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Tuer n’est pas jouer

Lorsque James Bond se prend pour Rambo, les cadavres s’accumulent mais la subtilité reste au placard. Pourtant, 007 : Opération Nightfire avait tout pour séduire…

PC / X-BOX / PS2 / GAME CUBE


Votre nom est Bond, James Bond. 007 : Opération Nightfire vous offre l’occasion d’endosser le costume de l’agent secret le plus célèbre au monde. Tout cela laisse présager du meilleur. Le générique, conçu dans
l’esprit des longs métrages, permet d’admirer quelques séduisantes créatures, armes au poing, cheveux au vent. Le graphisme n’a rien d’exceptionnel, car Nightfire utilise une version améliorée du moteur d’Half-Life, qui date de
1998. En revanche, les personnages sont bien modélisés. On s’attend à passer un agréable moment en compagnie de 007. Sauf qu’on est déçu dès le premier combat. Les ennemis sont assez stupides. Ils ne bronchent pas si vous abattez leur collègue,
oublient de réagir quand vous passez à leur portée, ou tirent dans la direction inverse. Le plus long niveau du jeu se déroule dans un immeuble. Les salles et les étages se suivent et se ressemblent, l’action se résume à pousser une porte, flinguer
à tout va, prendre les munitions et continuer. Plus grave, James Bond, censé être un expert ès camouflage et discrétion, est systématiquement surpris par ses adversaires. 007 possède, parmi ses quelques gadgets, des lunettes à rayons X permettant de
voir à travers les murs. Seul problème : elles vous induiront en erreur. En les utilisant, vous aurez l’impression qu’une pièce est vide. Mais tournez le dos, et un ennemi apparaîtra…
Nightfire n’a rien d’un jeu
d’espionnage. C’est un jeu de destruction massive sans une once de subtilité. A oublier !

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La rédaction