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Un festin de déesse !

Nintendo fait entrer la DS dans la cuisine et nous coache aux fourneaux. Nous avons testé le concept et mitonné un menu.

Après nous avoir fait transpirer avec la Wii (voir Micro Hebdo n?’ 525, page 48), Nintendo nous seconde en cuisine, histoire qu’on reprenne des forces. Qu’à cela ne tienne ! N’écoutant que notre courage et notre sens de l’abnégation, Olivier et moi avons décidé de tester ces Leçons de cuisine sur DS, qui intriguent tant. Dès que le sujet est lancé, nous voilà assaillis de ‘ c’est bien ? ‘ et autres ‘ ça marche vraiment ? ‘. Une petite présentation s’impose avant de plonger les mains dans la farine. La cartouche de Nintendo tient plus du bouquin de cuisine que du jeu. Ce livre de recettes interactif propose 245 entrées, plats et desserts classés par pays. Un chef style Père Dodu chaperonne les apprentis cuistots en les guidant, tandis que des vidéos montrent les gestes les plus compliqués.245 recettes, c’est en fait assez peu, comparé à un CD-Rom qui peut en contenir des milliers, et même à un traditionnel livre de cuisine. Et puis, il n’y a que 34 recettes françaises. Et les bons vivants trouveront qu’il manque l’indispensable suggestion des vins à déguster avec les plats. Le lexique n’est pas très étoffé, et certains termes comme ‘ un peu ‘ ou ‘ porter à ébullition ‘ paraissent superflus. Même chose pour les vidéos : apprendre à ‘ châtrer des crevettes ‘ nous semble assez anecdotique. Plus surprenante, la vidéo intitulée ‘ incorporer les blancs ‘ montre un cuisinier ajoutant de la farine… Le véritable intérêt de ces leçons, c’est le support : la console se glisse dans le panier des courses, se pose sur une table, sert de minuterie et ne craint pas trop les salissures. On peut lui parler et écouter les instructions du chef.

A la sauce japonaise

Il est possible de croiser les critères de recherche pour trouver, par exemple, les plats à base de fruits de mer et à moins de 200 kilocalories. Un système de reconnaissance des caractères permet d’ajouter des commentaires aux recettes, ou de faire une recherche par mots-clés.Conçues pour le public japonais, ces leçons de cuisine ont été internationalisées à coup de couscous, de b?”uf Stroganoff et de cannellonis. Mais on sent les concepteurs plus à l’aise avec les Maki et les Nikujaga qu’avec le pot-au-feu. D’où quelques aberrations. Le pot-au-feu voit sa liste d’ingrédients affublée de poitrine de b?”uf et ?” hérésie totale ?” de cuisses de poulet, mais dépourvue d’os à moelle ! Et la lecture de la recette des pasteis de nata, dessert lusitanien, a hérissé le poil d’un ami portugais. Bref, si ces leçons de cuisine sont ludiques, il y a à boire et à manger

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Rangin, avec Olivier Lapirot