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Sous l’écran, un vrai G5

En faisant tenir un ordinateur complet dans un écran ne mesurant pas plus de 5 cm d’épaisseur, on craignait qu’Apple ait sacrifié les performances globales de…

En faisant tenir un ordinateur complet dans un écran ne mesurant pas plus de 5 cm d’épaisseur, on craignait qu’Apple ait sacrifié les performances globales de son nouveau modèle d’entrée de gamme. Il n’en est rien. Testé dans sa version 20 pouces, avec un processeur PowerPC G5 d’IBM à 1,8 GHz et 1 Go de mémoire vive (contre 256 Mo pour la configuration de base), l’iMac G5 s’est révélé aussi rapide, sinon plus, qu’un PowerMac G5 à 1,8 GHz. Et il devance de loin les anciens iMac G4 (à unité centrale hémisphérique) en étant de 27 à 80 % plus véloce, selon les applications. Côté esthétique, la bête a de l’allure avec sa belle coque blanche, dans la continuité des anciens iMac. L’écran de 20 pouces panoramique (au format 16/10) est superbe et sa qualité, remarquable : avec sa définition de 1 680 x 1 050 points, le confort d’utilisation est optimal et l’angle de vision de 170?’, tant horizontalement que verticalement, est appréciable pour regarder à plusieurs un DVD-vidéo, que l’on lit sur le lecteur-graveur intégré. Le temps de réponse, mesuré à 20,3 ms, est juste correct pour jouer. Mais cet iMac n’est pas conçu pour cela, sa carte graphique étant trop limitée. Quant aux haut-parleurs incorporés sous la dalle LCD, ils ne sont guère convaincants, leur son étant assez métallique. En revanche, ce G5 se révèle très silencieux, avec un niveau sonore de 36 dBA. Si l’extérieur force le respect, l’intérieur n’est pas en reste avec un accès aisé à tous les composants. On pourra ainsi facilement insérer une carte Airport Extreme pour lui ajouter le Wi-Fi. Petit regret : la connectique (trois prises USB 2 et deux FireWire 400) est entièrement regroupée à l’arrière, ce qui est peu pratique, et elle ne comporte pas d’interface rapide FireWire 800.

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Alexandre Salque