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Un lapin bien frileux

Coquin mais pas trop, ce jeu de simulation reprend le concept des Sims, à ceci près qu’il ne s’agit pas ici de vivre en famille mais…

Coquin mais pas trop, ce jeu de simulation reprend le concept des Sims, à ceci près qu’il ne s’agit pas ici de vivre en famille mais d’incarner le patron d’un magazine masculin, le célèbre
Playboy. Le but ? Réaliser chaque mois un nouveau numéro, en choisissant les sujets des différentes rubriques, la photo de couverture, le cahier ‘ de charme ‘ central ou encore
l’interview d’une célébrité. Le temps fort du jeu est sans conteste la séance photo : une playmate, dont on choisit les sous-vêtements, adopte des poses plus ou moins suggestives tandis que l’on clique sur la souris pour prendre les clichés.
Mais si on peut la faire évoluer seins nus, il est impossible de la dénuder entièrement… L’éditeur aurait-il craint les foudres de la censure américaine ? Superbement modélisés, les mannequins sont en outre assez semblables, ne différant
que par la coupe de cheveux ou la couleur de leurs yeux. Pour réaliser les interviews et trouver les auteurs, on organise des fêtes somptueuses au cours desquelles il faut discuter avec les invités pour les convaincre de collaborer. Rien de très
difficile, la psychologie des personnages étant nettement plus basique que dans les Sims. Les fêtes offrent aussi l’occasion de draguer à tout-va. Mais le passage à l’acte est aussi frustrant que la séance photo, les
protagonistes conservant leurs sous-vêtements. Décidément, le lapin est devenu bien sage…

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Philippe Fontaine