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www.frederikfroument.com

Le temps qui passe, la Terre qui tourne… Avec son site et ses images, Frederik Froument nous donne des envies de voyages, de rencontres, de lumières…

Le temps qui passe, la Terre qui tourne… Avec son site et ses images, Frederik Froument nous donne des envies de voyages, de rencontres, de lumières et de couleurs d’ailleurs. Airport’s Exit nous propose son menu en filigrane. Une sortie non pas vers des paysages à perte de vue, mais bien souvent sur de magnifiques portraits au cadre serré et carré : des portraits du monde qu’il parcourt, mais aussi des portraits d’artistes, regardant par la fenêtre, ou plongés dans leurs pensées, vagabondant simplement ailleurs, comme nous sur ce site. Outre la beauté des images, la construction simple et fluide du site réalisée avec Flash et le mode de lecture en diaporama de films photos nous invitent au spectacle. ‘ Je cherchais à rompre avec l’idée d’une base de données photographiques pour laquelle les photographes ont tendance à opter (moi le premier !). Je voulais quelque chose de plus ouvert, de moins illustratif, laissant la place à un peu d’intuition et de mystère. ‘ Co-réalisé avec la webdesigner japonaise Yuko Toda de Vitaminmania, le site propose cinq rubriqu es : Portraits, Papillons, Tokyo Alone, Ailleurs, Y’s eyes. En survolant ces titres, apparaît au bas de l’espace image central ‘ une sorte de bande-annonce ‘. Une fois la rubrique choisie et le film lancé, une simple commande permet l’arrêt sur l’image, la lecture aller ou retour. Idée graphique plus originale, la rubrique Ailleurs propose une mappemonde interactive pour choisir une des destinations reportages du photographe : Paris, New York, Tokyo, Shanghai, Jaipur, Oman, le Laos, etc. Cette image du monde illustre l’amour du photographe pour les cartes et les plans. ‘ Quand je n’avais pas un sou pour voyager, elles étaient, avec les livres et les films, mes seuls moyens d’évasion. Aujourd’hui encore, quand je dois partir pour une destination inconnue, je file dans mon atlas pour me perdre sur la carte d’un continent. J’adore regarder une mappemonde en pensant à certaines personnes que j’ai croisées au cours de mes reportages, et en imaginant ce qu’elles font aujourd’hui. ‘ Inventer des histoires à ses personnages devenus photographiquement fictifs, telle est aussi le plaisir du photographe, développé dans son récit fiction Y’seyes. Il mélange et relie ses images, quelque soit leur origine (commande de presse, recherche personnelle, image intime) en un nouveau scénario. ‘ Mes images sont presque toutes issues de la même obsession : fabriquer du visible à partir d’une intuition informelle. En cela, elles appartiennent autant à moi qu’aux spectateurs, qui peuvent, s’ils le désirent s’en emparer et leur inventer un avant et un après. ‘ Dans le même esprit, sa nouvelle série New Babylon Stories rassemblera des images sans légende ni mention, pour renforcer l’imaginaire. Il lui consacrera d’ailleurs un site propre, ‘ moins scolaire, un site où l’image prend le pas sur tout le reste, un peu comme une expérience cinématographique : de l’image, du son, rien d’autre ! ‘

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Marilia Destot