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Un simple communiqué de presse…

Quand les pouvoirs publics montrent les dents, cela a pour effet de remettre certains industriels des technologies devant leurs obligations.Suite aux nombreuses plaintes de clients, le…

Quand les pouvoirs publics montrent les dents, cela a pour effet de remettre certains industriels des technologies devant leurs obligations.Suite aux nombreuses plaintes de clients, le câblo-opérateur Numéricable-Noos a été convoqué par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), organisme dépendant du ministère de
l’Economie. Puis, et le fait n’est pas coutumier, l’instance de surveillance a publié le 16 février un communiqué de presse court, mais ferme… qui a fait le tour de la presse.Ce simple texte a obligé le PDG de Noos à reconnaître publiquement les trop nombreuses bévues de son entreprise : erreurs de facturation, non remboursement de dépôts de garantie, absence de prise en compte des demandes de
résiliation, sans parler des problèmes d’assistance. Et il s’est engagé à les résoudre, bien forcé puisque sa société, désormais mise sous surveillance, devra rendre des comptes fin mars.D’autres fournisseurs d’accès à Internet ont été, ou vont être entendus par la DGCCRF dans les prochains mois, et, s’ils ont commis des fautes, nous souhaitons que l’instance les révèle. Ça fera bouger les
choses… plus vite, et on le saura !


(*) Ivan Roux est rédacteur en chef deMicro Hebdo

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Ivan Roux*