Passer au contenu

Test : Acer Ferrari One 200 s’offre de belles finitions mais un trop petit moteur

Acer nous livre son Ferrari One 200, équipé de la nouvelle plate-forme AMD Vision. Pas de surprises : il « cale » vite.

L'avis de 01net.com

Acer Ferrari One 200-312G25n

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/12/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Ferrari One 200-312G25n

Mémoire vive 2 Go
Capacité de stockage principal 250 Go
Taille d'écran 11.6 "
Puce graphique ATI Mobility Radeon HD 3200
Voir la fiche complète

Acer Ferrari One 200-312G25n : la promesse

Acer lance le Ferrari One 200, l’une des toutes premières machines à sortir sur plate-forme AMD Vision. Derrière cette nomenclature se cache une machine destinée à la mobilité et à lire de la vidéo haute définition, mais aussi capable de faire « plus qu’un netbook Intel ». En fait, la plate-forme Vision est à cheval entre deux mondes : celui du PC low cost et celui du portable basse consommation, fleurissant depuis des mois sur le marché. Pour AMD, le marché du netbook n’est pas assez prometteur et l’ex-fondeur préfère celui des configurations à basse consommation, plus dans l’air du temps.

Le constructeur n’a, lui, pas été choisi au hasard : les deux marques sont des sponsors officiels de la Scuderia Ferrari et Acer n’en est en pas à sa première machine frappée de l’écusson jaune avec équidé noir. Cette offre est-elle à la hauteur de la prestigieuse firme italienne dont elle reprend les couleurs et le nom ?

Acer Ferrari One 200-312G25n : la réalité

Un Ferrari One taillé pour la perf’ ?
Eh bien non malheureusement ! Comme nous le disions plus haut, la plate-forme AMD Vision (qui n’est autre que Congo ici) se veut à mi-chemin entre le netbook et le PC low cost, un positionnement qui ne lui permet pas de se démarquer.
Le processeur Athlon 64 X2 Dual Core L310, cadencé à 1,2 GHz, manque clairement de ressources dès qu’on sollicite intensément ses cœurs. Il est correctement épaulé par le chipset M780G intégrant une partie graphique ATI HD 3200, véritablement taillée pour la haute-définition plutôt que pour le jeu. Enfin, l’écran de ce Ferrari One est un 11,6 pouces et affiche une
résolution de 1 366 x 768 pixels. Il offre de bons rendus grâce à la technologie LED, ainsi qu’une consommation d’énergie réduite.
Cependant, Acer ne dote sa machine que de 2 Go de mémoire (extensible à quatre facilement ceci dit) et cela se ressent tant sur les résultats de tests qu’à l’usage : le châssis y est mais pas le moteur qui est celui d’une « 2 CV ». Certes l’image est peu flatteuse mais il faut reconnaître qu’elle lui colle bien au capot. Enfin, aussi « puissant » qu’il soit, le système doit être ventilé en permanence si bien qu’à l’usage, cela devient très gênant : ce petit PC ne sait pas passer inaperçu aussi bien au repos qu’en charge…

Ferrari (presque) toutes options !
Mais, si sous le capot le vrombissement se transforme en miaulement rauque, Acer pioche allégrement dans le catalogue d’accessoires pour gâter ce PC. BlueTooth, Wi-Fi (a/b/g/n), trois ports USB, un lecteur de carte mémoire, une connectique VGA et un port baptisé XGP pour la connexion d’une station d’extension (comme le Graphic Booster de Fujitsu-Siemens pour Amilo). Pas de HDMI toutefois alors qu’aujourd’hui cette connectique est devenue presque standard, surtout avec une partie graphique sachant décoder de la HD sans le moindre mal. Il est vrai qu’Acer prévoit de sortir rapidement un boîtier (ressemblant à s’y méprendre à l’Acer Revo), appelé Acer DynaVivid Dock, qui intégrera une carte graphique ATI Radeon HD4670, six ports USB mais aussi un port HDMI mais pour le moment, aucune date officielle de disponibilité n’est annoncée. Il se murmure toutefois qu’il pourrait faire son apparition en début d’année. N’espérez cependant pas transformer cet Acer Ferrari en voiture de course grâce à ce « dock », le processeur AMD n’étant vraiment pas taillé pour cet usage.
Enfin, terminons par le confort de frappe et la célérité du dispositif de pointage. Pour ce dernier, rien à dire si ce n’est que la forme trapézoïdale ne sera pas du goût de tous. Concernant le clavier, le châssis de cet Acer Ferrari One étant celui du TimeLine, il est un peu mou et la frappe n’est pas très agréable. Toutefois, il occupe correctement l’espace alloué à ses touches et permet de saisir du texte sans difficulté, c’est tout ce qu’on lui demande !

Une autonomie trop légère
A l’image de la consommation en carburant des bolides rouges, ce Ferrari One souffre d’une autonomie très réduite. La batterie fournie par Acer pour nos tests n’est pas celle que vous trouverez dans le commerce, plus puissante de quelques mA (une poignée de minutes en sus). Toutefois, nous avons constaté seulement deux heures et demie en usage vidéo alors que les plates-formes Intel atteignent, au minimum, trois heures sans problème, à usage et batterie équivalents. Plutôt faiblard pour une référence axée mobilité.
Cela s’explique en partie par une consommation maximale de 30 watts en pleine charge et 20 en moyenne. Bref, AMD, bien qu’ayant fait des efforts, n’arrive toujours pas à chatouiller Intel sur le royaume des PC portables à consommation réduite. Cet Acer Ferrari One 200 en est un exemple flagrant.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.