cette année, l’iPad Pro a volé la lumière médiatique, pour autant, les équipes d’Apple se sont penchées sur le berceau de l’iPad mini 4. Processeur mis à jour, quantité de mémoire accrue, dalle améliorée et surtout design affiné et allégé, la tablette 7,9 pouces d’Apple a à nouveau le mojo !
Apple iPad mini 4 128 Go Wi-Fi + 4G : la réalité
Amincie et allégée. Si la réduction de son épaisseur contribue à améliorer le confort de prise en main de la petite tablette d’Apple, c’est surtout son nouveau poids qui facilite les longues sessions de surf ou de lecture. L’iPad mini 4 devient une liseuse encore plus agréable, pour ceux qui tolèrent autre chose que de l’encre électronique. On la tient d’une main, sans fatiguer pendant bien plus longtemps.
Ce « changement » de boîtier ne corrige pas tous les soucis de la petite tablette. Ainsi, le son, bien que puissant reste parfois trop peu détaillé quand on regarde un film. Apple nous a fait miroiter la possibilité d’avoir quatre haut-parleurs – dans un iPad bien plus grand, il est vrai – on en rêve du coup pour le mini. Certains regretteront également, toujours et encore, la disparition du bouton qui verrouille la rotation d’écran ou coupe le son… Outre ces points inchangés, le nouveau boîtier fera peut-être grincer des dents ceux qui espéraient pouvoir recycler la SmartCover de la génération précédente. Le corps de l’iPad mini étant plus haut, les aimants ne sont pas au même endroit et semble même polarisés différemment.
Ecran et photo
Quoi qu’il en soit, une fois allumé, l’iPad mini 4 réserve une jolie surprise. Son écran Retina est de meilleure qualité que ceux des générations précédentes, avec des couleurs qui apparaissent plus profondes, plus contrastées, plus vives également. Nos mesures de luminosité et de taux de contraste, respectivement 455 cd/m2 et 968:1, confirment cette progression même si ces chiffres sont assez proches de ce que proposait l’iPad mini 3.
L’écran amélioré est une bonne occasion de voir ce que donne le nouveau capteur de l’iPad, qui passe de 5 à 8 Mpixels. Les photos sont en progrès mais n’arrive toutefois pas, à nos yeux, à égaler celles obtenues avec un iPhone. En pleine lumière, la différence n’est pas forcément flagrante, mais quand l’obscurité s’en mêle, la situation change. On retrouve en tout cas, le traitement par aplat du smartphone d’Apple, qui manque parfois un peu de précision dans les détails.
L’appareil photo en façade, baptisé FaceTime HD, a été un peu revu, mais son capteur 1,2 Megapixel ne fait pas de miracle. Vous pourrez réaliser quelques selfies, chatter en vidéo sans problème, mais le bruit numérique sera vite au rendez-vous et les jaunes orangés domineront.
Le gain de puissance attendu
Après être resté fidèle à l’Apple A7 un an de plus, l’iPad mini saute enfin le pas… Celui qu’il aurait dû franchir l’année dernière. Comme pour rattraper ce retard et coller un peu plus à l’iPad Air 2, la tablette 7,9 pouces d’Apple embarque l’Apple A8 (et non l’Apple A8x ou même A9) et deux gigaoctets de mémoire vive, contre 1 Go sur les générations précédentes de mini.
Les performances s’en trouvent évidemment largement dopées. Si, dans certains jeux gourmands, on ne retrouve pas toujours la fluidité offerte par l’iPad Air 2- sans qu’il y ait pour autant de ralentissements –, on note un clair gain par rapport à l’iPad mini 3. Des tests réalisés avec Geekbench 3 accordent ainsi des résultats environ 25% meilleurs au dernier-né des petites tablettes d’Apple. Un autre outil de tests, comme BaseMark OS II attribue un score global de 1743 à l’iPad mini 4, contre 1190 pour l’iPad mini 3, soit une progression d’environ 46,5%.
Ce logiciel montre que si la quantité de mémoire supplémentaire permet un gain de 49,5%, c’est au niveau de la puce graphique que la hausse est la plus flagrante. Avec 2670 points, l’iPad mini 4 distance largement son aîné qui n’enregistre que 1458 points. Soit un bond en avant de plus de 83%.
iOS 9, la puissance et les nouvelles possibilités
Ce différentiel de puissance, rendu possible par la nouvelle configuration ouvre également la porte à de nouveaux usages. Ainsi, l’iPad mini 4 s’offre le luxe de proposer les fonctions « multitâches » introduites par iOS 9 pour certains iPad. Le nouveau mini a donc les ressources pour se permettre d’afficher et de faire tourner deux applications de front, côte à côte. Le seul bémol qu’on pourrait alors avancer est que ce n’est pas aussi confortable que sur un écran plus large, de 9,7 pouces, ou mieux encore de 12,9 pouces.
Mais une fois encore, l’iPad mini est sans doute plus, de par son format, une tablette destinée à la consultation de contenus et peut-être, plus ponctuellement, à la production. L’écran partagé aura l’avantage de vous permettre de surfer tout en triant vos mails. Le mode « Image dans l’image » (PiP) vous offrira la possibilité de regarder une série tout en continuant de surveiller vos divers flux sociaux, par exemple.
Autonomie, le coût de la puissance
Apple semble avoir réussi son pari de l’optimisation des performances. En termes d’autonomie, le carton est moins plein. Le nouvel iPad mini fait mieux que son prédécesseur dans deux de nos trois tests d’autonomie. Il gagne ainsi une dizaine de minutes en surf Wi-Fi à 10h17 contre 10h07, donc. Même gain en lecture vidéo, avec 11h38 contre 11h28. En revanche, la puce plus puissante s’avère également plus gourmande en énergie quand on soumet l’iPad mini 4 à notre test d’autonomie polyvalente, il rend l’âme 23 minutes avant son aîné. Lors de ce dernier test, il affiche 7h41 d’espérance de vie, alors que le mini 3 tenait plus longtemps, à 8h4min.
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