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Cartadoo gère les impressions à la demande

Développée en partie en interne, la solution de Cartadoo permet de gérer la réalisation de travaux d’impression par Internet. Le système a demandé neuf mois de développement.

Cartadoo est née d’une idée simple : faciliter et garantir les échanges entre les imprimeurs et leurs clients. Éric Jean fonde la société en janvier 2000, en association avec l’imprimerie Barlerin (Saint-Romain-de-Popey, 69) et Pierre-Henri Devron. “Tout en informatisant l’échange de données, nous souhaitions nous adresser à n’importe quel type de plate-forme client. La meilleure solution était de mettre en place une application accessible par Internet”, raconte Jean-Claude Labrador, webmestre de Cartadoo. Les clients, comme pour une commande d’impression normale, transmettent par la voie classique les éléments définissant la charte graphique de l’entreprise. Mais la similitude avec les habituels allers et retours entre imprimeur et client pour la validation des bons à tirer (BAT) s’arrête là. “Une fois les données concernant les éléments graphiques du client enregistrées, le reste de la relation se poursuit uniquement par le biais du web, qu’il s’agisse de l’émission d’une nouvelle commande, de l’édition du BAT ou de la confirmation de la commande “, explique Jean-Claude Labrador. La charte graphique de chaque client est stockée dans une base de données SQL Server 7.Pour réaliser une nouvelle commande de cartes de visite ou de papier à en-tête, le client se connecte sur cartadoo. com et saisit son identifiant et son mot de passe afin d’accéder aux éléments de sa charte (codes couleurs, formats, polices, etc. ). Il passe ensuite sa commande et obtient immédiatement à l’écran le BAT des travaux. Après validation, par simple clic, il reçoit automatiquement un accusé de réception à son adresse web. “Nous bloquons la commande deux à trois jours, pour laisser le temps au client d’infirmer sa commande. Un fichier au format PDF du BAT est ensuite édité automatiquement et stocké sur notre serveur. L’imprimeur le récupère à l’aide d’un robot qui scanne régulièrement nos répertoires sur le serveur, détaille Jean-Claude Labrador. Les plaques offset sont ensuite directement gravées en numérique.”

Réduire le poids des fichiers

L’ensemble des développements a été réalisé en neuf mois par l’équipe de Cartadoo. Les principaux problèmes ont été posés par le navigateur Netscape qui se révélait incompatible avec l’application. “Si 80 % des problèmes sont aujourd’hui résolus, le rendu ne nous satisfait pas encore totalement. Nous continuons à travailler pour l’améliorer”, remarque le webmestre. Autre difficulté : le poids des fichiers PDF générés. “Pour réduire leur poids, nous avons dû utiliser un algorithme de compression sur du JPEG haute définition”, poursuit Jean-Claude Labrador. Côté architecture, un serveur IIS est disposé en frontal web. Une plate-forme ASP, des scripts et des JavaScript constituent l’ossature du site web. Le module Generator de Macromedia crée le contenu dynamique et permet la prévisualisation des BAT. Quant à l’automate utilisé par l’imprimeur, c’est aussi une création de Cartadoo à base de VB Scripts. Si la solution est à présent rodée, des évolutions sont en développement. Cartadoo rencontre toutefois des réticences chez certains clients, qui hésitent à équiper leurs collaborateurs d’un accès à Internet.

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Stéphanie Renault