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Test : Acer Liquid Z630S, plus de puissance et à peine moins d’endurance

Acer dope son Liquid Z630 avec un processeur plus puissant et une mémoire accrue. Cette nouvelle version S gagne-t-elle vraiment en performances et mérite-t-elle de dépenser plus ?

L'avis de 01net.com

Acer Liquid Z630S

Autonomie & charge

3 / 5

Affichage

2 / 5

Photo & vidéo

2.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 10/03/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Liquid Z630S

Système Android 5.1
Processeur MTK MT6753
Taille (diagonale) 5.5 "
Résolution de l'écran 267 ppp
Voir la fiche complète

Acer Liquid Z630S : la promesse

Acer propose une version musclée de son smartphone 4G Liquid Z630. Vendu 249 euros, le Liquid Z630S coûte environ 65 euros de plus que son petit frère mais dispose d’un processeur plus puissant, de plus de mémoire vive (3 Go au lieu de 2 Go) et d’une capacité de stockage doublée. Quels sont les avantages et les inconvénients de ce modèle ?

Acer Liquid Z630S : la réalité

Extérieurement, rien ne distingue le Liquid Z630S du Z630. Ce grand smartphone  (7,75 x 15,63 x 0,89 cm) cible plutôt les amateurs de phablettes. Quoi qu’il en soit, il bénéficie d’une finition soignée avec un dos assez élégant en plastique texturé pour limiter les traces de rayures et de doigts.

En ôtant la coque, on découvre le lecteur de carte microSD, la batterie amovible et les deux emplacements pour carte Sim, pratiques pour tous ceux qui disposent à la fois d’une ligne personnelle et d’une ligne professionnelle.

Un écran qui gagnerait à être plus lumineux

L’écran 5,5 pouces se révèle plutôt confortable à l’usage avec ses larges angles de vision (technologie IPS), sa définition HD correcte (720 x 1280 pixels) et son contraste satisfaisant (1020:1).

Dommage que la luminosité de 326 cd/m² soit bien trop moyenne, ce qui nuit à la lisibilité en environnement très lumineux. Le smartphone d’Acer fonctionne sous Android 5.1 avec une interface maison qui se révèle réactive et fluide. On apprécie également la présence des applications « flottantes » (calendrier, calculatrice, notes), qui viennent se superposer à l’affichage sous la forme de petites fenêtres.

Le plein de puissance

Le processeur quadricoeur MediaTek MT6735 à 1,3 GHz du Z630 cède la place sur le Z630S à un processeur octocoeur MediaTek MT6753 à 1,3 GHz plus puissant. La mémoire vive passe de 2 à 3 Go, ce qui permet d’avoir plus d’applications chargées en même temps sans que l’appareil ne montre de ralentissements. Surtout l’utilisateur dispose de deux fois plus d’espace de stockage disponibles (25 Go au lieu de 10 Go). Selon les scores généraux obtenus au test AnTuTu 5 (processeur, mémoire vive, stockage, affichage), le Z630S et 23% plus rapide que le Z630. En particulier, il se distingue pour l’affichage des jeux 3D avec un gain sensible de fluidité (environ 48 images/s au lieu de 39 images/s au test Epic Citadel).

De bonnes autonomies, sauf en lecture vidéo

En revanche, les résultats sont plus mitigés en termes d’endurance. Les autonomies mesurées lors des tests restent satisfaisants pour téléphoner (17 h 49 min) et même excellentes pour surfer sur le Web en 4G (17 h 45 min) mais le Z630S consomme plus d’énergie lors de la lecture de vidéos (10 h 13 min contre 16 h 20 min pour le Z630). Néanmoins, l’appareil conserve un très bon résultats (11 h 5 min) à notre test d’autonomie polyvalente, plus en phase avec la diversité des usages possibles sur un smartphone aujourd’hui (écran allumé). Soit à peine 30 minutes de moins que le Z630. 

Satisfaisant en vidéo, moins en photo

En photo et en vidéo, les deux smartphones d’Acer obtiennent des résultats proches. Leurs capteurs a priori identiques (8 mégapixels à l’avant et à l’arrière) n’y sont pas étranger. Le capteur principal génère des clichés de qualité passable en haute lumière mais on constate que l’image du Z630S perd en piqué que celle du Z630, avec des  couleurs un peu plus chaudes toutefois. En zoomant, on se retrouve comme sur le Z630 avec des clichés très pixellisé et on relève la présence d’artefacts. Et si la lumière ambiante est trop faible, ne comptez pas sur l’appareil pour faire de bonnes prises de vue. En vidéo, nous conseillons de désactiver la stabilisation numérique, faute de quoi à la lecture, la vidéo se met à saccader. Malgré ce problème et des effets de scintillement désagrables, les enregistrements en Full HD se révèlent assez acceptables.

Crédits photos : Lionel Morillon

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