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Sous les pavés, l’ennui

Attention, titre trompeur. Cette nouvelle version de la série Sim City ne ressemble en rien aux volets précédents. En effet, Sim City Sociétés n’offre aucune difficulté,…

Attention, titre trompeur. Cette nouvelle version de la série Sim City ne ressemble en rien aux volets précédents. En effet, Sim City Sociétés n’offre aucune difficulté, et s’apparente davantage à un jeu contemplatif qu’à un jeu de gestion. Pourtant, la base reste la même. Il s’agit de bâtir une ville en équilibrant les industries, les commerces, et les habitations, tout en veillant au bonheur des citoyens. La nouveauté tient à ce que l’on peut donner une orientation sociale à la cité, car les bâtiments (qui n’évoluent pas avec le temps) sont classés selon certaines valeurs. Par exemple, certains génèrent de la productivité ou de l’autorité. En n’utilisant que ceux-ci, on peut créer une société dictatoriale, dans laquelle le bonheur des citoyens est artificiellement maintenu à un niveau acceptable. Le taux de criminalité y est important, mais jugulé par l’installation de centres de rééducation, de prisons, ou d’un ministère de l’information. D’autres constructions, au contraire, stimulent la créativité ou la spiritualité. Le but est de créer un équilibre entre les bâtiments générant des points de valeurs sociales et ceux qui les consomment. L’idée est intéressante. Mais le problème est que l’on obtient en quelques clics un équilibre correct. Dans le registre de la simplicité, notons, par exemple, qu’il suffit de placer une centrale d’énergie à l’autre bout de la carte pour que toute la ville soit alimentée. Au final, cette absence de challenge conduit rapidement à l’ennui.

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Philippe Fontaine