Le D60 succède au D40X, lancé il y a un peu plus d’un an. À première vue, difficile de trouver la moindre différence entre ces deux reflex numériques d’entrée de gamme. Leur taille et leur poids sont rigoureusement identiques et ils intègrent le même capteur. Un bon point, tant nous avions apprécié la compacité du D40X. L’ergonomie ne change pas, à un détail près : le bouton d’activation du système D-Lighting remplace l’ancien bouton ‘ info ‘. Pour rappel, le D-Lighting, quand il est activé, limite la perte de précision dans les hautes lumières, tout en augmentant les détails dans les zones sombres d’une même image. Ce système fonctionne bien dans les images présentant de forts contrastes. La prise en main de l’appareil est bonne. Malgré l’absence d’une double molette de sélection, le choix du couple vitesse/diaphragme s’effectue aisément, même lorsqu’on a l’?”il collé au viseur. Il est dommage que le D60 n’intègre pas de testeur de profondeur de champ, pourtant bien pratique pour déterminer la zone de netteté de l’image, dans la photo de paysage notamment. En revanche, Nikon a amélioré le système antipoussière.À l’usage, le D60 se montre très convaincant. Il est réactif, tant à l’allumage qu’à la mise au point. Autre point positif, le nouveau zoom 18-55 mm (équivalent 27-83 mm), fourni en kit, intègre le système de stabilisation VR qui se montre particulièrement efficace pour éviter le flou de bougé aux plus faibles vitesses d’obturation. Si le D60 offre des caractéristiques moins alléchantes que le nouveau Canon 450D (écran LCD plus petit et sans visée directe, capteur de 10,2 mégapixels contre 12,2 mégapixels pour le Canon, mode rafale un peu moins rapide…), il coûte 270 euros de moins. Ce n’est pas rien.
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